Arthur FLEURY – 45545
Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Arthur Robert Achille Fleury naît le 18 janvier à Harfleur (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] – 76), à l’est de l’agglomération du Havre, chez ses parents, Louis Achille Fleury, 39 ans, et Louise Palmyre Blondel, 38 ans, son épouse, tous deux jardiniers, domiciliés rue Gambetta. La famille compte déjà cinq enfants, dont Louis, né le 4 février 1889. Leur mère décède (âgée de 56 ans) le 18 juin 1918 en son domicile d’alors, au 4 rue du Coq à Harfleur.
Pendant un temps, Arthur Fleury habite rue de la Brosserie à Harfleur. Il commence à travailler comme terrassier-poseur.
Le 22 janvier 1921, il épouse Aimée, Augustine, Guest, 21 ans, née le 24 novembre 1899 à Montivilliers, journalière. Le couple s’installe au clos Labédoyère (sud) à Harfleur).
Devant être incorporé au 3e régiment du Génie à compter du 1er avril 1921 afin d’y accomplir son service militaire, Arthur Fleury obtient un sursis d’arrivée de quinze jours pour « femme en couches », et rejoint le corps le 5 mai suivant, sa fille Simonne Andrée Georgette étant née le 20 avril à son domicile.
Arthur Fleury adhère au Parti communiste en 1922 (clandestinement ?).
Durant les grèves de 1922, alors qu’il effectue son service militaire, il serait arrêté, cours de la République, au Havre : il aurait dépavé la rue, participant à une action de force. Il aurait été traduit en Conseil de guerre (non mentionné dans son registre matricule… ?).
Il est renvoyé dans ses foyers le 15 mai 1923, titulaire d’un “certificat de bonne conduite” (!).
Vers 1927, il entre à l’Énergie Électrique du Havre comme terrassier (profession également connue de Louis Eudier). Plus tard, il se déclare ouvrier [...]