Antoine CORGIATTI – (45397 ?)
Antoine, Dominique, Corgiatti naît le 16 mai 1895 à La Londe-les-Maures, 10 km à l’est de Hyères (Var), fils de Pierre Corgiatti et Catherine Massa Bove. Bien que né en France, il a la nationalité de ses parents italiens. Il a un frère plus jeune, Pierre, qui lui a la nationalité française de naissance, et trois sœurs : Marguerite, Thérèse et Caroline.
À partir du 7 avril 1910, il habite à Jarny, dans le bassin de Briey (Meurthe-et-Moselle – 54), qu’il semble quitter au moment de la déclaration de guerre le 1er août 1914.
En effet, toute la famille part en Italie, à Corio où est né le père. Antoine travaille dans une usine de drap. Puis, il est appelé au service militaire par les autorités italiennes.
Il revient à Jarny à la fin mars 1919 pour travailler comme boiseur-mineur à la mine de fer de Droitaumont.
Le 14 novembre 1925 à Jarny, Antoine Corgiatti épouse Fernande, Jeanne, Pierson, née le 14 avril 1894 à Commercy (Meuse). En 1931, ils n’ont pas d’enfant, mais Antoine héberge sa mère, son père étant décédé. Ils habitent dans une cité des mines de Droitaumont.
Antoine Corgiatti, dit “Napo”, est militant syndical.
Le 28 septembre 1931, le préfet de Meurthe-et-Moselle donne un avis favorable à la naturalisation française d’Antoine Corgiatti.
En juillet 1941, celui-ci subit plusieurs jours d’internement administratif.
Dans la nuit du 4 au 5 février 1942, un groupe de résistance communiste mène une action de sabotage contre le transformateur électrique de l’usine sidérurgique d’Auboué qui alimente également dix-sept mines de fer du Pays de Briey. Visant une des sources d’acier de l’industrie de guerre allemande (Hitler lui-même s’en préoccupe), l’opération déclenche dans le département plusieurs vagues d’arrestations pour enquête et représailles qui concerneront des dizaines de futurs “45000”.
Son [...]