Émilia, dite “Léa”, KÉRISIT, née Baliteau – 31783

Émilia Thoreau naît le 30 juillet 1895 à Jaunay-Clan (Vienne), fille de Joséphine Thoreau, âgée de 19 ans, sans profession, domiciliée chez ses parents cultivateurs au hameau de Chincé. Émilia est légitimée le 31 décembre 1900 par le mariage, à Jaunay-Clan, de sa mère avec Jean Baliteau, alors âgé de 24 ans, cultivateur domicilié à Beaumont, commune limitrophe sur le Clain, d’où il est natif. Lors du recensement de 1901, la petite famille est installée au hameau de Moulin-Chapron/Chincé sur la commune de Jaunay, où le père travaille pour un propriétaire agricole. Deux garçons naîtront à Chincé : Georges, le 30 juillet 1901 et René, le 18 octobre 1904.

Émilia Baliteau fréquente l’école jusqu’au terme de ses études primaires.

Un peu plus tard, la famille semble déménager souvent. En octobre 1907, comme réserviste, le père déclare habiter rue de la Lamproie, à Chinon (Indre-et-Loire – 37), puis, en février 1909, à Montbazon (37). En août suivant, il se déclare domicilié à la Vauchère (? un lieu-dit sur le bords de la Vienne ?), à Chinon. En octobre 1911, passé dans l’armée territoriale, il déclare habiter au 6, rue Chanoineau, quartier de La Riche, à Tours. En mai 1912, il demeure place du Commerce (pl. Richelieu), à Amboise (37), et en novembre de la même année, à la villa Beaumont (?, près des casernes ? rue du Plat d’Étain ?), à Saint-Symphorien (37) [1].

Le 7 août 1914, rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale du 1er août, Jean Baliteau, 38 ans, rejoint le 69e régiment territorial d’infanterie. Le 10 septembre 1916, il est cité à l’ordre du 103e régiment d’artillerie lourde : « Excellent soldat, brave et dévoué, a travaillé pendant les préparations d’attaques à organiser [...]

Louise, dite Anaïse (“Nayette”) LAVIGNE – 31669

Photo anthropométrique prise le 9 avril 1942par le service de l’identité judiciaire. © Archives de la Préfecture de Police, Paris.
Louise, dite Anaïse et Nayette, Amand naît le 17 mars 1904 à Iteuil (Vienne), fille d’un employé des abattoirs de Poitiers (86), dans une famille de huit enfants, aux très modestes ressources. Elle passe sa jeunesse à Poitiers dans un milieu pauvre. Elle devient ouvrière dans une usine de chaussures.
Son frère, René Amand, quitte l’école à dix ans et demi, pour devenir boucher, puis métallo.
En octobre 1932 à Poitiers, Louise Amand épouse Marcel, Daniel, Lavigne, né le 4 mai 1907 à Poitiers, électricien. En 1936, celui-ci devient secrétaire d’un syndicat de Poitiers.
La Résistance
Sous l’occupation, le frère de Nayatte, René Amand, membre du parti communiste clandestin, est le premier responsable du Front national [1] à Poitiers.
En juin 1941, quand il est arrêté, le couple Lavigne reprend la relève et la direction du Front national dans la ville (et ils adhèrent au parti communiste).
Ils font évader des résistants emprisonnés au camp de Rouillé.
L’arrestation par une machination policière
Le 25 mars 1942, un homme se présente chez les Lavigne pour passer la ligne de démarcation. Mais le mot de passe est périmé. Nayette, Pour gagner du temps, lui dit que son mari est absent et l’homme s’en va.
Le soir, lorsque Marcel Lavigne rentre à la maison, la police marche dans ses pas. L’homme était un indic. Le couple Lavigne est arrêté.
Après avoir passé trois jours à la Maison d’arrêt de Poitiers, Louise est emmenée à Paris. Elle reste quelques temps au dépôt de la préfecture de police, puis est emprisonnée au quartier allemand de la Maison d’arrêt de la [...]

Maria ALONSO, “Josée” – 31778

Maria Ramona Alonso naît le 20 août 1910 à Santa-Fé de Mondujar (province d’Alméria, Andalousie, Espagne), fille d’Antonio et Maria Alonso (née Fernandez ?). Elle est âgée de quatre ans quand ses parents quittent l’Espagne pour venir à Paris ; le père y devient peut-être garçon de café (?).

Pendant un temps, la famille est domiciliée au 11 ou 91 rue Tiquetonne, dans le 2e arrondissement. À la rentrée de l’automne 1916, Maria entre au cours préparatoire de l’école communale de filles située au n° 23 de cette rue ; elle la quitte en avril 1917 : « enfant docile, exacte, bien tenue, très appliquée ; commençait à se faire comprendre en français ».

Début 1929, elle habite chez ses parents 9 rue du Pré-Long, à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne). Son père est alors marchand de primeurs ; son frère, Joseph, dit “Jo”, est employé de commerce (plus tard, il sera marié à Paulette Bitterolf).

Le 16 février 1929 à la mairie de Lagny, âgée de 18 ans et travaillant alors comme couturière, Maria Alonso se marie avec Camille Meunier, 25 ans, employé de la Ville de Paris, domicilié chez sa mère, veuve, au 69 rue des Archives (Paris 3e) ; mariage par lequel elle obtient la nationalité française.

Maria aura deux enfants, âgés de douze et deux ans lors de son arrestation.Maria Alonso suit les cours de l’Assistance publique et obtient son diplôme d’infirmière.

Le 28 juillet 1936, son mariage est dissous par jugement de divorce prononcé par la 18e chambre du Tribunal civil de la Seine.

En avril 1938, elle emménage au 25, rue Orfila à Paris 20e.

Sous l’Occupation, elle est infirmière à l’hôpital Tenon, au 4 rue de la Chine, derrière la mairie du 20e arrondissement, proche du métro [...]

Remise de la médaille Mémoire Vive à Alain Blanchard

A regarder en ligne
17 jan 2014|Non classé|

Intervention de Fernand Devaux (45472)

Assemblée Générale de MV, Nanterre, 1er décembre 2012 A regarder en ligne

Intervention d’Alain Blanchard, Vice-Président du Conseil Général de l’Oise

Assemblée Générale de MV, Nanterre, 1er décembre 2012

Film réalisé par MV

 
Résistance 31000
1ère Partie, film réalisé à partir de témoignages qui
retracent l’engagement des 31000 jusqu’à leur arrivée
à Auschwitz-Birkenau.
 
 
 
 
 
31000 Birkenau
2ème Partie, film réalisé à partir de témoignages qui retracent
leur vie à Auschwitz-Birkenau. 
 
 
 
 
 

 
Les 45000 et les 31000Deux convois de Résistants à AuschwitzTémoignages
Film réalisé à partir de témoignages de rescapés des deux convois recueillis à partir de 1995.Il en existe une version longue d’une durée de 1 heure 18 minutes et une version courte de40 minutes. La version courte peut être utilisée pour introduire un débat que ce soit dans unétablissement scolaire ou avec des associations ou des comités d’entreprise.
 
 

Royallieu-Compiègne, Frontstalag 122

Le camp de Royallieu du Fronstalag 122 – Polizeihaftlager à Compiègne, entre janvier et juillet 1942 ; proposition de restitution d’après diverses vues au sol et aériennes, divers dessins de détenus, ainsi que les plans insérés dans les ouvrages de Poirmeur, de Thomas Fontaine dans L’Impossible oubli, etc.
 

Ci-dessous, détail du plan montrant le “camp des communistes”, ainsi que l’ont désigné les détenus du camp juif et ceux du camp “russe” durant l’hiver 1941-1942.

 

Le complexe concentrationnaire d’Auschwitz

 

Deux témoignages

Les témoignages de René Petitjean et Marie-Elisa Nordmann