Henri BOCKEL – 45260
Henri, René, Bockel naît le 2 novembre 1920 à la maternité de l’hôpital Saint-Antoine, Paris 12e, fils d’Eugène Bockel, 35 ans, menuisier, et de Marie Joséphine Duss, 28 ans, son épouse, alors domiciliés au 13 rue Léon Giraud à Paris 19e.
Pendant un temps, Henri Bockel habite au 12, rue Marcel-Sembat à L’Haÿ-les-Roses (Seine / Val-de-Marne – 94) ; chez ses parents ? (à vérifier…).
Du 9 octobre 1935 au 22 janvier 1936, il travaille comme « petite main ajusteur » à la Société anonyme des Avions Hanriot, sise au 1, route d’Orléans à Arcueil (94). Il quitte l’entreprise pendant deux mois par manque de travail, puis est réembauché le 23 mars suivant.
En 1936, l’entreprise est nationalisée et absorbée par la Société nationale des Constructions aéronautiques du Centre (SNCAC), sise 167, rue de Silly à Boulogne-Billancourt. Henri Bockel y travaille comme ajusteur à partir du 17 janvier.
Le 24 août 1940, après les débuts de l’occupation allemande, l’usine CNCAC ferme.
Le 3 décembre suivant, alors âgé de 20 ans, Henri Bockel est arrêté à son domicile par des inspecteurs du commissariat de police de la circonscription de Gentilly dans la même affaire que Jean Paupy, 19 ans, et Roger Jardin, 17 ans, pour actes de propagande communiste et tentative de reconstitution de la cellule dissoute des Jeunesses communistes de L’Haÿ-les-Roses. Robert Prunier et Paul Watel, habitant la commune, sont également arrêtés pour diffusion de L’Humanité clandestine. La perquisition menée au domicile d’Henri Bockel amène la découverte de divers “papillons” et d’un lot important d’exemplaires de L’Humanité du 26 septembre 1940. Les cinq garçons sont conduits au dépôt de la préfecture de police.
Le 5 décembre, inculpés d’infraction au décret-loi du 26 septembre 1939, tous sont placés sous mandat de dépôt, [...]