Anna (Hanna) NIJINSKA – 31702

Anna (Hanna) NIJINSKA – 31702
Dans le récit de Charlotte Delbo, Karolina KONEFAL et Anna NIZINSKA sont associées dans un même texte.
Toutes deux arrivaient de Pologne. On ne sait par quel chemin. Elles ne parlaient pas un mot de français. Habillées en paysannes.
Des Polonaises à Romainville
Pourquoi ont-elles été écrouées au fort de Romainville le 2 octobre 1942 ? On suppose – mais ce n’est vraiment que conjecture – qu’elles voulaient rejoindre à Paris des compatriotes, qu’elles avaient une adresse, et que cette adresse correspondait à celle de quelqu’un du réseau Monika.
Elles sont entrées au fort le même jour que Félicia Rostkowska et Eugénle Korzeniowska.
NIJINSKA ou Nisinska à Romainville
Auschwitz n° 31702.
Anna Nizinska est morte vers mars 1943. Personne ne peut dire exactement quand ni comment.
Sources :
 Charlotte Delbo, Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1965 (réédition 1998), page 156.

Vittoria “Viva” DAUBEUF, née Nenni – 31635

Photo anthropométrique prise le 15 juillet 1942par le service de l’identité judiciaire.© Archives de la Préfecture de Police (APP), Paris.
Une jeunesse marquée par la guerre et la montée du fascisme
Vittoria DAUBEUF, née Nenni, dite « Viva », est née à Ancône le 31 octobre 1915. C’est l’une des quatre filles de Pietro Nenni, dirigeant du parti socialiste italien et journaliste socialiste. A sa naissance son père est mobilisé.
Vittoria passe son enfance à Milan jusqu’à l’exil de son père.
En 1928, la famille se réfugie en France et Victoria fait ses études secondaires à Paris.
Elle se marie en 1937 avec un Français, Henri Daubeuf, imprimeur.
L’arrestation
En 1942 son mari est sollicité par les communistes pour imprimer journaux et brochures clandestins.
Le 18 juin 1942, nombre d’imprimeurs sont arrêtés dont Henri Daubeuf. Vittoria est laissée en liberté.
Elle aurait dû fuir, ce qu’on lui conseille.
Mais Vittoria n’abandonne pas son mari, elle va chaque jour à la préfecture de police, où il est en garde à vue dans les locaux des Renseignements généraux. C’est au cours d’une de ces visites qu’elle est arrêtée à son tour.
Elle est enfermée au dépôt jusqu’au 10 août 1942, comme son mari et les hommes de la même affaire .
Le 10 août, les hommes quittent le dépôt, puis ce sont les femmes pour le fort de Romainville.
Le lendemain matin, les hommes sont emmenés au Mont-Valérien pour être fusillés le 11 août 1942.
Photo anthropométrique prise le 14 juillet 1942par le service de l’identité judiciaire.© Archives de la Préfecture de Police (APP), Paris.Photographiée à Auschwitz-I, le 3 février 1943.Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne.Collection Mémoire Vive. Droits réservés.
Vittoria meurt à Auschwitz-Birkenau des suites d’un violent typhus [...]

Marie-Thérèse FLEURY, née Naudin – 31839

Marie-Thérèse FLEURY, née Naudin – 31839
Une jeunesse militante
Marie-Thérèse est née le 21 juillet 1907 à Paris. Ses parents étaient venus du Cher avant la guerre de 14. Le père était facteur dans le XVe arrondissement.
Marie-Thérèse entre aux PTT. Elle est syndiquée : élue à la commission exécutive de la Fédération postale unitaire, puis trésorière fédérale adjointe.
Elle fait aussi partie de l’Union des femmes contre la guerre et le fascisme.
Sa vie militante et sa vie personnelle se confondent presque : elle épouse un collègue, Emmanuel Fleury, qui est élu conseiller municipal communiste du XXe arrondissement en 1936 et qui sera constamment réélu.
La Résistance
Dès le début de l’occupation, Marie-Thérèse participe à la mise sur pied d’une organisation de résistance dans les PTT (service de renseignements, en liaison avec les FTP). Elle est arrêtée en octobre 1941 par la Gestapo et incarcérée à la Santé. Tout son groupe passe devant un conseil de guerre allemand le 18 juin 1942. Marie-Thérèse Fleury, comme Josée Alonso (cette dernière rattachée au groupe des postiers), est acquittée mais non libérée : elle est internée à Romainville le 1er août 1942.
L’avis de décès de Marie-Thérèse Fleury à Auschwitz permet d’alerter la Résistance française et Londres sur la présence du convoi du 24 janvier à Auschwitz.
Charlotte Delbo témoigne :
« Emmanuel Fleury, alors dans la clandestinité, reçoit un télégramme d’Auschwitz, le 20 avril 1943 : « Marie-Thérèse Fleury décédée le 16 avril 1943, insuffisance myocarde, à l’hôpital d’Auschwitz.  »
En fait, le télégramme était adressé aux parents de Marie-Thérèse (elle n’aurait pu donner l’adresse de son mari, il n’en avait pas) ; mais les postiers ont eu tôt fait de communiquer avec Emmanuel Fleury, tôt fait aussi de transmettre le télégramme à [...]

Germaine JAUNAY, née Mouzé – 31782

Germaine Marie Mouzé naît le 12 octobre 1898 au lieu dit La Bergerie, sur la commune de Francueil (Indre-et-Loire – 37), de Louis Auguste Mouzé, 37 ans, vigneron, et de Catherine Riconneau, 26 ans, son épouse ; les témoins pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil sont un instituteur et un garde champêtre. Le 30 août 1899, neuf mois après la naissance de Germaine, sa mère décède. La fillette est d’abord prise en charge par des voisins (?). En 1901, son père, son frère Jean (7 ans) et sa sœur Pauline (5 ans) habitent au lieu-dit Gourmandière. Puis son frère obtient que Germaine revienne au domicile familial. Elle va quelque temps à l’école communale de Francueil.

Le 7 novembre 1904, à Manthelan (37), le père se remarie avec Louise N., 34 ans, dont il a un nouvel enfant, Alida, née le 26 septembre précédent. Quand Germaine a onze ans, sa belle-mère la place dans une ferme. Louis et Louise Mouzé auront encore trois filles, nées en 1904, 1908 et 1910…

Le 16 janvier 1926, à la mairie de Civray-sur-Cher (Cher), Germaine Mouzé se marie avec Alphonse Jaunay, camionneur. Ils ont quatre enfants dont l’aînée naît vers 1927. Son mari, brutal, ne lui donne pas d’argent : Germaine fait des « journées » dans des fermes pour élever ses enfants.

Sous l’Occupation, habitant à la limite des deux zones (vers Bléré ?), elle aide des résistants traqués à franchir la ligne de démarcation.

Le 10 septembre 1942, Germaine Jaunay est arrêtée par le SD de Tours (Gestapo) ; en même temps que sa nièce, Rachel Deniau, factrice à Amboise, qui faisait partie du même réseau.

Le 11 septembre, les personnes arrêtées la veille, notamment à Bourré et d’Amboise, sont toutes incarcérées dans l’école Jules Michelet de Tours, alors [...]

Yvonne NOUTARI, née Moudoulaud – 31718

Collection de Mme Marcelle Gousset, fille d’Yvonne Noutari. Sans date. Droits réservés.
Yvonne Moudoulaud naît le 5 mai 1915 à Bègles (Gironde – 33), dans une famille ouvrière dont le père est mort jeune. Elle a (au moins) une sœur plus jeune, Marcelle, surnommée « Mimi ».
Après avoir suivi l’école communale à Bègles, Yvonne Moudoulaud est ouvrière dans une fabrique de bottes métalliques.
Elle se marie jeune avec Robert Noutari, né le 29 mai 1912 à Bordeaux (33) mouleur sur fonte à l’usine SNCASO (Société nationale de Construction Aéronautique du Sud-Ouest) de Bègles.
Robert et Yvonne. Collection de Marcelle Gousset. Droits réservés.
Ils ont deux enfants (les « Bicous ») : Robert, surnommé « Robinot », et Marcelle, surnommée « Moustic » parce que jugée trop maigre. Ils habitent un logement au 5 cité Brulatour (une impasse) à Bordeaux.
Avant guerre, Robert Noutari est un militant actif.
Le 4 septembre 1939, il est appelé sous les drapeaux, au 344e RI, puis démobilisé le 9 août 1940.
Sous l’occupation, il reprend son activité au sein du Parti communiste, interdit depuis près d’un an.
Sa mère, Marie Louise, s’étant marié en secondes noces avec un citoyen britannique (Cecil ? Jibson), est considérée comme anglaise par l’occupant et internée au Frontstalag 121 à Vittel (Vosges).
À une date restant à préciser, Robert Noutari est arrêté une première fois et interné administrativement dans un camp français (à Mérignac ?). Il finit par s’en évader. C’est probablement à ce moment qu’il participe à la résistance armée, organisant des sabotages sur des voies ferrées selon une enquête de police (voir note).
Il est repris en juin 1942 et emprisonné au Fort du Hâ, 11 rue du Maréchal-Joffre, dans le quartier français de la prison.
La police perquisitionne au domicile du couple [...]

Marie-Louise, dite “Lisette” MORU – 31825

DERNIÈRE MINUTE (23 avril 2021), une enquête approfondie de Stéphanie Trouillard à lire en ligne :

https://webdoc.france24.com/sourire-auschwitz/

Marie-Louise, Pierrette, Moru, dite « Lisette », naît le 27 juillet 1925 à Port-Louis (Morbihan – 56), fille de Joseph Moru, 22 ans, travailleur à l’Arsenal (de Lorient ?), et de Suzanne Gahinet, son épouse, 24 ans, marchande de poisson ; son grand-père paternel, Joseph Marie Moru, soldat de 2e classe au 6e régiment d’infanterie coloniale a été tué à l’ennemi à Souain (Marne) le 3 octobre 1915, mort pour la France.  Lisette est la deuxième de trois enfants et ses parents adoptent trois orphelins : une famille gaie, où l’on s’aime bien.

Après le certificat d’études, Lisette quitte l’école communale de Port-Louis et prépare le certificat d’aptitude professionnelle (C.A.P.) de couturière. Mais en 1941, quand elle l’obtient, il n’y a pas de travail sur place dans son métier. Autour de la rade de Lorient, les bombardements sont alors quasi ininterrompus ; qui peut songer à se commander une robe ? Lisette entre comme manutentionnaire dans la conserverie de sardines Breuzin-Delassus.

La jeunesse de Port-Louis est largement contre l’occupation allemande. En 1965, Charlotte Delbo écrira : « … sans être affiliés à un réseau, Lisette et ses amis donnent à des résistants tout le soutien qu’ils peuvent, font le guet, renseignent, surveillent les allées et venues des voitures marquées VW, aident des jeunes gens à fuir en zone sud pour s’engager dans la marine française. »

Cependant, selon Roselyne Le Labousse, nièce de Lisette, celle-ci fait partie « du réseau de renseignements “Nemrod” organisé par Honoré d’Estienne d’Orves, un membre des Forces françaises libres débarqué clandestinement sur les côtes bretonnes en décembre 1940. Lisette l’aurait intégré grâce au médecin de Port-Louis, le [...]

Germaine PICAN, née Morigot – 31679

Germaine PICAN – Auschwitz 31679 Germaine PICAN, née Morigot vient au monde le 10 octobre 1901 à Malaunay, banlieue rouennaise, dans une famille de trois filles. Le père était spécialisé dans la gravure des rouleaux qui servent à imprimer les indiennes appelées « rouenneries » dans la région. La mère s’occupait de la maison qui était une maison heureuse.

Germaine a fait ses études à l’école primaire de Malaunay, puis à l’école primaire supérieure de Rouen et à l’école normale d’institutrices.

Un engagement antifasciste

Elle épouse André Pican, un instituteur. Tous deux enseignent à Maromme, près de Rouen. Ils ont deux filles : Claudine, née en 1927 ; Simone, née en 1928.

André Pican est responsable du parti communiste en Seine-Inférieure.

La Résistance

André Pican est arrêté à ce titre en avril 1940, interné au camp de Neuvaines, Calvados, emprisonné ensuite à Bonne-Nouvelle, à Rouen, puis à Caen d’où il est libéré à l’arrivée des Allemands.

André PicanIl rentre en Seine-Inférieure, crée les groupes du Front national et les groupes de l’organisation spéciale qui deviendront peu après les F.T.P. Il rédige et imprime le journal régional, L’Avenir normand, pour la Seine-Inférieure et l’Eure, et La Vérité, pour Rouen et sa région.

Que fait Germaine, sa femme, pendant ce temps ? Restée, à son école à Maromme, elle assure les contacts entre l’organisation départementale que dirige son mari – qui vit dans la nuit – et les groupes locaux qui se sont constitués dans chacune des localités de la banlieue rouennaise. L’organisation est active, la propagande intense.

Une première arrestation

Soupçonnée d’en être l’animatrice, Germaine Pican est arrêtée le 20 juin 1941 à Rouen et internée à Compiègne où la rejoignent, en octobre 1941, la plupart de ses camarades de combat, pris dans une rafle à la suite d’un déraillement [...]

Suzanne MOMON – 31686

Photographiée à Auschwitz-I, le 3 février 1943. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.
Suzanne Momon naît le 10 août 1896 à Paris, dans le faubourg Saint-Antoine. Son père, chef de chantier, disparaît quand Suzanne a huit ans. Pour aider à élever les quatre autres enfants, elle quitte rapidement l’école communale pour travailler à domicile, avec sa mère, qui fait des brosses. Plus tard, elle est ouvrière dans une usine de peinture, chez Desfossés.
Pendant la guerre de 1914, elle rencontre Gustave Brustlein, soldat de la classe 1911, qui est réformé pour tuberculose contractée en service. Originaire d’une famille protestante de Mulhouse qui avait opté pour la France après l’annexion de 1870, Brustlein est socialiste. Suzanne Momon et lui se mettent en ménage : ils ont deux enfants, dont Gilbert, André, Brustlein, né le 20 mars 1919.
Très malade en 1919, Brustlein se voit perdu et veut régulariser leur union ; pour les enfants, pour sa femme. Elle refuse : « Tu as le temps d’y penser. Tu guériras. » Il meurt sans que sa veuve obtienne droit à pension, sans que les enfants soient reconnus pupilles de la Nation.
Suzanne élève ses enfants sans l’aide de personne. Il se peut qu’elle doive se séparer un temps de Gilbert, orphelin à huit mois, puisque celui-ci, élevé également par sa grand-mère, connaîtra l’orphelinat et l’internat.
Gilbert fait des études secondaires, passe son brevet et tente le concours d’entrée à l’École normale d’instituteurs, mais il échoue (1936). En avril 1938, il est licencié d’une banque. Au moment de son arrestation, il est déclaré comme ouvrier-tapissier (à vérifier).
Ayant appris le métier de tapissière, Suzanne Momon travaille à façon et se fait une clientèle qui l’aime bien. Elle élève [...]

Renée MICHAUD, dite “Marcelle” – 31676

Renée, Louise, Marcelle, Michaud naît le 24 janvier 1920 à La Rochelle (Charente-Inférieure / Charente-Maritime), chez son père, Marcel, 38 ans, domicilié au 12 de la rue de la Madeleine, quartier Lafond. Sa mère n’est pas dénommée sur l’acte de naissance.

Le 5 mai 1931, ayant perdu son père (un militant communiste), le tribunal civil de La Rochelle la déclare pupille de la Nation. Elle demeure alors au 120, rue de Soissons, toujours à La Rochelle.

À son adolescence, aux côtés de son amie Denise Triguel, elle milite à l’Union des Jeunes Filles de France, fondée en décembre 1936, sous l’égide de Danielle Casanova et qui organisera notamment des actions humanitaires vis-à-vis des républicains espagnols à l’issue de la guerre civile. « Grande, rieuse, décidée », selon Charlotte Delbo, Renée Michaud est secrétaire du foyer UJFF de La Rochelle.

Elle a pour compagnon André Sautel, né le 8 juin 1907, secrétaire du parti communiste en Charente-Maritime : ils projettent de se marier.

En mars 1940, à la suite d’une distribution de tracts à La Rochelle, le commissaire de police convoque André Sautel, sans l’appréhender immédiatement : « Il me faut demain la machine sur laquelle ont été tirés ces tracts, sinon je vous arrête ». Au lieu d’aller quérir la ronéo, André Sautel entre dans la clandestinité, Renée Michaux avec lui. Mais ils sont connus et repérables en tant que couple : la direction clandestine du Parti communiste leur demande de poursuivre leurs activités dans des réseaux différents.

En 1941, sous le pseudonyme de “Marcelle”, elle organise les groupes locaux du Front National [1] en Gironde et assure les liaisons entre le Sud-Ouest et Paris, transportant tracts, renseignements et ordres. Habitant dans maints endroits, sous divers noms, elle organise imprimeries et [...]

Lucienne dite  »Nicole » LAUTISSIER, née Michaud – 31726

Lucienne dite Nicole MICHAUD – 31726
Lucienne Michaud nait le 4 avril 1923 au Creusot.
Ses parents s’installent à Varennes Vauzelles où son père est chaudronnier aux ateliers ferroviaires de la CGEM. Ainée de trois soeurs, elle fréquente l’école communale jusqu’au certificat d’études.
L’engagement antifasciste
Durant la guerre d’Espagne, membre des jeunes filles de France, elle collecte du lait pour les enfants espagnols.
La Résistance
Devenue membre des jeunesses communistes, elle entre dans la résistance en distribuant des tracts et en aidant son père, résistant FTP.
Son père est fusillé à Dijon pour avoir saboter des installations militaires allemandes.
Recherchée par la gestapo, Lucienne Michaud quitte la Nièvre pour Paris avec l’aide de Camille Baynac.
Sous le nom de Nicole, elle dirige une zone interdépartementale du front national de la résistance et fait la liaison entre Chaumont, Troyes et Paris.
L‘arrestation
Contrôlée dans un train à la ligne de démarcation à Paray-le-Monial, avec une fausse carte d’identité, elle est arrêtée, emprisonnée à Moulins puis à Troyes et transférée au camp militaire allemand de Romainville.
Auschwitz
Avec 230 femmes, elle est déportée dans un wagon à bestiaux à Auschwitz le 24 janvier 1943 où elle est tatouée du matricule 31 726 puis transférée à Ravensbrück.
Deux mois plus tard, elles ne sont plus que 80 survivantes à la faim, à la soif, au froid, aux maladies, aux coups, aux travaux forcés et aux appels interminables.
La libération
Malade du typhus puis de la tuberculose, elle est rapatriée par la Croix Rouge suédoise le 25 avril 1945.
Le retour à la vie
Elle retrouve à paris son fiancé déporté à Dachau, se marie et donne naissance à deux enfants.
Elle travaille dans une agence de voyages.
Sous-lieutenant [...]