Résultats de la recherche : %s danielle casanova

Danielle Casanova « Au nom de toutes les autres »

Par |15 déc 2015|Travail de mémoire|Commentaires fermés

Danielle CASANOVA, née Vincentella Perini – 31655

La dirigeante des Jeunesses Communistes
Vincentella Perini naît le 9 janvier 1909 à Ajaccio, fille d’Olivier Perini et de Jacinthe Versini, son épouse, instituteurs. Elle vient au monde dans une famille “Républicaine” qui devint par la suite sympathisante du PCF. Elle poursuit ses études secondaires à Ajaccio, puis au collège du Luc (Var) où elle suit l’une de ses professeurs.
Après un bref passage en classe préparatoire, elle s’inscrit à l’école dentaire de Paris. Elle y découvre l’Union fédérale des étudiants, organisation étudiante de gauche à laquelle elle adhère avant d’en devenir responsable. En octobre 1928, Victor Michaut reçoit son adhésion aux Jeunesses communistes (JC).
Vincentella se fait alors appeler “Danielle” et devient très vite secrétaire du groupe de la faculté de médecine. Tout en poursuivant ses études, elle devient, en 1931, membre du bureau régional de la région parisienne de la JC, puis elle rejoint le Comité central du mouvement au VIIe congrès en juin 1932. Elle est élue au bureau du mouvement, lors du congrès extraordinaire d’Ivry-sur-Seine, en février 1934 : elle y est la seule femme.
Elle fait la connaissance dans les cercles d’étudiants corses, d’un étudiant en droit, Laurent Casanova, né le 9 octobre 1906 à Souk-Ahras (Algérie), qu’elle entraîne au Parti Communiste.
Ils se marient en décembre 1933.
En octobre 1935, tout en restant rattachée au bureau de la Fédération des JC, Danielle Casanova est chargée du travail colonial à la section spécialisée du parti et elle participe à la rubrique coloniale de l’Avant-Garde.
En septembre-octobre 1935, elle fait partie de la délégation française au VIe congrès de l’Internationale communiste des jeunes (ICJ) à Moscou et entre au Comité exécutif de l’ICJ.
Face à la très rapide augmentation des effectifs [...]

Liens

     FNDIRP 

FONDATION POUR LA MÉMOIRE DE LA DÉPORTATION

 

 

 

ANACR
AFMD
MUSÉE DE LA RÉSISTANCE NATIONALE

LA RÉSISTANCE À CHATEAUBRIANT

CENTRE EUROPÉEN DU RÉSISTANT DÉPORTÉ

LE MÉMORIAL DE L’INTERNEMENT ET DE LA DÉPORTATION – CAMP DE ROYALLIEU

MÉMORIAL DU MARÉCHAL LECLERC DE HAUTECLOCQUE ET DE LA LIBÉRATION DE PARIS – MUSÉE JEAN MOULIN

MÉMORIAL DE LA SHOAH – CENTRE DE DOCUMENTATION JUIVE CONTEMPORAINE

L’ASSOCIATION FRANCAISE BUCHENWALD-DORA KOMMANDOS

ASSOCIATION POUR LA MÉMOIRE DES CAMPS DE DORA, ELLRICH ET KOMMANDOS

L’AMICALE DES DÉPORTÉS FRANCAIS DU CAMP DE MAUTHAUSEN

L’AMICALE DE NEUENGAMME

L’AMICALE D’ORANIENBURG-SACHSENHAUSEN ET SES KOMMANDOS

ROGER CERRI – COMBATTANT DE GLIÈRES

LA RÉSISTANCE EN GIRONDE

SOUVIENS-TOI

SITE DÉDIÉ À DANIELLE CASANOVA

FONDATION DE LA RÉSISTANCE

1940-1944 DANS LES ARDENNES

SITE DE L’ASSOCIATION DES AMIS DE CHARLOTTE DELBO

MUSÉE DE LA RÉSISTANCE EN LIGNE (1940-1945)

 francine.mayran@gmail.com (artiste peintre)
 

Travail de mémoire

Danielle Casanova « Au nom de toutes les autres »

Les Dossiers de Mémoire Vive

Un premier prix au concours national de la Résistance

et de la Déportation

Les 45000 et les 31000 de l’Essonne (91)

Les 45000 et les 31000 du XIXe arrondissement de Paris

Textes lus à AUSCHWITZ-BIRKENAU juillet 2017

Les Dossiers de Mémoire Vive

                 Cliquer sur l’image des couvertures pour accéder aux dossiers

Dossier n°1

Dossier n°2

 

Dossier n°3

Dossier n°4

 

 

       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Georgette ROSTAING – 31850

Georgette, Louise, Rostaing, née le 7 novembre 1911 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) domiciliée à Ivry, morte à Birkenau le 2 mai 1943.

Auschwitz-I, le 3 février 1943.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Georgette, Louise, Rostaing naît le 7 novembre 1911 à Ivry-sur-Seine [1] (Seine / Val-de-Marne – 94), elle est le fille de Joseph Rostaing, tonnelier aux entrepôts de Bercy, et de son épouse, Georgette, née Hunsicker.

Georgette – “Zézette” pour ses parents – a deux frères, nés à Ivry-sur-Seine : Edmond, né le 20 juillet 1925, partiellement handicapé par une maladie subie pendant son enfance, et Pierre, né le 1er novembre 1923.

La famille habite un immeuble au 39, avenue Jules-Coutant (devenue avenue Danielle-Casanova).

Georgette Rostaing quitte l’école du Petit-Ivry à quatorze ans pour entrer dans les bureaux d’une entreprise de transport (Calberson) installée gare de la Chapelle, à Paris. Malgré son jeune âge, elle est bientôt affectée à la direction du camionnage. En 1933, elle donne naissance à une fille, Pierrette (« Pépée »).

Quand une grève éclate dans son entreprise (en 1936 ?), Georgette n’hésite pas et fait cause commune avec les chauffeurs. Elle met sur pied la solidarité avec les grévistes en mobilisant ses camarades du foyer de l’Union des jeunes filles de France (UJFF) d’Ivry pour organiser une fête à leur profit rapportant 2000 francs de l’époque.

En 1937, étant secrétaire du foyer, elle organise des fêtes, des bals, des concerts, des sorties champêtres, etc. « Juchée sur des talons si hauts qu’ils donnaient le vertige à ceux qui la voyant aller et venir, leste malgré son poids, toujours de bonne humeur, elle était très connue et très populaire à lvry. » (Ch. Delbo) Elle est également secrétaire et de la direction départementale Paris-sud de l’UJFF.

A la fin de l’année 1936, quand Danielle Casanova lance l’appel pour [...]

Olivier SOUEF – 46109

Olivier Souef naît le 26 juin 1921  à la maternité de Port-Royal, 123 boulevard de Port-Royal, Paris 14e, fils d’Antonin Édouard Souef, 32 ans, comptable dans une banque (pendant un temps sympathisant des Croix de feu) et d’Angèle Gaudefroy, 37 ans, son épouse, violoniste (sympathisante communiste), alors mariés depuis deux ans. Olivier a un frère plus jeune, Claude, né le 18 novembre 1922. La famille habite alors au 8 rue Saint-Vincent-de-Paul (Paris 8e).

En février 1925, la famille s’installe dans un lotissement, la villa du Parc, à Athis-Mons (Seine-et-Oise, Essonne). Olivier suit les cours de l’école primaire de cette commune, dans le groupe Pasteur.

Mais les parents se séparent (ils divorceront).

Au recensement du printemps 1931, Angèle, la mère, vit seule avec ses deux fils. En 1932, tous trois emménagent à Paris (en 1935, le père habite au 8 rue de Castiglione à Paris 1er).

Au moment de son arrestation, Olivier Souef habite encore chez sa mère, au 7, rue de Tournon (3e étage, porte gauche) à Paris 6e. Celle-ci est alors chef du petit orchestre du cinéma Éden Palace (dont l’adresse est à vérifier…).

L’année de leur arrivée à Paris, Olivier est admis au lycée Rollin, dans le 9e arrondissement [1].

Il s’engage très jeune dans la vie politique, au lendemain du 6 février 1934, et plus activement au moment du Front Populaire et de la Guerre d’Espagne, adhérant aux Jeunesses communistes en 1936.

D’abord responsable du comité des lycéens antifascistes dans son établissement, il est bientôt à la tête de ce comité pour tous les lycées parisiens. En 1937, il participe à la création de l’organisation Lycéens de Paris, liée à l’Union fédérale étudiante (UFE), proche du Parti communiste. Ses amis – Claude Lalet, Claude Dreyfus, Edgard Nahoum (E. Morin), [...]

Alphonse DOUCET – 45479

Collection Jean Doucet. Droits réservés.Alphonse, Jean-Baptiste, Edmond, Doucet naît le 4 novembre 1914 au Vast (Manche – 50), fils de Jean-Baptiste Doucet, 29 ans, et de Marie-Louise Challe. Son père est tué deux ans et demi plus tard – le 1er juin 1917 – sur le front, à Aubérive-sur-Suippes, 30 km à l’Est de Reims (Marne)

Pendant son service militaire (15-10-1935 – 15-10-1937), Alphonse Doucet est matelot charpentier.

Le 3 octobre 1936, à Équeurdreville, il épouse Georgette Henry. Ils ont trois enfants : Jean, né le 11 février 1937, Fernande, née le 24 avril 1938 et André, né le 15 août 1939 et décédé prématurément le 14 décembre 1940.

Au moment de son arrestation, la famille est domiciliée au 14, rue Victor-Hugo à Équeurdreville [1], à l’ouest de l’agglomération de Cherbourg (50).

Alphonse Doucet est menuisier à l’Arsenal de Cherbourg.

Militant connu, il devient secrétaire des Jeunesses communistes de la Manche en 1939, succédant à Henri Corbin (qui passe au secrétariat régional du Parti communiste).

Après la signature du pacte germano-soviétique, Alphonse Doucet est révoqué de l’Arsenal pour sesopinions politiques. Il est mobilisé jusqu’à l’armistice.

En septembre 1940, il est contacté par André Defrance qui organise la résistance communiste dans ce secteur de la Manche.

Alphonse Doucet est actif au sein du Front national [2] dès sa création en mai 1941, participant aux réunions clandestines, notamment dans le débit de boissons de Marie Lesage [3], rue des Trois Hangars. Il diffuse mots d’ordre et publications.

Dans la nuit du 22 au 23 juin 1941, il est arrêté à son domicile par un détachement de police allemande, venue en voiture particulière (traction-avant Citroên), assisté par la police française ou par un délateur. Dans le cadre de la grande rafle préventive opérée simultanément avec l’attaque allemande contre l’Union Soviétique [4], il est arrêté « sur la base de ses antécédents » [...]

Paul COPIN – 45393

Paul, Marie, Eugène, Olivier, COPIN naît le 9 février 1913 à Saint-Julien-en-Jarez, près de Saint-Étienne (Loire)chez ses parents, Eugène Copin, 30 ans, épicier, et Marie Hélène Augustine Guédon, 24 ans, son épouse, domiciliés au 35 Grande Rue.

Titulaire du Certificat d’études primaires, Paul Copin a une formation de comptable.

En 1936, il est archiviste-documentaliste à l’usine d’aviation Nieuport (au 48-52 boulevard Gallieni, devenue Société nationale de constructions aéronautiques de l’Ouest – SNCAO – en décembre 1936). La police le connaît comme « secrétaire de la cellule Nieuport de la section d’Issy du Parti communiste ».

En août 1938, membre des Jeunesses communistes, Paul Copin est délégué au Congrès international de la Jeunesse pour la paix à New-York, réunissant des organisations de diverses tendances, avec notamment Danielle Casanova, Léo Figuères, Raymond Guyot.

En 1939, et jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié au 5, square du Var à Paris 20e ; une autre source indique rue de Paris à Vincennes [1] (Seine / Val-de-Marne), comme son ami Alfred Malleret. Il est célibataire. Il se déclare alors comme ajusteur.

En août 1938, membre des Jeunesses communistes, Paul Copin est délégué au Congrès international de la Jeunesse pour la paix à New-York, réunissant des organisations de diverses tendances, avec notamment Danielle Casanova, Léo Figuères, Raymond Guyot.

Pendant la “drôle de guerre”, il se voit retirer son affectation spéciale (à l’usine où il travaille ?), selon André Tollet. Lors de son arrestation, il est déclaré comme manœuvre.

Sous l’occupation, il est un des responsables des Jeunesses communistes clandestines.

Le 30 avril 1941, il est arrêté à Arcueil (94), par des agents du commissariat de la circonscription de Gentilly, pour distribution de tracts clandestins de La Vie Ouvrière (journal de la CGT) appelant à manifester le 1er mai, avec Georges et Marthe Rudolf [...]

Marie-Claude VAILLANT-COUTURIER, née Vogel – 31685

La responsable des Jeunesses Communistes
Marie-Claude Vogel naît le 3 novembre 1912 à Paris ; elle est l’aînée des enfants de Lucien Vogel et de Cosette de Brunhoff, appartenant à une famille protestante qui a soutenu le capitaine Dreyfus. Ses parents dirigent des revues culturelles ou consacrées aux loisirs. Son père membre de la SFIO, il se prononce en 1920 pour l’adhésion à la IIIe Internationale. Par ailleurs, en tant qu’éditeur, il crée le magazine Vu en 1928.
L’engagement contre le nazisme
Marie-Claude Vogel choisit d’être reporter-photographe.
En 1934 , elle adhère à la Jeunesse communiste et participe à la fondation, en 1936 de l’Union des jeunes filles de France. Par ailleurs également en 1934, Marie-Claude adhère à l’Association des Écrivains et Artistes révolutionnaires.
En septembre 1937, quelques semaines avant la mort subite de celui-ci, elle épouse Paul Vaillant-Couturier, rédacteur en chef de L’Humanité, dont elle est la compagne depuis 1934.
Elle entre en 1938 au service photo de L’Humanité ; elle en prend ensuite la responsabilité, et côtoie alors Gabriel Péri.
Le Nazisme, Marie-Claude en a eu l’expérience puisqu’elle l’a vu naître lors de longs séjours en Allemagne avec son père, journaliste d’origine alsacienne. Dès 1932, en assistant à un meeting d’Hitler, elle mesure la violence extrême de sa propagande et son impact sur les citoyens allemands.
Parlant couramment l’allemand et attachée à la revue Vu comme photographe, elle participe à une enquête journalistique in-situ sur la montée du nazisme en Allemagne. C’est lors de ce voyage en 1933, deux mois après l’accession d’Hitler au pouvoir, qu’elle réalise clandestinement les clichés des camps d’Oranienburg et de Dachau publiés dès son retour en France. Elle effectue également quelques reportages pour Regards, notamment sur les Brigades internationales.