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Marcel BESSOT – 45241

Marcel Bessot naît le 8 juin 1920 à Paris 10e (75), fils d’Auguste Bessot, qui est, ou sera, appariteur à l’Hôtel de ville de Paris, et de Germaine Haranger. Marcel a trois frères plus jeunes : Maurice, âgé de 20 ans en juillet 1942, Henri, né le 19 novembre 1923 à Saint-Maxent (Somme), et Roger, 15 ans en 1942.

Célibataire, Marcel Bessot est domicilié chez ses parents au 6, rue Larrey à Paris 5e, dans une cité ouvrière réservée aux familles nombreuses.

Jusqu’à son arrestation, il est employé municipal de la Ville de Paris comme cantonnier auxiliaire.

Le 20 décembre 1940, Marcel Bessot est arrêté par des agents de la préfecture de police avec un jeune apprenti ajusteur de 16 ans alors qu’il colle des “papillons” communistes. Placé sous mandat de dépôt le lendemain, il est inculpé d’infraction au décret du 26 septembre 1939 et mis à la disposition du Parquet de la Seine.

Le samedi 15 mars 1941, la 15e chambre du Tribunal correctionnel de la Seine le condamne à six mois d’emprisonnement. Son père, fonctionnaire bien noté  qui, selon la police, est dévoué à la politique du Maréchal Pétain, a été convoqué à l’audience comme civilement responsable.

Marcel Bessot fait appel. À une date restant à préciser, la Cour d’appel de Paris le confirme le premier jugement.

Cependant, Marcel Bessot semble avoir été libéré le jour du jugement « après avoir signé l’acte de désaveu du Parti communiste et s’être engagé sur l’honneur à cesser dans l’avenir toute activité politique subversive ». Étroitement surveillé par la première section des Renseignements généraux, il semble cesser toute activité. Le 22 octobre 1941 et le 19 mars 1942, des perquisitions effectuées à son domicile restent infructueuses.

Il trouve alors un emploi à [...]

René BESSE – 45240

René, Louis, Besse naît le 14 mai 1923 à Créteil [1] (Seine / Val-de-Marne), fils de Louis Besse, maçon, et de Louise Madranges, son épouse, tous deux venus de Corrèze où leurs parents sont de petits agriculteurs. René voit le jour dans la maison que son père est en train d’achever sur un terrain acheté en commun par sa mère et sa tante, au 42-42 bis, rue Louise à Créteil, à proximité de la Marne, vers le quai du Rancy.

Vers cette époque, son père se met à son compte comme artisan, d’abord en association avec son beau-frère, puis tout seul. Sa mère travaille chez un fabricant de crayons, Marquise.

En 1936, à treize ans, René Besse commence à travailler. Il est imprimeur taille-doucier à la Société des procédés Serge Beaune (SPSB), avenue de Verdun, à Créteil.

Sportif, il est membre de l’équipe de football de l’Union sportive de cette ville (FSGT).

René Besse, accroupi au centre, avec l’équipe
de football de l’Union sportive de Créteil.
© Droits Réservés.René Besse (à droite), footballeur
à l’Union sportive de Créteil.
© Droits Réservés.Son père, auquel il lit L’Humanité Dimanche, est militant syndical. Deux de ses cousins influencent son engagement politique : Jean Vial et François Vigigniac, lequel part combattre en Espagne dans les brigades internationales.

À 15 ans et demi, dans la foulée de la victoire du Front populaire – il a versé sa tirelire comme soutien financier aux ouvriers grévistes -, René Besse adhère aux Jeunesses communistes. Membre du bureau de la JC de Créteil, il milite avec les jeunes Hervy (24 ans en 1939), Le Bihan (18 ans), Mapataud (17 ans) et Méniel (18 ans), de Créteil. Il fréquente aussi des militants plus âgés : Guy Camus, et également Alexandre Guillou, de Bonneuil (94).

Sous l’occupation, il imprime des tracts [...]

Aristide BESSÉ – 45239

Aristide, Louis, Bessé naît le 28 novembre 1889 au lieu-dit Les Tarterets à Essonnes (Seine-et-Oise / Essonne), au domicile de ses parents, Aristide, Alexis, Bessé, 25 ans, ajusteur, et Marie Bryard, son épouse, 22 ans, journalière. Les témoins signant l’acte de naissance sont Louis-Denis Bryard, 53 ans, ajusteur, et Louis-Denis Bryard, 24 ans, papetier.

Le 1er mars 1913, à Paris 15e, Aristide Bessé, fraiseur, se marie avec Jeanne Pfister, 22 ans, bobineuse, tous deux domiciliés au 6 rue Juge.

Mobilisé au cours de la guerre 1914-1918 avec le grade de sergent, il obtient une citation devant les troupes et la Croix de guerre pour son courage. Il est blessé et captif comme prisonnier de guerre pendant quarante-deux mois.

Le 12 décembre 1922, Jeanne met au monde leur fils Paul. Mais leur mariage sera dissous trois ans et demi plus tard, le 30 juin 1926, par un jugement de divorce prononcé par le tribunal de la Seine.

Le 17 septembre 1932 à Fresnes [1] (Seine / Val-de-Marne), Aristide Bessé, 43 ans, épouse Georgette Rayaume, 40 ans, divorcée d’un premier mariage contracté en juillet 1913, alors mécanicienne.

En 1936, le couple habite une maison individuelle au 12, sentier des Vignes, avenue de la République à Fresnes ; ils élèvent Paul, le fils né du premier mariage d’Aristide.

Ils travaillent tous les deux à la Compagnie des compteurs de Montrouge [2], au 1, place des États-Unis (Seine / Hauts-de-Seine) ; lui – qui y reste 28 ans – se déclare comme outilleur et elle comme bobineuse.

Adhérent au Parti communiste vers la fin 1935, Aristide Bessé est élu Conseiller municipal de Fresnes lors des élections partielles des 27 juin et 4 juillet 1937, sur la liste dirigée par Maurice Catinat, 6e sur 27 élus. Il est nommé à la Caisse des Écoles.

À partir [...]

Joseph BESNIER – 45238

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Joseph, Jacques, Émile, Besnier naît le 26 mai 1921 à Trun (Orne), fils de Joseph Besnier, 23 ans, “garde moulin”, et de Solange Dudouit, 18 ans, son épouse.

Fin mars 1926, la petite famille est domiciliée rue de l’Église à Trun, le père est garde moulin chez Dufour, minotier sur la Dives.

Fin avril 1929, Joseph Besnier père déclare être domicilié au moulin de Crocy (Calvados – 14). Début janvier 1930, il habite au 6 avenue Pierre Berthelot à Caen, chez Madame Dijal, qui tient un café-restaurant (?).

Fin mars 1931, Joseph Besnier père déclare habiter route de Rouen à Mondeville, agglomération de Caen (14).

À la mi-mai 1936, Joseph Besnier père est domicilié au 12 rue Dindron à Angers (Maine-et-Loire – 49). En juillet 1938, il habite à Blaison (49).

Au moment de son arrestation, Joseph Besnier fils est domicilié route de Rouen (?). Il est célibataire (il a 21 ans).

Joseph Besnier est cordonnier.

Membre des Jeunesses communistes clandestines, il est arrêté par la police française une première fois en janvier 1941, dans la même affaire qu’André Montagne et Raymond Guillard, de Caen, et condamné à quatre mois de prison pour distribution de tracts communistes.

Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, Joseph Besnier est arrêté à son domicile par la police française. Inscrit comme “communiste” sur une liste d’arrestations exigées par la Feldommandantur 723 de Caen à la suite du deuxième déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Moult-Argences (Airan – 14) [1], il est conduit à la gendarmerie de Mondeville, puis au commissariat central de Caen. Ses deux frères sont arrêtés en même temps.

Le 3 mai, remis aux autorités d’occupation, il est au “petit lycée” où sont rassemblés les otages du Calvados.

Le 4 [...]

Eugène BESNIER – 45237

Eugène, Léon, Charles, Besnier naît le 4 avril 1895 à Méry-Corbon (Calvados – 14), chez ses parents, Georges Besnier, 32 ans, journalier, et Élisa Cingal, 22 ans, journalière. Un an plus tard, lors du recensement de 1906, sa grand-mère Arthémise, 70 ans, vit avec eux. Eugène a alors un frère de deux ans plus âgé, Paul, né le 7 juin 1893.

En 1901, la famille s’est agrandie de Georgette, née 7 juillet 1897, Armande Pauline, née le 14 septembre 1898, Thérèse, née le 17 novembre 1900, et Georges, né le 29 janvier 1901. Le foyer héberge également Augustine Cingal, sœur de la mère, né le 31 mars 1882.

En 1914, ses parents habitent au 7 place de l’Ancienne Halle à Caen (14) ; Eugène loge rue Caïn (?) ; il commence à travailler comme maçon.

Le 9 septembre 1914, Eugène Besnier devance l’appel et s’engage volontairement à la mairie de Caen pour quatre ans. Deux jours plus tard, il incorpore le 6e régiment du Génie comme sapeur de 2e classe. Le 25 septembre 1915, à Tahure (Marne), il est blessé au pied par un éclat d’obus ; évacué, il rentre à la compagnie le 11 janvier 1916. Le 10 avril suivant à Douaumont (Meuse), il est blessé au mollet gauche par un éclat d’obus ; évacué, il rentre au corps le 13 mai. Le 16 avril 1917, devant Troyon (Aisne), il est blessé dans la région frontale par un éclat de bombe ; évacué, il rentre le 20 mai. Le 20 juillet 1917, il passe au 2e régiment du Génie. Le 4 septembre suivant, il part pour Salonique dans l’Armée d’Orient. Le 20 mars 1918, il est évacué, rejoignant la compagnie six jours plus tard. Le 5 [...]

Fernand BESNARD – 45236

Fernand, Gaston, Besnard naît le 12 avril 1901 au lieu-dit rue de Meneuil à Mont [1] (Loir-et-Cher – 41), dans la Sologne viticole à 11 km de Blois, fils de Georges Besnard, né en 1852 à Mont, vigneron, et Eugénie Leclerc, née en 1857. Il a trois frères, Eugène, né 1879, Modeste, né en 1885, Gustave, né en 1889, et une sœur Marie, née le 1er mai 1891.

Petit vigneron, Fernand Besnard ne possède qu’un hectare de terre.

Il est célibataire.

En 1921 et 1922, son incorporation afin d’effectuer le service militaire est ajournée par le conseil de révision pour « faiblesse ». Il est alors signalé comme ayant un visage ovale, un nez rectiligne et une taille d’1 m 75 (plutôt grand pour l’époque). Il sera définitivement exempté en 1928 pour « faiblesse irrémédiable ».

Il adhère au Parti communiste vers 1923 sous l’influence du bûcheron communiste E. Brinas.

Comme Fernand Besnard s’occupe également d’assurances agricoles, il acquiert une certaine influence dans la région.

En 1931 (âgé de 30 ans), avec son camarade Léon Sausse, il est à l’initiative de la cave coopérative de Mont qui est une réussite [1].

À l’époque du Front populaire, Fernand Besnard se montre un militant actif du mouvement Amsterdam-Pleyel et contribue à la constitution de nombreux comités antifascistes à travers le département.

En d’octobre 1937, présenté aux élections cantonales dans le canton d’Ouzouer-le-Marché [3], il obtient 258 voix, soit 17 % des suffrages exprimés.

Une note non datée de Jaudel (?) dit de lui : « Dirigeant doctrinaire, entreprend d’éduquer les jeunes sur la base des œuvres classiques du marxisme. »

Le 10 février 1940, malgré son « insuffisance musculaire », il est « pris bon pour le service auxiliaire » par la commission de réforme de Blois qui ne constate « pas de signes [...]

Georges BERTRAND – 45235

Georges BERTRAND naît le 24 avril 1907 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure / Loire-Atlantique – 44)

À une date restant à préciser, il se marie avec Lucienne. Ils ont cinq enfants, âgés de 14 ans à un an en juin 1942.

Au moment de son arrestation, il est domicilié au 11, rue Bazan, au Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] – 76).

Jusqu’en février 1941, Georges Bertrand est docker sur le port, changeant fréquemment d’employeur.

À partir du 5 février 1941, il trouve du travail comme pompiste à la Compagnie de relèvement de navires Maison Klaguine, sise au 53, rue Guillemard, au Havre.

La police française ne lui connaît aucune activité politique. Il n’a été poursuivi que pour deux délits très mineurs, dont un vol d’œufs en 1919 (à douze ans !).

Le 24 février 1942 au soir, alors qu’il rentre à son domicile, Georges Bertrand est arrêté lors d’une rafle organisée par l’armée d’occupation, pris comme otage à la suite d’un attentat [2] [3].

Il est emprisonné à Rouen, puis interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne [4] (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). Enregistré sous le matricule n° 3894, il est assigné pendant un temps au bâtiment C5, chambre n° 11.

Après son arrestation, son épouse se réfugie à Catigny-par-Noyon (Oise).

Entre fin avril et fin juin 1942, Georges Bertrand est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande, en application d’un ordre de Hitler.

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 [...]

Raoul BERTRAND, dit “Carotte” – (45234 ?)

Droits réservés.Raoul, Alphonse, BERTRAND – dit “Poil de carotte” ou “Carotte” – naît le 11 mai 1905 à Boulogne-(Billancourt) [1] (Hauts-de-Seine – 92), chez ses parents, Raoul, Louis, Bertand, 26 ans, et Érnestine Berthe Lebocq, 25 ans, son épouse, tous deux marchands de vin, alors domiciliés au 19, chaussée du Pont. Son frère Henri y naît 21 juillet 1906.

En avril 1912, la famille habite au 133, rue de Paris à Pantin (Seine / Seine-Saint-Denis). En février 1914, ils sont domiciliés au 47, Grande Rue aux Mureaux (Seine-et-Oise / Yvelines), où le père de famille est débitant de boisson, peut-être également hôtelier. Ayant les pieds plats et atteint de claudication, celui-ci a été exempté de service militaire et n’est pas mobilisé au début de la Première Guerre mondiale. Cependant, il décède chez lui en début d’après-midi le 16 septembre 1914, âgé de 35 ans. Raoul a 9 ans.

En 1924, Raoul Bertrand s’engage volontairement pour trois ans au 1er dépôt des équipages de la Flotte, à Cherbourg, participant à deux ans de campagne en Extrême-Orient sur la canonière Balny. Il est “libéré” avec le grade de quartier-maître mécanicien.

En 1927, âgé de 22 ans, Raoul Bertrand habite avec sa mère au 15 bis, rue Thiers à Colombes [1] (92).

Dans cette période, il est embauché comme ajusteur-outilleur à la Société Alsthom, 223, boulevard de Valmy à Colombes.

Le 26 novembre 1927, à la mairie de Bougival (Seine-et-Oise / Yvelines), il se marie avec Gilberte Louise Tremblay, née le 3 juillet 1908 dans cette ville.

Le 14 septembre 1928, Gilberte Bertrand, met au monde leur fille Gilberte (elle aussi…), Berthe, Louise, née à Colombes.

En juillet 1930, habitant au 4, rue Rouget-de-l’Isle à Colombes, Raoul Bertrand postule (sans suite) pour un emploi de mécanicien aux [...]

Maurice BERTOUILLE – 45233

Maurice, Auguste, Henri, Bertouille naît le 10 mai 1905 à Alençon (Orne – 61), fils de Félix Bertouille et d’Ernestine Boulay, son épouse. Il a une sœur, Andrée.

Le 5 novembre 1938 à Colombes, Maurice Bertouille se marie avec Suzanne Tison, née le 1er octobre 1892 à Alençon, surveillante (à la Maison départementale de Nanterre), veuve d’un premier mariage. Lui-même est alors monteur sur presse (régleur), domicilié au 382, rue de Nanterre (aujourd’hui rue d’Estienne-d’Orves) à Colombes [1] (Hauts-de-Seine – 92), qui est encore son adresse au moment de son arrestation. Le couple n’aura pas d’enfant.

Suite à la déclaration de guerre, Maurice Bertouille est employé comme affecté spécial à la Société d’études et de fabrication de moteurs (SEFM), 169 boulevard du Havre à Colombes et/ou aux établissement Amiot, au 151 du même boulevard, comme régleur sur presse. Après son arrestation, il est déclaré comme riveur.

La police le connaît comme militant communiste entre 1936 et 1939.

Une fiche établie par les Renseignements généraux le désigne comme toujours actif au début de l’occupation, participant à l’activité communiste clandestine, se livrant à la propagande orale etvdistribuant des tracts. Un autre document de police ajoute qu’il a « collaboré très activement à la formation du Comité populaire » « dès le début de l’occupation ».

À l’aube du 5 octobre 1940, Maurice Bertouille est appréhendé à son domicile par la police française lors de la grande vague d’arrestations ciblées organisée dans les départements de la Seine et de la Seine-et-Oise par les préfets du gouvernement de Pétain contre des hommes connus avant guerre pour être des responsables communistes (élus, cadres du PC et de la CGT) ; action menée avec l’accord de l’occupant (« en application du décret du 18 novembre 1939 »). Ils sont regroupés en différents lieux ; pour Maurice Bertouille, ce sera le stade Roland Garros. [...]

Henri BERTON – (45232 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.
Henri, Victor, Berton (parfois orthographié Berthon) naît le 20 juillet 1886 à Secondigny(-en-Gâtine), près de Parthenay (Deux-Sèvres – 79), fils de Jean, Berton, 39 ans, journalier, et d’Irma Bonneau, son épouse, 40 ans.
Pendant un temps, Henri Berton est domicilié à Parthenay (79) et travaille comme boulanger.
Le 17 août 1906, à la mairie de Rochefort (Charente-Maritime), il s’engage volontairement pour cinq ans comme apprenti-marin au 4e dépôt des équipages de la Flotte. Le 12 décembre suivant, il est nommé matelot de 2e classe, boulanger-coq. Le 17 août 1911, à la fin de son engagement, il se retire au 6, rue Thiers, à Rochefort. Le certificat de bonne conduite lui est refusé.
Le 6 janvier 1912 à Rochefort, Henri Berton épouse Marie Mestier.
Le 5 février 1914, l’armée le classe « affecté spécial » des Chemins de fer de l’État en qualité d’homme d’équipe à Chartres (Eure-et-Loir – 28).
Le 1er septembre suivant, mis à disposition de l’autorité militaire, il rentre dans le droit commun et rejoint le 4e dépôt des équipages de la Flotte le 19 septembre. Le 4 avril 1916, il est placé en sursis illimité aux Chemins de fer de État, puis retrouve le statut d’affecté spécial sur son poste de travail le 23 décembre suivant.
En août 1927, il habite au 4, rue des Grandes-Filles-Dieu, à Chartres. Peut-être est-il alors conducteur aux Chemins de fer de l’État.
Au moment de son arrestation, Henri Berton est domicilié au 8, rue de la Grenouillière à Chartres. Il a une fille de 34 ans qui ne vit probablement plus avec lui ; peut-être habite-t-elle au 13, rue du Frou. Il [...]