Marcel COURIOL – (45405 ?)
Marcel, Marius, Couriol naît le 18 octobre 1921 à Sainte-Christine (Puy-de-Dôme – 63)au lieu-dit Montaligère à Sainte-Christine (Puy-de-Dôme – 63), chez ses parents, Pierre Jean-Marie Couriol, 30 ans, agriculteur, et Marie-Louise Chomard, 30 ans, son épouse. Marcel a deux sœurs aînées : Marie Odette, née en 1916, et Lucienne, née en 1918.
Soldat de 2e classe au 139e régiment d’infanterie, leur père a été blessé par obus dès le 26 août 1914 au combat de Doncières, subissant une commotion du labyrinthe (cavités sinueuses de l’oreille interne), occasionnant une « audition presque nulle, surtout à gauche et diminuée à droite ». Plus tard, la commission spéciale de réforme lui attribuera une pension d’invalidité de 50 % pour surdité complète de l’oreille gauche et hyperacousie de l’oreille droite.
Au printemps 1926, la famille est installée au 40, rue de Joinville à Paris 19e, à l’angle de l’avenue de Flandre et près de la station de métro Crimée. Le père est employé à la préfecture de la Seine et/ou agent des perceptions municipales.
À partir de 1935, Marcel Couriol est étudiant au lycée Voltaire.
Au moment de son arrestation, il habite toujours chez ses parents. Il est célibataire (il a 19 ans).
Avant-guerre, s’il est « sympathisant de la philosophie communiste », il n’est pas membre des Jeunesses communistes.
En mars 1940, durant la “drôle de guerre”, il adhère au Centre laïque des Auberges de la Jeunesse.
En septembre suivant, sous l’Occupation, « Fernand », un étudiant peut-être entrevu au lycée Voltaire mais surtout connu comme “ajiste”, vient le voir chez lui pour lui demander s’il s’intéresse toujours aux questions politiques. Sur sa réponse positive, celui-ci lui donne rendez-vous quelques jours plus tard au métro Goncourt, où il lui remet un paquet contenant une dizaine [...]