Joseph SCHNEIDER – 46258
Vers 1936 (?), extrait de la photo ci-dessous.
© Collection Serge Schneider.Joseph, Georges, Schneider naît le 23 avril 1898 à Villerupt (Meurthe-et-Moselle – 54), fils de Michel Schneider, 35 ans, journalier, et de Barbe Feldmann, 32 ans, son épouse, tous deux décédés au moment de son arrestation.
Il est engagé volontaire à la fin de la guerre 1914-1918.
Le 1er octobre 1922, à Rombas (Moselle – 57), Joseph Schneider épouse Marie-Jeanne Reyard, née le 10 janvier 1910 à Nilvange (57). Ils ont trois enfants : Gisèle, née le 7 février 1922 à Rombas (Moselle), Serge né le 25 juillet 1924 à Montais-la-Montagne (57) et Jean né le 18 février 1927 à Auboué (Meurthe-et-Moselle – 54). Pendant un temps, la famille a demeuré à Moineville (54).
Gisèle, Marie-Jeanne, Joseph et Jean Schneider.
© Collection Serge Schneider.Durant les années 1930, Joseph Schneider est chef d’équipe à l’usine métallurgique d’Auboué (Société anonyme des hauts fourneaux et fonderies de Pont-à-Mousson). Il est possible qu’il soit conducteur de locomotive dans l’enceinte de l’usine, car c’est la profession qu’il déclarera lors de son enregistrement à Auschwitz (Lokomotivführer).
Vers 1932, Marie-Jeanne Schneider est victime d’un accident qui lui provoque d’abord une paralysie de la jambe avant de s’étendre progressivement.
Syndiqué à la CGTU, Joseph Schneider devient responsable du syndicat CGT réunifié des métaux d’Auboué (54) début 1937.
Le 1er août 1938, son fils Serge entre en apprentissage dans l’usine comme mécano électricien (il avait de très bons résultats scolaires et aurait souhaité devenir médecin).
Le 15 novembre, avec Charles Jacquet et Julien Rebourg, père de Marceau Rebourg, Joseph Schneider est l’un des six délégués de la fédération des Métaux de Meurthe-et-Moselle au congrès de la CGT réuni à Nantes (Loire-Atlantique) à la suite des décrets-lois promulgués par le président du Conseil, Édouard Daladier. Celui-ci a obtenu les [...]