Marcel BATAILLARD – 45203
Portrait extrait du carton
édité après guerre par
la cellule du PCF des cheminots
de Creil (voir ci-dessous).
Collection Jean Bataillard.Marcel Bataillard naît le 23 juin 1912 à Nogent-sur-Oise (Oise – 60) dans une famille d’ouvriers d’usine et de vignerons, fils de Félix Bataillard, ouvrier pointier [1] dans une tréfilerie de Montataire (Forge et Fonderie de… ?), né en 1879 à Vuillafans (Doubs), et de Marie Jeanne Revoy, son épouse, sans profession, née en 1883 à Saint-Dizier (Haute-Marne), en Lorraine non-annexée. Marcel a une sœur, Marguerite, née en 1907, et un frère, André, né en 1910 à Nogent-sur-Oise.
Félix et Marie Jeanne Bataillard permettent à leurs enfants de prolonger leur scolarité : Marguerite devient institutrice et André obtient un CAP de ferronnerie d’art, avant de se former lui-même comme dessinateur industriel.
Adhérent à la CGT, Marcel Bataillard participe aux grèves de 1936, comme son frère André, lui-même licencié de son emploi de dessinateur industriel aux Forges de Montataire pour activité syndicale (André trouvera ensuite un emploi à la Cerabati, fabrique de mosaîque et de carrelage, à Pont-Sainte-Maxence).
Le 9 novembre 1936, Marcel Bataillard est embauché par une compagnie de chemin de fer qui fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF début 1938 [2]. Il est affecté au poste de commis de 2e classe à la gare de Creil (cheminot).
À une date restant à préciser, il emménage à Creil (60) ; au n° 5 d’une rue dénommée Albert-Thomas après 1932… Il est célibataire. Pendant son temps libre, il joue du violon.
Militant communiste, Marcel Bataillard est secrétaire de cellule (celle des cheminots de la gare de Creil, probablement).
Au cours de la débâcle du printemps 1940, son père est grièvement blessé lors du mitraillage d’un train évacuant des civils au sud de la Loire par un avion ennemi (très probablement allemand).
De son côté, [...]