Raymond BOUDOU – 45280
Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Raymond Boudou naît le 15 février 1895 à Marennes (Charente-Maritime [1] – 17), chez ses parents, Edmond Boudou, 35 ans, boucher, et Madeleine Tessier, son épouse, 31 ans, domiciliés rue de la République ; tous deux décédés au moment de son arrestation. Raymond a – au moins – une sœur, Cécile, née le 17 novembre 1893, à Marennes, et qui se mariera avec Jules Peureux le 26 août 1915 à Angoulême (Charente), et un frère, Gaston, né le 16 décembre 1896 (à cette date, leur père est employé à l’usine de Marennes).
Pendant un temps, alors qu’il demeure à Rochefort (17), Raymond Boudou travaille comme maréchal-ferrant.
Le 26 décembre 1914, Raymond Boudou est incorporé comme 2e canonnier au 1er régiment d’Artillerie coloniale. Il est « aux armées » le 5 janvier 1916. Le 30 juillet 1918, il est cité à l’ordre de son régiment : « téléphoniste ayant fait preuve au cours des derniers combats (mai-juin-juillet 1918) d’un complet mépris du danger et d’un dévouement absolu en assurant à maintes reprises la réparation des lignes sous de violents bombardements ennemis. » Il reçoit la Croix de guerre.
Le 13 septembre 1919, il est mis en congé illimité de démobilisation et se retire à Marennes, titulaire d’un certificat de bonne conduite.
Le 5 novembre 1920, l’armée le classe “affecté spécial” aux Chemins de fer de l’État comme homme d’équipe.
Le 6 mai 1922 à Paris 14e, Raymond Boudou, alors ouvrier d’usine, domicilié au 65, rue de l’Ouest, se marie avec Catherine Bonnefond, née le 17 février 1895, au Lonzac (Corrèze), habitant à la même adresse. Les témoins à leur mariage sont Georges Gallepie, “usinier”, et Cécile (sic) Boudou, habitant [...]