Eugène NICOT – 45925
Eugène Nicot nait le 14 octobre 1888 au lieu-dit Nouallet sur la commune de Sardent (Creuse – 23), au domicile de ses parents, Silvain Nicot, 32 ans, maçon, et Angélique Thomas, son épouse, 26 ans.
Pendant un temps, Eugène Nicot travaille comme cultivateur.
Le 6 octobre 1909, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 50e régiment d’infanterie afin d’accomplir son service militaire. Le 24 septembre 1911, il est « envoyé dans la disponibilité », titulaire d’un certificat de bonne conduite.
Rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914, Eugène Nicot rejoint deux jours plus tard son unité, le 50e R.I. , caserné à Périgueux. Le régiment part combattre en Belgique, puis fait retraite. Le 4 septembre, avant la bataille de la Marne, Eugène Nicot est admis à l’hôpital de Nogent-le-Rotrou pour fièvre. Vers le 22 octobre, après plusieurs jours de convalescence, il rejoint son unité au front (« aux armées ») en Champagne, dans le secteur de Prosnes. Le 1er mai 1916, il passe au 278e régiment d’infanterie. Le 29 juillet suivant, il est évacué sur les ambulances 14/20 puis 3/12 s.p. 200 pour « crise appendiculaire ». Deux jours plus tard, il rejoint son unité. Le 13 novembre, il est évacué sur l’ambulance 7/21 s.p. 116 pour « coliques appendiculaires », puis dirigé sur l’hôpital de Cayeux(-en-Santerre ?). Quand il en sort, il rejoint son unité sur le front. Le 10 février 1917, il est de nouveau évacué, sur l’ambulance 3/154 s.p. 86, pour « crise appendiculaire » (de violentes douleurs somatiques ?). Le lendemain, il rejoint son unité au front. Le 16 mai 1917, alors que le 278e R.I. vient à peine de s’installer dans les tranchées du secteur du moulin [...]