Maurice GRANJON – 45628
Auschwitz, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Maurice, Marcel, Granjon naît le 8 décembre 1895 à Paris 20e, chez ses parents, Joseph Granjon, 31 ans, et Joséphine Pierre, son épouse, 31 ans, tous deux “journaliers”, domiciliés au 5, rue de Terre-Neuve.
Le 21 décembre 1907, sa mère, alors couronnière, décède à 20 heures au domicile conjugal, 58 rue des Haies, âgée de 43 ans ; décès déclaré à la mairie par son époux et par un boulanger du 34 rue de la Réunion. Le 29 janvier 1911, son père, alors cantonnier, décède à 10 h 30 à l’hôpital psychiatrique Saint-Anne au 1, rue Cabanis (Paris 14e), âgé de 47 ans ; décès déclaré à l’état civil par deux employés de l’établissement. Maurice Granjon a alors 15 ans.
Le 28 septembre 1914, à la mairie du 10e arrondissement, âgé de 19 ans, il s’engage volontairement pour la durée de la guerre et rejoint le 55e régiment d’artillerie. Le 12 octobre suivant, il passe au 141e régiment d’infanterie.Le 7 janvier 1915, il passe au 153e R.I. Le 7 août suivant, il passe au 7e bataillon de chasseurs à pied. Le 11 octobre, il passe au 116e BCP, dans la 1re compagnie. Le 26 octobre 1916, lors d’une offensive française en contrebas du fort de Douaumont (Meuse), il subit une contusion du poignet droit par éclat d‘obus. Le 27 novembre, lors d’exercices au cantonnement (?), il n’est que légèrement blessé, retournant « aux armées » dès le 3 décembre. Le 15 décembre suivant, au-delà du fort de Douaumont, lors de l’attaque de l’ouvrage de Bézonvaux, prolongée jusqu’au village détruit, il est de nouveau blessé. Il bénéficie sans doute d‘une permission de convalescence, car…
Le 20 [...]