René JODON – (45688 ?)
IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.René, Alfred, Jodon naît le 7 décembre 1908 à Boulogne-sur-Seine [1] (Seine / Hauts-de-Seine – 92), chez ses parents, Alcide Jodon, 40 ans, cocher, et Marie-Augustine Soliveau, son épouse, 33 ans, domiciliés au 126, rue de Paris.
De la classe 1928, 4e contingent, René Jodon est affecté le 15 octobre 1929 au 373e régiment d’artillerie lourde sur voie ferrée (RALVF), à Châlons-sur-Marne (Marne), afin d’y accomplir son service militaire comme soldat de 2e classe. Il est démobilisé deux ans plus tard.
Pendant un temps, René Jodon travaille comme cimentier.
Le 2 février 1935, à Rueil-Malmaison, il se marie avec Liliane Leclerc, née le 24 août 1916 à Bernay (Eure), journalière. Ils auront un fils, Daniel, né le 23 juillet 1937 à Saint-Cloud (Seine-et-Oise / Hauts-de-Seine).
À partir de juillet 1937 et jusqu’à l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 4, avenue Alexandre-Maistrasse à Suresnes [1] (92).
René Jodon est chaudronnier en cuivre, longtemps établi comme artisan, avant d’entrer en usine (manœuvre).
Il adhère au syndicat CGT en octobre 1939 et y reste jusqu’à la déclaration de guerre, sans y exercer aucune fonction particulière. Ultérieurement, le secrétaire de la section de Suresnes du Parti communiste certifiera que René Jodon en est membre.
Lors de la mobilisation de 1939, René Jodon est rappelé à l’activité militaire au 373e RALVF qu’il rejoint à Châteauroux. Le 15 décembre, il est affecté spécial à l’usine d’aviation Aivaz, sise 35, rue de la Tuilerie à Suresnes.
Le 3 octobre 1940, il est arrêté par des policiers français du commissariat de la circonscription de Puteaux, à la suite d’une distribution de tracts sur le marché de Suresnes le 25 août 1940 (“affaire Dubrulle, Cazaud, Pages, Ott, Giraud, Quinton, [...]