René MAROTEAUX – 45837
René, Marcel, Maroteaux naît le 27 janvier 1922 à Puteaux [1] (Seine / Hauts-de-Seine – 92), fils de Lucien Maroteaux et d’Alice Ramaget.
Au moment de son arrestation, il est domicilié au 29, rue Cartault à Puteaux. Il est célibataire (il a alors 18 ans…).
Puteaux. Groupe Nord des HBM de la rue Cartault.
Carte postale oblitérée en 1934. Coll. Mémoire Vive.Le 30 mai 1937, René Maroteaux est embauché aux Établissements Talbot aviation, comme petite-main fraiseur, travaillant pour la Défense nationale à partir de la déclaration de guerre de septembre 1939 et gardant son emploi jusqu’au 10 juin 1940 (débâcle et exode).
Le 11 septembre 1940, René Maroteaux, Georges Capliez, Pierre Bourneix fils, et trois autres jeunes militants de Suresnes et Puteaux sont arrêtés par la police française et écroués à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e) pour « propagande communiste clandestine ». Ils sont probablement libérés peu de temps après sur décision des autorités allemandes.
Le 9 novembre, sur instruction des Renseignements généraux, le préfet de police de Paris signe un arrêté ordonnant l’internement administratif de René Maroteau. Il est conduit le jour-même au camp français d’Aincourt (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), « centre de séjour surveillé » créé en octobre 1940 dans les bâtiments réquisitionnés d’un sanatorium isolé en forêt.
Aincourt. Le sanatorium de la Bucaille. Au premier plan,
le pavillon qui fut transformé en camp d’internement.
Carte postale oblitérée en 1958. Coll. Mémoire Vive.Comme Pierre Bourneix, René Maroteaux est assigné au “dortoir des jeunes” (“DJ”), ancien réfectoire réaffecté à cet usage pour cause de surpopulation dans le bâtiment.
Sanatorium de la Bucaille à Aincourt.
Une salle de réfectoire. Peut-être celle du bâtiment
où se trouvent les communistes internés et qui
– vidé de ses tables – deviendra le dortoir des jeunes.
Carte postale. Collection Mémoire Vive.Le 6 mars 1941, sur le formulaire [...]