Irina KARCHEWSKA, née Byezeck – 31698

Irina KARCHEWSKA, née Byczeck
(le Livre des Morts d’Auschwitz orthographie Karczneski ou Karczneska)

Irina KARCHEWSKA – 31698
Irina est née le 6 décembre 1899 à Gzichow en Pologne, elle a émigré en France avec son mari dans les années 1924-25.
Le couple tenait un restaurant-épicerie de spécialités polonaises 20, rue Charlemagne, à Paris.
L’arrestation
Le couple est arrêté au domicile, par la Gestapo, le 15 juillet 1942. Il cachait des Polonais qui devaient gagner Londres et il a été dénoncé.
Après être passés par la Santé et par Fresnes, Irina Karchewska est arrivée à Romainville le 30 septembre 1942.
Irina KARCHEWSKA à Romainville
Auschwitz
Elle est morte de la dysenterie, après avoir tenu, malgré son âge et son infirmité (elle boîtait) jusqu’au 30 avril 1943 (le Livre des Morts d’Auschwitz mentionne le 16 mars).
Son mari a été déporté. Il est rentré. Il est mort en 1962 ou 1963.
Sources :
 Charlotte Delbo, Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1965 (réédition 1998), page 145.

Suzanne PIERRE, née Buffard – 31812

Photographiée à Auschwitz-I, le 3 février 1943.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Suzanne Buffard naît le 15 mai 1912 à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-Moselle) dans une famille ouvrière de neuf enfants.

Elle va à l’école jusqu’au certificat d’études, puis travaille dans une usine de tissage.

Peu avant la guerre, Suzanne Buffard se marie avec un forgeron nommé Pierre (nom de famille).

En 1940, son mari est fait prisonnier. Il sera envoyé dans le camp disciplinaire de Rawa-Ruska en Ukraine.

Arrêtée pour des actions patriotiques

Suzanne Pierre n’appartient pas à un réseau de Résistance. Elle est en relation avec un groupe de jeunes qui étaient à la Jeunesse communiste et qui sont sans encadrement. Ces jeunes entreprennent des actions patriotiques de leur propre fait.

Suzanne Pierre fait sauter une écluse seule, abat un poteau télégraphique, toujours seule.

Le 14 juillet 1942, elle lance à la volée, dans les rues de Dombasle, des papillons tricolores de sa propre confection.

Le 11 novembre 1942, le groupe de jeunes, avec Suzanne Pierre, veut marquer l’anniversaire de l’Armistice. Ces jeunes achètent du papier de couleur et élaborent une guirlande tricolore qu’ils accrochent au monument aux morts.

Dombasle-sur-Meurthe. Le monument aux morts de 1914-1918.
Carte postale envoyée en 1935. Collection Mémoire Vive.Les policiers n’ont qu’à faire le tour des commerçants pour établir l’origine des achats. Dans une petite ville de 10 000 habitants, pour la police, il est facile d’identifier les auteurs de cette action patriotique.

Quelques jours plus tard, Suzanne Pierre est arrêtée. Elle est conduite à la prison Charles-III de Nancy, au secret pendant une semaine.

Nancy. La prison Charles III. Carte postale écrite en août 1915.
Collection Mémoire Vive.Le 21 novembre, elle est transférée au camp allemand du Fort de Romainville, situé sur la commune des [...]

Simone MITERNIQUE, née Brunet – (31000 ?)

Simone, Blanche, Julie, Brunet naît le 25 février 1906 à Senonches (Eure-et-Loir – 28), fille de Victor Auguste Brunet, 29 ans, charron-forgeron, et de Laure Broudin, 33 ans, son épouse (accouchée par une sage-femme), domiciliés rue de Launay. Artisan, son père emploie un ouvrier-charron. À sa naissance, Simone à un frère : Roger, Charles, Eugène, né le 5 mai 1902 à Senonches. Puis une sœur cadette, Fabienne, naît le 17 juillet 1907 à Senonches.

Ensuite, le père de famille déménage souvent avec les siens. Au début de l’été 1908, l’armée le recense à Fontaine-Simon (28), au lieu-dit Launay ; il est alors employé de son métier par la laiterie des Patis (Société Hauser Frères et Cie, dont le siège social est situé au 178 rue de Vaugirard, à Paris, disposant d’une chaine de magasins).

À l’automne 1911, les Brunet sont au 2 rue du Château à La Loupe (28). À la fin de l’été 1913, ils sont domiciliés sur la petite commune de La Saucelle (28).

Le 3 août 1914, Victor Brunet est rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale et rejoint le 4e escadron territorial du Train (des équipages). En octobre suivant, il est nommé brigadier maréchal ferrant. Du 8 janvier au 18 février, il est envoyé en Algérie avec le 18e escadron du Train. Le 19 février 1917, il part dans l’Armée d’Orient. Rapatrié le 12 décembre 1918, il reste mobilisé « à l’intérieur » jusqu’au 26 janvier 1919, puis rejoint La Saucelle (28).

Au printemps 1921, la famille habite au lieu-dit La Commanderie à La Saucelle. Victor y est cultivateur (“patron”), aidé par son fils Roger, 19 ans.

En novembre 1925, la famille habite au 15 rue Cavalotti à Paris 18e, où la mère est concierge ; [...]

Marthe MEYNARD, née Brillouet – 31675

Photo anthropométrique prise le 17 mars 1942par le service de l’identité judiciaire. © Archives de la Préfecture de Police (APP), Paris.
Marthe Brioullet naît le 29 mars 1912 à Angoulême (Charente).
La jeunesse
Sa mère décède en 1917. Son père, revenu grand mutilé de la guerre 1914-1918 se remarie : Marthe a une demi-sœur, Paulette, née en 1924.
Marthe va à l’école jusqu’à treize ans, puis travaille à la papeterie Lacroix, à Angoulême [1]. Sa sœur Paulette y travaillera aussi.
L’engagement
En 1934, elle épouse Gaétan Meynard, né le 20 novembre 1907 à Angoulême, également ouvrier chez Lacroix. Ils habitent au 40, rue Fontchaudière à Angoulême, un lotissement de petites maisons dans le faubourg Saint-Cybard, sur la rive droite de la Charente.
Son mari et sa sœur sont des militants communistes.
L’arrestation
Après un coup de filet de la brigade spéciale des renseignements généraux au cours duquel de nombreux documents sont retrouvés dans une cache au 5, avenue Debidour à Paris 19e, le nom et l’adresse de Gaétan Meynard sont connus de la police française.
Le 9 décembre 1941, quand les policiers de la 7e BR de Bordeaux se présentent au domicile du couple, ils y trouvent également Antoine Émorine, dit Tonin, cadre du Parti en charge de la diffusion de la propagande clandestine et qui va régulièrement à Paris rendre compte à Félix Cadras des activités de son secteur. Gaétan et Marthe, qu’il dit connaître depuis juin et chez qui il logeait en pensant qu’il s’agissait d’un abri sûr, sont arrêtés avec lui.
Octave Rabaté, alors responsable politique de la région des Charentes et de Loire-Inférieure du Parti communiste clandestin [2], arrive chez les époux Meynard une demi-heure après l’arrestation, mais quelqu’un, posté à proximité, le [...]

Sophie BRABANDER, née Czeposka – 31694

Photographiée à Auschwitz-I, le 3 février 1943, selon les trois vues anthropométriques de la police allemande. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.
De la Pologne natale à Paris
Sophie Czeposka ou Sievzpowska naît le 4 juillet 1887 à Lublin, dans une famille de la bourgeoisie polonaise. La jeune fille vient à Paris en 1909 pour faire son Droit : si elle était restée en Pologne, elle aurait dû faire ses études dans une université russe, la Pologne étant alors partagée entre l’Autriche-Hongrie, l’Allemagne et la Russie tsariste.
En France, Sophie obtient sa licence et épouse en 1916 son compatriote François Brabander, né le 4 novembre 1887 à Grokhoff, étudiant en médecine qui a quitté son pays pour la même raison.
En 1914, François Brabander s’engage dans l’armée française pour la durée de la guerre.
Après l’armistice de novembre 1918, il se rengage pour la campagne militaire qui doit libérer la Pologne (armée Weygand).
Démobilisé, il termine ses études. Les Brabander obtiennent la nationalité française en 1920.
François et Sophie Brabander ont deux enfants : Hélène, née le 25 mai 1923 à Paris 13e, et Romuald, né le 5 mars 1926 à Paris 15e.
Le docteur Brabander possède un cabinet à Paris ; il en ouvre un autre à Lens (Pas-de-Calais) où il soigne les mineurs polonais.
Resté en contact avec les milieux de l’émigration polonaise en France – celle de 1926 et celle de 1939 -, il est président des Sokół, association sportive et patriotique des Polonais de France, de Belgique et de Hollande, organisée sur le modèle des Sokols tchèques.
En 1939, les Sokols participent en nombre à la constitution de l’Armée polonaise en France, dont la création résulte d’un accord entre le [...]

Hélène BRABANDER – 31695

Photographiée à Auschwitz-I, le 3 février 1943, selon les trois vues anthropométriques de la police allemande. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.
La jeunesse
Hélène naît le 25 mai 1923 à Paris dans une famille d’origine polonaise. Son père, François Brabander, est docteur, sa mère, Sophie Brabander, a une formation juridique. Hélène a un frère cadet, Romuald, né le 5 mars 1926.
Une résistance polonaise en France
La famille Brabander appartient à une organisation de résistants d’origine polonaise en France, POWN (Polska Organizacja Walki o Niepodleglosc – Organisation polonaise de lutte pour l’indépendance), connue sous le nom de réseau Monika.
L’arrestation de toute la famille Brabander
Le 29 septembre 1942, la Gestapo arrête à leur domicile les parents d’Hélène, puis, quelques heures plus tard, leur fils Romuald, seize ans. Ils sont emmenés rue des Saussaies (siège de la Gestapo à Paris), enfermés séparément dans des cellules pendant quelques heures, puis, après un interrogatoire succinct, internés le soir même au fort de Romainville (sur la commune des Lilas, Seine-Saint-Denis). Père et fils sont mis au quartier des hommes. La mère y est enregistrée sous le matricule 832.
Le lendemain Hélène est prise à son tour : elle était resté coucher chez les amis où elle avait dîné et est arrêtée au matin, en rentrant au domicile familial. Elle est aussitôt conduite au Fort de Romainville (matr. 840) où elle retrouve sa mère.
L’unique entrée du Fort de Romainville (Haftlager 122), surplombée par un mirador. © Musée de la résistance nationale (MRN), Champigny-sur-Marne (94).
En novembre, après avoir passé une nuit dans les casemates du fort, le docteur Brabander et Romuald sont transférés au camp de Royallieu à Compiègne (Oise).
Le docteur Brabander [...]

Marguerite CHAVAROC, née Bauché – 31796

Photographiée à Auschwitz-I, le 3 février 1943. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.
Marguerite Bauché naît le 3 octobre 1894 à Hennebont (Morbihan – 56).
À une date restant à préciser, elle se marie avec Louis Chavaroc, né le 1er décembre 1900 à Lorient (56). Tous deux sont de familles modestes.
Son mari réussit à monter une affaire d’électricité automobile à Quimper (Finistère).
Dès le mois d’avril 1941, Louis Chavaroc est un membre très actif du réseau Johnny, qui opère en Bretagne depuis mars et s’occupe principalement de recueillir des informations sur les bateaux de guerre allemands stationnés à Brest. Titulaire d’un Ausweiss – laisser-passer établi par l’administration militaire allemande, Louis Chavaroc s’occupe notamment du transport des émetteurs. Marguerite le seconde en recevant à son bureau les courriers émanant des sources de renseignement. À la suite d’une première vague d’arrestations, le réseau doit abandonner ses points d’émission du Finistère et les transfère à Rennes (voir Alizon).
Le 14 février 1942, le couple Chavaroc est arrêté à Quimper par la Gestapo.
Marguerite passe de la Maison d’arrêt de Rennes à celle de la Santé, à Paris, puis de la Santé à Fresnes – elle est toujours seule en cellule et au secret. Le 6 novembre 1942, elle arrive au fort de Romainville.
Atteinte de dysenterie, Marguerite Chavaroc est admise au Revier.
Elle meurt dans le courant de mars 1943 (le 12, selon le témoignage d’une rescapée).
La déportation de Louis Chavaroc
Comme son femme, il résiste à tous les interrogatoires de la Gestapo et passe près d’un an en prison.
le 24 janvier 1943, par le même convoi que Marguerite, il est déporté vers le KL Sachsenhausen (matricule n° 58300).
Libéré à [...]

Jeanne ALEXANDRE, née Borderie, dite “Muguette” – 31779

À Auschwitz-I, le 3 février 1943. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.
Du Cantal à la Région parisienne
Jeanne Borderie naît le 27 mars 1912 au Chambon par Anglars-de-Salers (Cantal), où ses parents exploitent une petite ferme.
À la mort du père, tué au front au début de la guerre de 1914, la mère, sans ressources, quitte la terre et vient travailler dans une usine de la région parisienne ; Jeanne et sa sœur sont mises en pension dans une institution religieuse de Senlis (Oise).
À quatorze ans, Jeanne entre en apprentissage chez Christofle, à Saint-Denis [1] (Seine-Saint-Denis – 93), sa seule place jusqu’en 1939. Elle y devient contrôleuse d’argenterie.
À une date restant à préciser, elle se marie avec Maurice Alexandre, ajusteur-outilleur de précision dans le même établissement.
Ils sont domiciliés à Eaubonne [2] (Val-d’Oise).
La Résistance
En 1942, Maurice Alexandre, dit « Robert », est responsable technique pour l’Ile-de-France des Francs-Tireurs et Partisans. Il met au point des boites de déraillement pour les chemins de fer et invente une valise explosive, il fabrique également des boites incendiaires, etc. Jeanne transporte des armes, de la dynamite, assure la liaison entre lui et les deux autres responsables (le politique, le militaire) de la région Ile-de-France. Ils ont confié leur fils, qui a trois ans et demi, à la sœur de Jeanne.
L’arrestation
Le 15 décembre 1942, Maurice et Jeanne Alexandre arrivent par des chemins différents à la porte des Lilas, à Paris 20e, où ils ont rendez-vous à 11 heures du matin avec Suzanne Lasne, qui doit leur présenter une camarade de la M.O.I. [3] Ils attendent quelques minutes. Suzanne Lasne ne parait pas. Ils sont sur le point de faire retraite quand des policiers, en [...]

Marie-Louise JOURDAN, née Bonnot – 31665

Photomaton probablement saisià l’occasion d’une perquisition.© Archives de la Préfecture de Police (APP), Paris.
Marie-Louise Bonnot naît le le 27 février 1899. Elle tient une teinturerie à Paris, dans le 18e arrondissement.Son mari, Raoul Jourdan, est typographe.
Marie-Louise aide des Résistants Communistes
Lorsque, en octobre 1941, Lucie Guérin met sa fille Claudine au lycée Victor-Duruy où elle sera interne, Marie-Louise Jourdan devient la correspondante de Claudine Guérin. Puis quand Germaine Pican vient à Paris pour rencontrer son mari, André, qui vit dans la clandestinité, c’est chez Marie-Louise Jourdan qu’a lieu le rendez-vous.
Arrêtée suite à l’affaire Pican-Cadras
Le 15 février 1942, André Pican est arrêté à son domicile de Paris. Il était filé depuis plusieurs jours.
Les policiers l’ont vu aller chez les Jourdan. Ils s’y rendent aussitôt et y trouvent Germaine Pican qui vient précisément d’arriver de province pour voir son mari.
Germaine Pican est arrêtée, ainsi que Marie-Louise, Raoul Jourdan et leur fils âgé de onze ans. Ces deux derniers seront relâchés après vérification.
Photographie anthropométrique prise le 3 février 1942par le service de l’identité judiciaire. © Archives de la Préfecture de Police (APP), Paris.

Photographie anthropométrique prise le 3 février 1942par le service de l’identité judiciaire. © Archives de la Préfecture de Police (APP), Paris
Le surlendemain, au cours d’une perquisition à la teinturerie, les policiers trouvent une lettre que Claudine Guérin avait confiée à Marie-Louise Jourdan pour être remise à André Pican. Ils vont chercher Claudine Guérin au lycée, la confrontent avec André Pican.
Marie-Louise Jourdan a été au dépôt jusqu’au 23 mars 1942, à la Santé, au secret, jusqu’au 24 août 1942, à Romainville jusqu’au départ.
Auschwitz

Photographiée à Auschwitz-I, le 3 février 1943. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection [...]

Yvonne BONNARD – (31627 ?)

Yvonne Bonnard naît le 5 août 1899 à Paris.
Les rescapées (C. Delbo) ont trouvé peu d’information sur sa vie et son itinéraire.
Yvonne Bonnard se marie très jeune. Au moment de son arrestation, elle a une fille mariée et vient juste d’être grand-mère (à 43 ans).
Elle est internée au fort de Romainville le 7 ou le 8 août 1942. Ses compagnes du convoi des “31000” la surnomment “grand-mère Yvonne”.
Auschwitz
Portail du secteur B-Ia du sous-camp de Birkenau (Auschwitz-II) par lequel sont passés les “31000” (accès depuis la rampe de la gare de marchandises et le “camp-souche” d’Auschwitz-I…). © Gilbert Lazaroo, février 2005.
Lors de l’enregistrement, Yvonne Bonnars se déclare sans religion (« Glaubenslos »).
Les rescapées n’ont pas identifié sa photographie parmi celles retrouvées [1], ce qui ne permet pas non plus de connaître avec certitude son numéro matricule.
Yvonne Bonnard tombe dans la boue, un soir après l’appel. Les camarades la portent au Block. Elle meurt dans la nuit, le 7 avril 1943, selon l’acte de décès du camp (le 15 février, d’après le souvenir des rescapées, qui n’ont pas retrouvé sa famille).
Sources :
 Charlotte Delbo, Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1965 (réédition 1998), page 48.  Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 117 (18123/1943).
MÉMOIRE VIVE
(dernière modification, le 1-11-2011)
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous [...]