Jean MONIOTTE – (45886 ?)
Jean, Frédéric, Edmond, Moniotte naît le 31 décembre 1921 à Creil (Oise), fils de de Léon, Joseph, Moniotte, 30 ans, affuteur-outilleur, et de Blanche, Eugénie, Collin, 32 ans.
À la mi-juin 1936, l’armée classe son père “affecté spécial” en qualité d’affuteur au titre des anciens Établissements Hotchkiss et Compagnie, au 50 quai Michelet à Levallois-Perret (Seine / Hauts-de-Seine – 92).
Du 15 novembre 1936 au 15 juin 1937, Jean Moniotte, âgé de seize ans, est employé dans la boulangerie-pâtisserie de Raymond Devynck, sise au 18, rue de l’Exploitation, à Paris 7e.
Au cours de l’année 1936, la famille vient habiter au 35, boulevard Voltaire à Asnières-sur-Seine [1] (92).
De juin 1938 à juin 1939, Jean Moniotte est employé chez un commerçant de Colombes (92), au 52 avenue d’Argenteuil.
Du 13 juillet 1939 au 1er novembre 1940, il travaille comme affuteur aux Constructions mécaniques d’Asnières (société Houvet-Roveda), sise au 4, rue du Potager à Asnières. Par la suite, il travaille peut-être aux Établissements Hotchkiss à Levallois-Perret (92).
Au moment de son arrestation, Jean Moniotte est domicilié chez ses parents. Il est célibataire. Selon la police, « le milieu dans lequel il vit [n’est pas] empreint de l’esprit soviétique ».
Du 24 mars au 13 septembre 1941, sous l’Occupation, Jean Moniotte part travailler en Allemagne avec son père. Revenu en France lors d’une permission, il doit y retourner le 22 octobre, mais, sa mère étant gravement malade, il ajourne son départ. Dans cette période, il adhère au Parti communiste clandestin, commençant à distribuer des tracts. Un rapport ultérieur de police indiquera que, selon « son entourage », il doit « à l’insu de ses parents, avoir de mauvaises relations ».
Le 10 novembre 1941, sur le quai de Clichy, à l’angle du pont d’Asnières, il est [...]