Marguerite CORRINGER, née Helleringer – 31657
La jeunesse
Marguerite Helleringer naît le 15 juin 1902 à Paris 20e, chez ses parents, Michel Helleringer, 24 ans, lorrain d’origine, et Élisa Pïnck, son épouse, 23 ans, domiciliés au 9, rue des Haies. Son père travaille comme tôlier dans une entreprise de la rue Godefroy-Cavagnac, dans le 11e arrondissement.
Pour gagner sa vie, Marguerite exerce tous les métiers : femme de chambre dans un palace de l’avenue Montaigne, gérante d’un kiosque à journaux dans une gare de banlieue, vendeuse de billets de la loterie nationale…
Le 6 décembre 1919 à Paris 20e, elle se marie avec Nicolas Pinck (un cousin ?).
L’engagement politique
Le 26 mai 1928 à Paris 7e, Marguerite se marie avec Jean-Louis Corringer, né le 8 novembre 1906 à Robert-Espagne (Meuse), graveur sur métal ; il sera graveur sur acier à la fabrique-caroucherie Gaupillat, au 43 bis, rue de Vaugirard dans le bas Meudon.
Militant communiste à partir de 1934, celui-ci devient trésorier de la cellule du Centre à Vigneux-sur-Seine. Élu conseiller municipal en 1935 sur la liste présentée par le Parti communiste dans cette commune, il est désigné comme maire-adjoint. Ils habitent alors au 2, rue du Maréchal Ney.
La Résistance
Dès 1940, le couple participe à la lutte clandestine. Jean Corringer met son appartement parisien, au 54, rue Haxo, à Paris 20e, à la disposition du Parti communiste clandestin. De son côté, Raymond Ballet, employé du métro, lui prête sa chambre au 57 rue de la Jarry à Vincennes. Marguerite partage la vie de son mari, les risques encourus, tout en menant des tâches spécifiques : surveiller le collage des affiches ; se procurer de l’encre pour les ronéos qui impriment les tracts, partant très tôt le matin, inonder les premières rames de métro de liasses d’Humanité.
L’arrestation
Le 28 février [...]