Henri AUBRY – 45183
Clichés superposés accidentellement.(voire note)
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Henri, Charles, Aubry naît le 9 juin 1893 à Malnoue, hameau d’Émerainville (Seine-et-Marne – 77), au domicile de ses parents, Albert Aubry, 49 ans, ouvrier maçon, et Marie Maison, 42 ans, son épouse (tous deux seront décédés au moment de son arrestation).
De la classe 1913, Henri Aubry accompli son service militaire au 94e régiment d’Infanterie à Bar-le-Duc. Il reste sous les drapeaux au début de la guerre 1914-1918. Le 15 novembre 1915, après avoir été blessé trois fois, la Commission de réforme de Coëtquidan le classe dans le “service auxiliaire”. Il reçoit une pension comme invalide à 15 %.
Du 18 mai 1919 au 1er avril 1920, Henri Aubry travaille à la Compagnie du Métropolitain, à Paris. Puis, du 15 avril suivant jusqu’au 18 mai 1931, comme ouvrier chocolatier à l’usine Meunier de Noisiel.
Le 22 juin 1920, à Croissy-Beaubourg (Seine-et-Marne – 77), il se marie avec Renée Hue, née le 6 novembre 1898 dans cette commune. Ils auront trois enfants : Gisèle, née le 12 avril 1925, Paul, né le 29 octobre 1926, et Denise, née le 14 décembre 1929, tous à Croissy-Beaubourg.
En 1931 et jusqu’à l’arrestation du chef de famille, celle-ci emménage à Croissy-Beaubourg, dans un pavillon construit grâce à la loi Loucheur (le crédit sera loin d’être remboursé dix ans plus tard…).
À partir de 1931, Henri Aubry entre comme expéditionnaire à l’Imprimerie Nationale, au 9, rue de la Convention à Paris, au titre des “emplois réservés” aux invalides de guerre.
Henri Aubry est un militant communiste actif. Au moment du Front populaire, il est responsable de la propagande, diffusant L’Humanité dans la commune de son domicile.
En 1937, Renée, son épouse, débute une “longue maladie”, amenant sa fille aînée, Gisèle, [...]