Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz lors de l’évacuation du camp en janvier 1945. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz
lors de l’évacuation du camp en janvier 1945.
Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Maurice Fontaine naît le 1er janvier 1920 à Donnemain-Saint-Mamès (Eure-et-Loir – 28), fils de Juliette Fontaine, 24 ans, née dans cette commune. Son père est Albert Graffin, 47 ans, cantonnier pour les Ponts-et-Chaussées à Châteaudun, ville voisine, marié depuis vingt ans avec Mélanie L. En 1921, Maurice habite avec sa grand-mère maternelle Clarisse, veuve, au lieu-dit Deury à Donnemain.

Son père, séparé en 1921, divorce de sa première épouse en 1923 et se marie avec sa mère le 21 mai 1924 à Jallans, village voisin ; sans doute reconnu à l’état civil, Maurice prend alors son nom. La famille est réunie dans la demeure paternelle au hameau de Rochefort sur la commune de Jallans, où son oncle Gilbert Fontaine et les siens seront également installés en 1936. La famille Graffin comptera trois autres enfants : Gisèle, née en 1924 à Châteaudun, Geneviève, née en 1925 et Marcel, né en 1930 tous deux à Jallans. En 1936, Albert Graffin, le chef de famille est retraité.

À partir de 1940 et jusqu’au moment de son arrestation, Maurice Graffin, 21 ans, ne vit plus chez ses parents et habite dans un hôtel meublé au 98, rue de Bourgogne à Orléans (Loiret), avec Herminia Esteban, jeune espagnole arrivée en France après la défaite de l’armée républicaine. Maurice Graffin est surnommé « Fernandel », du nom d’un acteur de cinéma célèbre à l’époque, sans doute en raison de sa physionomie.

Il travaille alors comme maçon ou cimentier (dans quelle entreprise ?).

Il est possible qu’il soit adhérent – voire militant – des Jeunesses communistes avant-guerre.

À l’automne 1940, un délégué du Parti communiste clandestin, Roger Tellier, venu de la capitale, mais ayant une résidence à Nogent-sur-Vernisson (45), contacte Eugène Saint-Simon, retraité, ancien secrétaire de la cellule locale, afin de relancer l’activité militante dans le Loiret. En septembre, Saint-Simon organise chez lui une rencontre entre des délégués parisiens et Émile Cousin, 47 ans, préparateur en pharmacie à Montargis, Jean Roy, 18 ans, dirigeant des Jeunesses communistes (JC), et d’autres anciens militants. En décembre, une petite réunion présidée par Pierre Rebière, cadre clandestin venu de Paris et se faisant appeler « Petitjean », se tient chez Désiré Marcellot, 44 ans, ancien adhérent de la cellule des cheminots, qui s’emploie ensuite à élargir le groupe de Montargis, notamment auprès des travailleurs de la SNCF.

Le 2 décembre, le préfet du Loiret écrit au Ministre secrétaire d’État à l’Intérieur pour lui transmettre « divers renseignements concernant l’activité de l’ancien parti communiste dans (son) département. Après une période d’inertie absolue, un renouveau d’activité a commencé à apparaître à la fin octobre et dans le courant de novembre, en plusieurs points du département, sous forme de distribution de tracts et d’exemplaires de L’Humanité. Les anciens dirigeants, bien connus de la police, observent une réserve complète et il semble que ce soient des “doublures”, ou même des militants très subalternes, qui se livrent à la distribution des tracts et des journaux. J’ai donc prescrit à la police de ne pas s’en tenir à la surveillance des cadres, repérés de longue date, mais de rechercher les éléments nouveaux susceptibles d’agir derrière une façade immobile. (…) L’état d’esprit des populations du Loiret, réfractaires dans leur grande majorité aux doctrines communistes, ne se prêtent nullement à un mouvement de grande ampleur. Mais cet état de choses peut se trouver rapidement modifié : en effet, de nombreux ouvriers de la région parisienne vont, d’ici peu, venir travailler à la reconstruction des villes sinistrées. D’ores et déjà, 900 ouvriers ont été envoyés par l’Office départemental de placement de la Seine aux autorités allemandes, en vue de travaux pour l’aérodrome de Bricy… ».

Un dimanche de la mi-décembre, Jean Roy se présente au domicile de la famille Ferchaud, à Saran, arrivant depuis Pannes (45) en tandem avec un autre camarade. Les fils Ferchaud ont été adhérents des JC avant-guerre et il s’agit de reconstituer un réseau dans le Loiret, essentiellement dédié à la diffusion de propagande.

Le 18 décembre, le préfet du Loiret écrit au chef d’escadron commandant la compagnie de gendarmerie du Loiret. « Des instructions données par le Comité central clandestin du parti communiste aux chefs de cellule ont été saisies. (…) … les distributions massives de tracts dans les lieux publics comme les marchés et cinémas ont été décidées. (…) Pour réprimer cette activité, qui peut devenir dangereuse (en raison de groupes de protection des diffuseurs), l’administration dispose de moyens d’action puissants : a) L’émission de tracts communistes et la complicité en cette matière entraîneront, ipso facto, l’internement administratif des individus appréhendés en vertu du décret du 18 novembre 1939 ; b) En outre, la découverte de tracts extrémistes sur le territoire d’une commune entraînera l’internement administratif des militants notoirement connus, à moins qu’ils ne soient déjà poursuivis judiciairement en vertu d’une procédure dûment engagée [1]. Ces moyens d’action doivent être employés. Dès découverte de tracts communistes, vous voudrez bien me proposer des mesures d’internement contre les militants communistes de la commune. »

Le 5 février 1941, au cours d’une réunion, le groupe de Montargis décide de passer à l’action le lendemain : il se divise en deux secteurs et cinq équipes afin d’apposer des “papillons” portants différents slogans. Pierre Rebière distribue des billets fabriqués par André Roy, chez lui, à Pannes, en utilisant une imprimerie pour enfant.

Un des colleurs de papillons est-il surpris en flagrant délit par des gendarmes, et désigne-t-il des camarades lors d’un interrogatoire ?

Toujours est-il que, dès le 8 février, les gendarmes de Montargis procèdent à neuf arrestations, dont huit jeunes gens de 16 à 21 ans. La 5e brigade mobile régionale de police judiciaire poursuit l’enquête.

Le 11 février, le préfet du Loiret délivre un mandat de perquisition « prescrivant de procéder à la saisie en tous domiciles et en tous lieux, de tracts, brochures, papillons », dans le cadre d’une enquête pour infraction au décret-loi du 26 septembre 1939.

Le lendemain, 12 février, Maurice Graffin est arrêté à Orléans par le service de la Sûreté du 2e arrondissement. Au cours de son interrogatoire, il reconnaît avoir tenu des « propos communistes ». Cette seule déclaration n’est pas une charge suffisante pour l’inculper et le faire comparaître devant un tribunal correctionnel, mais elle suffit à le désigner comme suspect.

Le 15 février, le préfet du Loiret prend un arrêté d’internement administratif à son encontre, en application du décret-loi du 18 novembre 1940 et de l’arrêté préfectoral du 24 décembre 1940 (?). Le haut fonctionnaire, ne disposant pas de camp pour les “politiques” dans son département, le maintient à la Maison d’arrêt d’Orléans, rue Émile-Zola, en attendant d’être informé par le Ministère de l’Intérieur de l’endroit où il peut le faire conduire. Par un autre arrêté pris le même jour, le préfet refoule vers l’Espagne Herminia Esteban, compagne de Graffin, « née dans la province d’Almeria le 6 novembre 1921 et arrivée en France avec l’armée républicaine espagnole ».

À la Maison d’arrêt d’Orléans, Maurice Graffin est rejoint par André Gaullier (20 ans), couvreur, et Roger Pinault (22 ans), d’Ormes, arrêtés le 21 avril 1941 à la suite d’arrêtés d’internement administratif pris par le préfet du Loiret deux jours plus tôt.

Le 12 juin, tous trois sont finalement transférés au camp français de Choiseul à Châteaubriant (Loire-Inférieure / Loire-Atlantique), où ils resteront internés presque une année. Roger Pinault – avec sans doute ses deux camarades – est assigné au quartier des politiques, bâtiment 27. Le 22 octobre suivant, ils assistent au départ des 27 otages désignés pour être fusillés dans la carrière de la Sablière, parmi lesquels Raymond Laforge, instituteur de Montargis (45), et Raymond Tellier, imprimeur d’Amilly (45), avec d’autres militants, plus ou moins connus : Jean Poulmarc’h, Jean-Pierre Timbauld, Guy Môquet…

Le 30 octobre, le sous-préfet de Châteaubriant téléphone au préfet du Loiret pour obtenir des informations sur les trois détenus politiques du camp transférés depuis son département, en lui demandant de les classer dans une des trois catégories suivantes : « dangereux, militants ou anciens militants ». La réponse est transmise par courrier le jour même (« anciens militants », sic !). Le 6 novembre, le sous-préfet de Châteaubriant écrit au préfet du Loiret pour lui transmettre une “grille” de renseignements à remplir pour trois « indésirables » loirétains de Choisel (en l’occurrence, des Juifs étrangers) et à compléter pour les trois internés politiques, afin de lui « permettre de répondre à une nouvelle demande des Autorités allemandes […] J’attacherais du prix à recevoir ces renseignements pour le 15 novembre, car je dois les fournir, très complets, aux Autorités allemandes le 20 novembre au plus tard. »
——
Nom et prénoms
Date et lieu de naissance
Domicile
Arrêté le ….. à …..
Motif de l’arrestation.
Autorité ayant ordonné l’arrestation.
Autorité qui a procédé à l’arrestation.
Condamné le …..
Tribunal.
Peine prononcée.
Lieu d’arrestation.
Passé et orientation politique.
——
À une date restant à préciser, la Feldkommandantur d’Orléans complète trois fiches-formulaires de « Jeune communiste » en y inscrivant des informations concernant Maurice Graffin, André Gaullier et Roger Pinault. Ces fiches sont la traduction exacte des formulaires d’information complétés par l’administration française, à un détail près… Au verso du formulaire allemand figure un item supplémentaire : « Raisons pour lesquelles est présumée l’aptitude particulière à l’exécution : » (Gründe, aus denen die besondere Eignung für die Exekution angenommen wird : ). Les informations collectées visent à établir des listes d’otages pour « expiation » (Sühneliste) [2].
Vers le 17 mai 1942, les trois jeunes Loirétains sont remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). Cependant la fiche d’otage porte, seule mention manuscrite (d’ajout ultérieur ?) : « Compiègne 18.4.42 ».

Entre fin avril et fin juin 1942, Maurice Graffin est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

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Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Maurice Graffin est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 46241 (sa photo d’immatriculation n’a pas été retrouvée).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, Maurice Graffin est très probablement dans la moitié des déportés du convoi ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp.

En effet, peu avant sa mort, il est admis au Block 28 (médecine interne), chambrée 7, de l’hôpital d’Auschwitz [1].

Maurice Graffin meurt à Auschwitz le 15 novembre 1942, d’après deux registres du camp. Il a 22 ans.

Le 13 décembre 1946, son père, Albert Graffin, remplit un formulaire du ministère des anciens combattants et victimes de la guerre (ACVG) pour demander « la régularisation de l’état civil d’un “non-rentré” ». Le 11 avril 1947, cette administration « décide » de sa « disparition ».

Le 28 septembre 1949, le secrétariat d’État aux forces armées-guerre homologue Maurice Graffin au titre de la Résistance intérieure française (RIF) pour son appartenance au Front national [4], avec le grade fictif de soldat de 2e classe.

Le 8 novembre suivant, Albert Graffin, en qualité d’ascendant, remplit un formulaire du ministère des anciens combattants et victimes de guerre pour demander l’attribution du titre de Déporté résistant à son fils. Mais, celui-ci étant parti à Orléans avant son arrestation, il ne possède aucune véritable information sur son activité clandestine (voir plus loin). À la rubrique « Renseignements relatifs à l’arrestation… », il inscrit comme date le 5 février 1941, et « Allemands » comme autorité ayant procédé à l’arrestation. Plus loin, il écrit « Arrêté à Orléans le 10.2.1941 ». À la rubrique « Renseignements relatifs à l’acte qualifié de résistance à l’ennemi qui a été la cause déterminante de l’exécution de l’internement ou de la déportation », Albert Graffin complète par « Résistant isolé ».

Le 1er août 1950, le tribunal de première instance de Châteaudun prononce un jugement déclarant Maurice Graffin « Mort pour la France » en fixant son décès à la date du 31 juillet 1942 (sic).

Le 14 avril 1953, le maire de Jallans signe une lettre (adressée à qui ?) informant son destinataire que la famille de Maurice Graffin est dans l’impossibilité « de produire deux attestations de témoins ayant appartenu à la Résistance et qui pourraient relater les motifs de [son] arrestation, étant donné que celui-ci vivait à Orléans depuis 1940 et ses relations étaient ignorées ».

Le 25 juin 1954, la commission départementale des déportés et internés de la Résistance (DIR) d’Eure-et-Loir prononce un avis défavorable à la demande de titre de Déporté résistant pour Maurice Graffin « vu le motif d’arrestation (communiste) rapporté par la préfecture de Loire-Inférieure par une liste d’internés au camp de Châteaubriant » ; avis suivi par le ministère des ACVG qui rejette la demande. Le 20 octobre suivant, le ministère décide d’attribuer à Maurice Graffin le titre de Déporté politique à titre posthume ; le lendemain, sa carte de DP (n° 1101.13034) est envoyée par la Poste à son père, Albert Graffin.

Mais celui-ci est décédé le 22 mai 1954. La première carte – portant son nom comme ascendant – est retournée au ministère, lequel établit une nouvelle carte portant le nom de sa mère, Juliette. Celle-ci reçoit cette carte le 20 novembre 1962 !

Le nom de Maurice Graffin est inscrit sur le monument aux morts de Jallans, devant l’église ; de même que celui de Marius Thirouard.

Notes :

[1] La circulaire Peyrouton : le 16 novembre 1940, Marcel Peyrouton, ministre de l’Intérieur du gouvernement de Vichy de septembre 1940 à janvier 1941 (départ imposé par les Allemands), adresse à tous les préfets de France une circulaire ordonnant : « La découverte de tracts extrémistes sur le territoire d’une commune entraînera l’internement administratif des militants notoirement connus, à moins qu’ils ne soient déjà poursuivis judiciairement en vertu d’une procédure dûment engagée. » Des commissaires de police ont parfois convoqué les dits militants pour les avertir de la menace pesant sur eux à titre individuel, afin qu’eux-mêmes la fasse connaître à leurs camarades et que cette pression mette fin à (ou du moins ralentisse) l’activité clandestine.

[2] Les listes d’otages (Geisellisten) étaient établies par les Feldkommandant au niveau de chaque département, afin de proposer au commandant de leur région militaire ceux qui leur paraissaient devoir être fusillés après un attentat. Ces listes devaient être constamment tenues à jour, du fait des nouvelles arrestations, des exécutions, des libérations et des transferts de prisonniers d’un lieu d’incarcération à l’autre. À la suite de l’avis du 14 décembre 1941, les Feldkommandant eurent également à désigner des otages en vue de leur déportation. Le 6 mars 1942, le mot Geisel fut abandonné au profit de Sühneperson (personne devant être choisie en cas de représailles) : le mot Sühne, possédant une connotation morale, signifie littéralement « expiation », « réparation », et est généralement traduit par « représailles » s’agissant de la politique des otages.

[3] L’hôpital d’Auschwitz : en allemand Krakenbau (KB) ou Häftlingskrakenbau (HKB), hôpital des détenus. Dans Si c’est un Homme, Primo Lévi utilise l’abréviation “KB”. Mais les “31000” et Charlotte Delbo – qui ont connu l’hôpital de Birkenau – ont utilisé le terme “Revier” : « abréviation de Krakenrevier, quartier des malades dans une enceinte militaire. Nous ne traduisons pas ce mot que les Français prononçaient révir, car ce n’est ni hôpital, ni ambulance, ni infirmerie. C’est un lieu infect où les malades pourrissaient sur trois étages. », Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1967, p. 24.

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 58-62, 365 et 406.
- Archives départementales du Loiret, Centre des archives modernes et contemporaines, cité administrative Coligny, Orléans : Internements administratifs, listes, dossiers individuels et collectifs, correspondance, 1940-1945 (138 W-25856).
- Archives du Centre de documentation juive contemporaine (CDJC), Mémorial de la Shoah, Paris : État-major allemand en France, microfiches, XLIV-62, Feldkommandantur d’Orléans.
- Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : registre de la morgue d’Auschwitz-I, Leichenhalle (26 P 850) ; dossier individuel (21 p 458-059).
- Site Mémorial GenWeb, Monument aux morts de Jallans, relevé de Stéphane Protois, 06-2006.

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 17-03-2020)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous dispose (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.