Jules DUBRULLE – (45490 ?)
Jules Dubrulle naît le 17 octobre 1897 au 43, rue Dubois à Armentières – Cité de la toile, à la frontière belge – (Nord – 59), chez ses parents, Augustin Dubrulle, 40 ans, tisseur, et Adélaïde Julie Hélin, son épouse, 35 ans. En 1906, la famille habite toujours à la même adresse. Le père est alors tisseur chez Mathieu. Jules a alors quatre frères plus âgés : Jean-Baptiste, né en 1883, reconnu lors du mariage, tisseur chez Decherf, Alfred, né en 1891, tisseur chez Hurtut (?), Alphonse, né en 1895, et Victor, né en 1896.
Pendant un temps, Jules Dubrulle habite à Aubry, près de Valenciennes (59) [1], travaillant comme employé de commerce.
Le 9 janvier 1916, Jules Dubrulle est mobilisé comme soldat de 2e classe au 43e régiment d’infanterie. Son unité part “aux armées” le 27 juillet. Le 3 février 1917, il est intoxiqué par les gaz de combat. Le 22 mai suivant, il passe au 110e R.I. Le 9 octobre, à la ferme des Lances, il est blessé par des éclats d’obus lui occasionnant un plaie pénétrante à la cuisse gauche. Il est évacué. Le 13 octobre, il est admis à l’hôpital mixte d’Abbeville (Somme). Le 29 novembre, il est dirigé vers l’hôpital n° 107 de Saint-Brieuc. Il en sort le 19 janvier 1918 pour une convalescence d’un mois. Le 3 juin 1918, il passe au 128e R.I. Le 10 septembre 1919, il est envoyé en congé illimité, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire au 24, rue Courcelle à Aubry.
Le 30 septembre 1919 à la mairie de à Nanteuil-le-Haudouin (Oise – 60), il épouse Aimée Carré, née en 1897 à Rumilly-en-Cambrésis (59). Ils ont deux enfants : Marcelle, née en 1918, et Jules, né en 1922, [...]