Georges FOURET – 45555
Droits réservés.Georges, Amand, Adrien, Fouret naît le 10 mai 1895 à Saint-Clair « par Moncontour » (Vienne – 86) au-Nord-Ouest du département, fils de Xavier Fouret, 35 ans, cultivateur (propriétaire-exploitant), et d’Amanda Ribanneau, 26 ans, domiciliés au lieu-dit Le Clos. Pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil ont signé comme témoins le père et le frère de l’accouchée, tous deux cultivateurs. Georges a – au moins une sœur, Albertine, née en 1890.
Le 17 décembre 1914, Georges Fouret est incorporé comme soldat de 2e classe au 114e régiment d’infanterie. Le 10 mars 1915, il passe au 409e R.I., qui est constitué à Châtellerault ; cette unité monte au front.
Le 8 mars 1916, à Vaux, devant Damloup, dans le secteur de Verdun (Meuse), Georges Fouret est grièvement blessé à la main par un éclat d’obus. La commission de réforme de Roanne constatera : « perte du médius gauche avec les 2/3 des métacarpiens, perte des trois phalanges de l’index gauche. Limitation de la flexion des articulations méta-carpo-phalangiennes des deux derniers doigts de la main gauche ». Plus tard, la commission de Poitiers constatera encore : « …atrophie de l’avant-bras : 1 cm 1/2. Cicatrice verticale de 7 cm au bras… ». À quoi la commission de Tours ajoutera : « …Flexion du poignet diminuée […] Cicatrice face interne bras gauche avec présence de quelques éclats ». Le 12 décembre 1916, Georges Fouret est admis à la réforme n° 1 sur décision ministérielle. En 1936, il sera proposé pour une pension de 45 % d’invalidité pour « … gêne considérable de la préhension ».
Georges Fouret est cultivateur, ayant probablement repris l’exploitation de son père (décédé ?), possédant notamment des vignes et employant des journaliers.
À une date restant à préciser, il épouse Emma Henriette Penot, née le 27 novembre 1894 à Messais. Ils ont au moins trois enfants [...]