Julien MASSÉ – (45857 ?)
Julien, François, Marie, Massé naît le 10 août 1921 au Kremlin-Bicêtre [1] (Seine / Val-de-Marne – 94), de parents venus du Finistère : François Massé, 25 ans, employé à la Compagnie de l’Air (ou Compagnie des Eaux ?) à Arcueil, et Marie Vaillant, 27 ans. Julien Massé a deux frères et une sœur plus jeunes : Charlemagne, né en 1927, Simone, née en 1928, et François, né en 1930.
Le 8 avril 1915, son père a été mobilisé dans un régiment d’infanterie, avant de passer à l’infanterie coloniale au Maroc en février 1918 ; il sera membre de l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC). Démobilisé le 24 septembre 1919, il est venu très rapidement en région parisienne : le 6 décembre suivant, il résidait en hôtel au 156, avenue de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre (94).
En mars 1922, la famille habite au 70, rue de la Pompe à Villejuif (94). En juillet 1927, elle est installée au 17, voie Boieldieu à Vitry-sur-Seine [1] (94), dans un petit pavillon dont les parents sont propriétaires
Au moment de son arrestation, Julien Massé habite toujours chez eux.
Célibataire, il est manœuvre, employé chez Morin (?), au 128, rue d’Alésia à Paris 14e.
En 1935, il adhère aux Jeunesses communistes (JC), militant dans le groupe du coteau des Malassis.
En 1938, il est adhérent à l’aéroclub des Aiglons d’Ivry, dont le siège est au 40, rue Marat à Ivry-sur-Seine. Son père est alors cantonnier dans cette commune.
De septembre 1939 à fin avril 1941, Julien Massé travaillerait dans une usine de tréfilerie de la banlieue sud.
Après l’interdiction des organisations communistes et sous l’occupation, il reste actif au sein des JC clandestines. En mars et avril 1941, il participe à la distribution de tracts et au collage de papillons à Vitry.
Le 1er mai 1941, il [...]