François PEYRONIN – (45977 ?)
Francis, Georges, Peyronin naît le 21 novembre 1907 au 16 rue Liancourt à Paris 14e, fils de Joseph Francis Peyronin, 21 ans, chaudronnier, et d’Eugénie Maréchal, 20 ans, raffineuse, son épouse, domiciliés au 72 rue de Patay (Paris 13e). Parmi les quatre témoins pour la déclaration du nouveau-né à l’état civil… trois sages femmes.
Du 8 octobre 1908 au 25 septembre 1910, son père effectue son service militaire au 102e régiment d’infanterie. Le 3 août 1914, il est rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale, passant au 355e R.I. Le 20 septembre suivant, il est “porté disparu” sur le plateau de Nouvron (Aisne). Déclaré tué à l’ennemi, il est inhumé le 23 octobre sur le plateau de Berny ou Berry. Les combats du 17 au 20 septembre ont occasionné 75 tués connus, 484 blessé et 231 disparus, dont au moins une soixantaine de prisonniers des 17e et 19e compagnies). Le 19 mars 1916, un « secours de 150 » (?] est accordé à sa veuve.
Le 16 juin 1920, Francis Peyronin est adopté par la Nation en vertu d’un jugement rendu par le Tribunal civil de la Seine.
Il commence à travailler comme confiseur.
Le conseil de révision le classe dans la 5e partie de la liste de recrutement de l’année 1927 pour « faiblesse ». Incorporé à compter du 10 mai 1928, il « arrive au corps » le 22 mai. Mais, le 15 juin suivant, la commission de réforme du 30e corps d’armée le réforme définitivement pour « Néphrectomie droite (suite de traumatisme), crises convulsives d’ordre névropathique … ». Il est renvoyé dans ses foyers deux jours plus tard.
Le 1er mars 1930 à Ivry-sur-Seine [1] (Seine / Val-de-Marne – 94), Francis Peyronin épouse [...]