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Yvette FEUILLET – 31663

Carte postale commémorative éditée après la guerre (recadrée) Collection Mémoire Vive.
Une jeunesse militante
Yvette Feuillet naît le 25 janvier 1920 à Paris 14e, fille d’un boulanger. À dix ans, elle perd son père. Restée seule pour élever ses deux filles, Yvette et Henriette, la mère fait des extras comme cuisinière.
Jeune, Yvette entre en apprentissage dans une usine de lampes électriques, rue Sedaine dans le 11e arrondissement, près de la Bastille. Elle est souffleuse et travaille très dur devant des fours.
En juin 1936, l’usine est en grève. Yvette, est élue déléguée de son atelier et se dépense avec entrain.
Quand se fonde l’Union des jeunes filles de France, en 1937, elle en fait partie et, là aussi, se donne sans mesure. Elle y consacre tout son temps libre.
La famille habite alors au 26, rue des Rosiers, à Paris 4e.
La Résistance
Le 8 octobre 1940, sa sœur Henriette est arrêtée en même temps que Pierre Villon. Selon la préfecture de police « Ginsburger [Pierre Villon] avait pour principale collaboratrice la demoiselle Feuillet chargée de recruter et de rémunérer à raison de 1500 à 2000 francs par mois les agents clandestins du parti. » Henriette est incarcérée à la Maison d’arrêt de la Santé, à Paris 14e.
Dès que la résistance à l’occupant se cristallise, Yvette y participe également. À vingt ans, agent de liaison du comité central clandestin du Front national universitaire, elle mène la vie des “illégaux” : faux papiers, adresse inconnue, pas de domicile fixe. Elle est notamment en contact avec Auguste et Henriette Garnier, laquelle dactylographie des textes que lui transmet Yvette.
Le 2 mars 1942, Yvette Feuillet est arrêtée dans le cadre des filatures policières de l’« affaire Pican-Cadras-Politzer ».
Elle passe [...]

Madeleine, dite “Jacqueline”, ODRU, née DISSOUBRAY – 31660

Madeleine Odru née DISSOUBRAY, dite « Jacqueline », naît le 25 novembre 1917 à Sainte-Marguerite-lès-Aumale, Seine-Inférieure (aujourd’hui Seine-Maritime). Elle grandit à Aumale et à Rouen. Son père est ingénieur agronome.Elle devient institutrice, mais exerce peu de temps.

La Résistance armée dans l’OS

En 1941 elle cesse d’exercer son métier pour se mettre à la disposition de la résistance. Elle fait partie des premières organisations spéciales de sabotage (ce qui deviendra les F.T.P.), du secrétariat de la section communiste de Rouen.

L’arrestation

Elle est arrêtée le 20 février 1942 à Rouen, par les brigades spéciales. Un policier muni d’un “passe” se présente à l’appartement où Madeleine vivait sous un faux nom, au 20, rue Montbret. Elle n’a pas pu soupçonner qu’elle avait affaire à un policier. Le prétendu camarade a posté ses collègues au dehors et Madeleine ainsi que Suzanne Roze sont arrêtées dès qu’elles se sont trouvées ensemble.

Transférée à Paris, enfermée au dépôt de la préfecture de police du 24 février au 23 mars 1942, puis à la maison d’arrêt de La Santé – à la division disciplinaire – sans doute parce qu’elle avait tenté plusieurs fois de fuir.

Le 24 août 1942, Madeleine Dissoubray fait partie d’un groupe transféré au camp allemand du Fort de Romainville. Elle y est inscrite sous le matricule n° 660.

Le 22 janvier 1943, elle est parmi les cent premières femmes otages transférées en camions au camp de Royallieu à Compiègne (leurs fiches individuelles du Fort de Romainville indiquent « 22.1 Nach Compiègne uberstellt » : « transférée à Compiègne le 22.1 »).

Le lendemain, un deuxième groupe de cent-vingt-deux détenues du Fort les y rejoint, auquel s’ajoutent huit prisonnières extraites d’autres lieux de détention (sept de la maison d’arrêt de Fresnes et une du dépôt de la préfecture de police [...]

Marie DUBOIS, née Corot – 31693

Photographiée au fort de Romainville (Haftlager 122).
Droits réservés.Marie Corot naît le 27 février 1890 à Beaune (Côte-d’Or – 21), fille de Jacques Corot, 34 ans, terrassier demeurant à Beaune (Ch. Delbo écrit « tailleur de pierre à Dijon »), célibataire, et de Marie Bailly, 26 ans, célibataire, demeurant avec lui. Le couple se marie le 21 février 1901 à Dijon (21).

Orpheline de bonne heure, Marie est confiée à l’Assistance publique.

Quelques années après avoir quitté l’école communale, elle vient “se placer” dans la région parisienne : cuisinière-serveuse dans un restaurant de Levallois-Perret (Seine / Hauts-de-Seine – 92). En 1922, elle est domiciliée au 30 rue Cavé.

Le 10 avril 1922 à Gennevilliers (92), âgée de 32 ans, elle se marie avec François Eugène Le Corre, 38 ans, veuf depuis 1916, chauffeur, domicilié 86 avenue de Paris. Ils divorceront le 19 mars 1931.

Puis elle se met en ménage avec Lucien Émile Dubois, né le 28 août 1905 à Argenvières (Cher), cantonnier ou forain, et, en 1936, ils prennent un café à Saint-Denis (Seine / Seine-Saint-Denis), au 49, route d’Aubervilliers, à l’angle de la villa Thierry. Marie se déclare comme « marchande de vins ». Ils se marient le 8 avril 1939 ; elle a alors 49 ans, il en a 33.

En juin 1940, Lucien Dubois, mobilisé, est fait prisonnier de guerre.

En 1942, Marie Dubois tient seule le café ; une belle-sœur qui vient parfois l’aider est intriguée par les allées et venues dans  l’établissement, par les commissions que fait Marie Dubois, partant sans dire où elle va avec quelque chose sous son tablier : le café est un rendez-vous de résistants et une “boîte aux lettres”.

Selon la rumeur publique, une voisine la dénonce.

À la fin de septembre 1942, Marie Dubois est arrêtée par [...]

Yvonne BONNARD – (31627 ?)

Yvonne Bonnard naît le 5 août 1899 à Paris.
Les rescapées (C. Delbo) ont trouvé peu d’information sur sa vie et son itinéraire.
Yvonne Bonnard se marie très jeune. Au moment de son arrestation, elle a une fille mariée et vient juste d’être grand-mère (à 43 ans).
Elle est internée au fort de Romainville le 7 ou le 8 août 1942. Ses compagnes du convoi des “31000” la surnomment “grand-mère Yvonne”.
Auschwitz
Portail du secteur B-Ia du sous-camp de Birkenau (Auschwitz-II) par lequel sont passés les “31000” (accès depuis la rampe de la gare de marchandises et le “camp-souche” d’Auschwitz-I…). © Gilbert Lazaroo, février 2005.
Lors de l’enregistrement, Yvonne Bonnars se déclare sans religion (« Glaubenslos »).
Les rescapées n’ont pas identifié sa photographie parmi celles retrouvées [1], ce qui ne permet pas non plus de connaître avec certitude son numéro matricule.
Yvonne Bonnard tombe dans la boue, un soir après l’appel. Les camarades la portent au Block. Elle meurt dans la nuit, le 7 avril 1943, selon l’acte de décès du camp (le 15 février, d’après le souvenir des rescapées, qui n’ont pas retrouvé sa famille).
Sources :
 Charlotte Delbo, Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1965 (réédition 1998), page 48.  Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 117 (18123/1943).
MÉMOIRE VIVE
(dernière modification, le 1-11-2011)
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous [...]

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    Les photographies d’immatriculation des “45000” à Auschwitz

Les photographies d’immatriculation des “45000” à Auschwitz

Les photographies des “45000” ont été prises le 8 juillet 1942, entre 13 heures et une heure du matin lors de la dernière phase de l’enregistrement au camp principal (Auschwitz-I) des otages partis du camp de Compiègne-Royallieu le 6 juillet 1942 : 1170 hommes enregistrés entre les matricules 45157 et 46326....

Présentation du convoi du 24 janvier 1943, dit convoi des 31000

Ce transport, composé 230 femmes, est le seul convoi de résistantes à avoir été dirigé vers Auschwitz-Birkenau. Les autres femmes déportées par mesure de répression étaient envoyées au KL Ravensbrück.

Ces femmes étaient originaires des départements de la zone occupée avant novembre et principalement de villes de plus de 10 000 habitants. 106 d’entre elles, au moins venaient de la région parisienne. La moitié de ces déportées appartenaient à la classe ouvrière, un quart étaient des commerçantes ou des employées, les autres exerçaient une profession libérale ou intellectuelle avant leur arrestation. La plupart d’entre elles (222) avaient été extraites du Fort de Romainville, alors camp de détention allemande.

Sur ces 230 femmes, 85% d’entre elles étaient des résistantes : 119 étaient communistes ou proches du PCF et appartenaient au Front national pour la liberté et l’indépendance de la France. Quelques-unes avaient eu des responsabilités importantes comme Danielle Casanova et Marie-Claude Vaillant-Couturier.  53 d’entre elles au moins ont eu leur mari, compagnon ou fiancé fusillé (Charlotte Delbo, Marie Politzer, Hélène Solomon…), et 8 autres au moins un autre proche exécuté. Quelques-unes étaient des parentes de déportés du convoi du 6 juillet 1942 vers Auschwitz, ou de celui du 24 janvier 1943 vers le KL Sachsenhausen. Le convoi incluait également des résistantes d’autres réseaux et quelques isolées.

À leur arrivée au camp de femmes de Birkenau, le 27 janvier, elles passent le portail en chantant La Marseillaise. Elles sont immatriculées dans la série des « 31000 » du camp, entre les numéros 31625 et 31854.

Les premiers mois passés à Birkenau sont les plus meurtriers, en particulier à cause de l’épidémie de typhus qui sévit dans le camp et des diverses formes « sélection » qui conduisent les plus faibles dans les chambres à gaz. [...]

Les biographies des 31000 (par matricule)

Liste par nom de famille — Liste par prenom — Liste par numéro de matricule — Recherche par formulaire

31625 GABRIELLE PAPILLON épouse de ETHIS
31626 HENRIETTE PIZZOLI née PAPILLON
31629 RENÉE LEGROS épouse de PITIOT
31630 JOSÉPHINE HUDELAINE épouse de HOUDART
31631 JEANNE GUIVARCH épouse de GUYOT
31632 ANGÈLE, MARCELLE GIRARD
31633 LUCIE LABLE épouse de PECHEUX
31634 YVONNE PICARD
31635 VITTORIA NENNI épouse de DAUBEUF
31636 ADRIENNE COSTON épouse de HARDENBERG
31637 JEANNETTE SERRE épouse de LOUIS
31638 DELPHINE JALLAT épouse de PRESSET
31639 MADELEINE DECHAVASSINE
31640 JEANNE THIEBAULT
31641 JAQUELINE QUATREMAIRE
31642 LUCIENNE SERRE épouse de THEVENIN
31643 MADELEINE VAN HYFTE épouse de GALESLOOT PIERRE
31644 MADELEINE DOIRET épouse de PERRIOT
31645 RAYMONDE SALEZ
31646 DENISE ROUCAYROL
31647 ALPHONSINE SEIBERT née GUIARD
31648 LUCIE CACCIA épouse de MANSUY
31650 CHRISTIANE CHARUA épouse de BORRAS
31651 MARIE-JEANNE GANTOU épouse de BAUER
31652 ROSE AMÉLIE LOUISE BLANC
31653 YVONNE VAUDER épouse de BLECH
31654 PAULETTE PARANT épouse de PRUNIERES
31655 DANIELLE PERINI épouse de CASANOVA
31656 CAMILLE CHUAT épouse de CHAMPION
31657 MARGUERITE HELLERINGER épouse de CORRINGER
31658 SIMONE NOYER épouse de DAVID
31659 ALIDA CHARBONNIER épouse de DELASSALE
31660 MADELEINE DISSOUBRAY épouse de ODRU
31661 CHARLOTTE DELBO épouse de DUDACH
31662 YVONNE LACHAUME épouse de EMORINE
31663 YVETTE FEUILLET
31664 CLAUDINE GUERIN
31665 MARIE-LOUISE BONNOT épouse de JOURDAN
31666 MADELEINE GUITTON épouse de LAFFITTE
31667 GISÈLE LUNG épouse de LAGUESSE
31668 MADELEINE PASSOT épouse JEGOUZO, dite Betty
31669 LOUISE AMAND épouse de LAVIGNE
31670 MARCELLE BÉZIAU épouse de LEMASSON
31671 MARIE LESAGE
31672 SIMONE FOUGERE épouse de LOCHE
31673 LOUISE MAGADUR
31674 HENRIETTE CAILLOT épouse de MAUVAIS
31675 MARTHE BRILLOUET épouse de MEYNARD
31676 RENÉE MICHAUX
31677 GISÈLE MOLLET
31678 MADELEINE PLANTEVIGNE épouse de NORMAND
31679 [...]

Les biographies des 31000 (par prénom)

Liste par nom de famille — Liste par prenom — Liste par numéro de matricule — Recherche par formulaire

ADELAIDE HAUTVAL, matricule 31802
ADRIENNE COSTON épouse de HARDENBERG, matricule 31636
AIMÉE GODEFROY épouse de DORIDAT, matricule 31767
ALICE GARDELLE épouse de CAILBAULT, matricule 31738
ALICE LOEB, matricule 31829
ALICE LUMBROSO épouse de VITERBO, matricule 31822
ALICE PARIS épouse de BOULET
ALICE VARAILHON, matricule 31810
ALIDA CHARBONNIER épouse de DELASSALE, matricule 31659
ALPHONSINE SEIBERT née GUIARD, matricule 31647
AMINTHE GUILLON, matricule 31729
ANDRÉE GIGAND, matricule 31845
ANDRÉE TAMISÉ, matricule 31714
ANGÈLE MERCIER, matricule 31851
ANGELE DENONNE épouse de LEDUC, matricule 31841
ANGELE, MARCELLE GIRARD, matricule 31632
ANNA KARPEN épouse de JACQUAT, matricule 31827
ANNA NIZINSKA, matricule 31702
ANNA SABOT née GRIES, matricule 31713
ANNE RIFFAUD épouse de RICHON, matricule 31741
ANNE-MARIE BORSCH épouse de OSTROWSKA, matricule 31801
ANNE-MARIE MACHEFAUD épouse de EPAUD , matricule 31724
ANTOINETTE METERREAU épouse de BIBAULT, matricule 31771
ANTOINETTE TRESSARD épouse de BESSEYRE/DELPORTE, matricule 31763
ARMANDE RICHIER – (31846 ?)
AURÉLIE DUDON épouse de DUCROS, matricule 31746
AURORE PICA, matricule 31742
BERTHE LESCURE épouse de LAPEYRADE, matricule 31721
BERTHE, CÉLINA FAYS épouse de SABOURAULT, matricule 31683
CAMILLE CHUAT épouse de CHAMPION, matricule 31656
CHARLOTTE DAURIAT épouse de DECOCK, matricule 31756
CHARLOTTE DELBO épouse de DUDACH, matricule 31661
CHARLOTTE DUPUIS, matricule 31751
CHARLOTTE MERLIN épouse de DOUILLOT, matricule 31762
CHARLOTTE ZANKER épouse de LESCURE, matricule 31733
CHRISTIANE CHARUA épouse de BORRAS, matricule 31650
CLAUDINE GUERIN, matricule 31664
CLAUDINE PINET épouse de BLATEAU, matricule 31737
CONSTANCE RAPPENAU, matricule 31754
DANIELLE PERINI épouse de CASANOVA, matricule 31655
DELPHINE JALLAT épouse de PRESSET, matricule 31638
DENISE CACALY épouse de MORET, matricule 31820
DENISE ROUCAYROL, matricule 31646
ELISABETH DUFOUR épouse de DUPEYRON, matricule 31731
ELISABETH LE PORT, matricule 31786
EMILIA [...]

Les biographies des 31000 (par nom de famille)

Liste par nom de famille — Liste par prenom — Liste par numéro de matricule — Recherche par formulaire

ALIZON MARIE, matricule 31777
ALIZON SIMONE, matricule 31776
ALONSO MARIA, matricule 31778
AMAND LOUISE épouse de LAVIGNE, matricule 31669
BALITEAU EMILIA épouse de KERESIT, matricule 31783
BATTAIS MARGUERITE épouse de STORA, matricule 31805
BERGOEND JEANNE, CLAIRE, EUGÉNIE épouse de GRANDPERRET, matricule 31770
BESKINE EUGÉNIA, matricule 31837
BÉZIAU MARCELLE épouse de LEMASSON, matricule 31670
BLANC ROSE AMELIE LOUISE, matricule 31652
BOINEAU SUZANNE épouse de COSTENTIN, matricule 31765
BOLLEAU HÉLÈNE épouse de ALLAIRE, matricule 31807
BIZARRI JOSÉPHINE épouse de UMIDO, matricule 31848
BONNARD YVONNE épouse de BONNARD
BONNOT MARIE-LOUISE épouse de JOURDAN, matricule 31665
BORDERIE JEANNE épouse de ALEXANDRE, matricule 31779
BORSCH ANNE-MARIE épouse de OSTROWSKA, matricule 31801
BOUCHER MARGUERITE GERMAINE épouse de CHAVAROC, matricule 31796
BRABANDER HÉLENE, matricule 31695
BRILLOUET MARTHE épouse de MEYNARD, matricule 31675
BRUNET SIMONE, BLANCHE, JULIE épouse de MITERNIQUE, matricule 31709
BUFFARD SUZANNE épouse de PIERRE, matricule 31812
BUREAU MARCELLE, matricule 31808
BYEZECK IRINA épouse de KARCHEWSKA, matricule 31698
CACALY DENISE épouse de MORET, matricule 31820
CACCIA LUCIE épouse de MANSUY, matricule 31648
CAILLOT HENRIETTE épouse de MAUVAIS, matricule 31674
CALMELS YVONNE épouse de CARRÉ, matricule 31760
CAMUS OLGA épouse de GODEFROY, matricule 31766
CARDINET MARGUERITE épouse RICHIER, matricule (31840 ?)
CHARLES GERMAINE épouse de CANTELAUBE, matricule 31740
CHAMPION YVETTE épouse de MARIVAL, matricule 31787
CHARBONNIER ALIDA épouse de DELASSALE, matricule 31659
CHARUA CHRISTIANE épouse de BORRAS, matricule 31650
CHUAT CAMILLE épouse de CHAMPION, matricule 31656
CLÉMENT SUZANNE épouse de ROZE, matricule 31681
COROT MARIE épouse de DUBOIS, matricule 31693
COSTON ADRIENNE épouse de HARDENBERG, matricule 31636
COUPET SYLVIANE, matricule 31804
COUTEAU JEANNE, matricule 31772
CRIBIER MARIE-LOUISE épouse de MORIN, matricule 31710
CZEPOSKA [...]

Angel MARTIN – 45844

Angel Martin naît le 3 août 1915 à Bilbao (Espagne), fils cadet de Luis Martin et Angela Rodriguez, son épouse.

En 1916, son père vient d’abord seul en France pour travailler dans des usines d’armement, laissant en Espagne son épouse et ses deux garçons : Louis (Luis), l’aîné, né le 25 avril 1912, et Angel. Puis, il les fait venir un an plus tard. Trois autres enfants naîtront : Aurore, Carmen, née le 13 mars 1920, José, né le 28 avril 1922, et Raymond, né le 20 décembre 1924, tous à Vitry-sur-Seine [1] (Seine / Val-de-Marne).

Luis Martin, le père de famille, loue une maison au 11, avenue Dubois (actuelle avenue Danielle-Casanova) à Vitry. Il loue ou achète un jardin dans les environs de la Ferme de Vitry, afin d’y cultiver des légumes pour la consommation familiale.

En 1927, Luis Martin meurt prématurément d’une maladie d’estomac. Louis, le frère aîné, devient alors chef de famille.

Angel Martin étant asthmatique, les médecins lui conseillent de travailler en plein air.

Il se fait embaucher comme jardinier chez des maraîchers, comme Madame Doriez de mars 1931 au 14 septembre 1939, mais il exercera également d’autres métiers, comme manœuvre, notamment sur le chantier de la centrale Arrighi de Vitry. Ayant une très mauvaise vue, il porte ordinairement des lunettes.

À cause de cette mauvaise vue et de ses problèmes respiratoires, il est exempté du service militaire.

Il est célibataire.

Sans être adhérent du Parti communiste, Angel Martin est membre du Comité de diffusion de L’Humanité (CDH) de Vitry et distribue le journal.

Au cours de la « débâcle » de juin 1940, son frère aîné Louis – ouvrier à la centrale Arrighi avant d’être mobilisé – est fait prisonnier de guerre (envoyé en Prusse orientale, il sera affecté à un travail de maçon). Angel – qui habite le domicile familial [...]