Maurice BASILLE – 45201
Maurice, Pierre, Charles, Basille naît le 9 octobre 1908 à Raffetot (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] – 76), chez ses parents, Hippolyte Basille, 31 ans, employé des chemins de fer, poseur de voies, et Marguerite Dessolle, 24 ans, son épouse, garde-barrière. Lors de l’inscription à l’état civil, du nouveau-né les témoins sont deux employés de chemin de fer. Le 14 janvier 1921, naît son frère Jean.
En 1923, Maurice Basille quitte sa commune natale avec ses parents qui s’installent à Saint-Pierre-le-Viger (76), dont la gare était située sur la ligne Rouen-Dieppe. Il travaille d’abord à la sucrerie de Fontaine-le-Dun (76), commune voisine.
En 1933, il s’établit à Villequier (76) et se fait embaucher comme opérateur à la Standard Oil (Esso), une des raffineries de pétrole implantées sur trois kilomètres le long de la Seine à Port-Jérôme, circonscription du Port de Rouen.
La même année, prenant leur retraite, ses parents s’installent à Montivilliers (76) avec son frère Jean qui poursuit ses études.
Le 1er août 1936, à Montivilliers (76), Maurice Basille se marie avec Marthe Persil, née le 1er juillet 1918 à Villequier (18 ans). Ils ont une fille, Monique, née en 1937.
Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 32, rue Alexandre-André, dans la « cité Standard », à Notre-Dame-de-Gravenchon (76), entre Rouen et Le Havre.
Maurice Basille est l’un des responsables du Parti communiste à Notre-Dame-de-Gravenchon, et figure au “carnet B”, que son frère définit : « Fichier de toutes les personnes ayant des responsabilités au PC ou sympathisants, tel le Comité Amsterdam-Pleyel » [2]. Selon la police, il est trésorier de la cellule locale Tabacka.
En 1938, son frère Jean entre à l’École Normale de Rouen. Il commence à militer avec les étudiants communistes.
Rappelé sous les drapeaux en septembre 1939, Maurice Basille est démobilisé un an plus [...]