Pierre VENDROUX – 46184
Paul (« Paulo »), Pierre, Vendroux naît le 10 novembre 1900 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire – 71), fils de Pierre Vendroux, 31 ans, forgeron, et de Marie Martazier, son épouse, 27 ans, sans profession, domiciliés au 6, rue de la Poudrière.
Le 15 mars 1920, Pierre Vendroux est incorporé comme conducteur de 2e classe au 8e escadron du train auto (140e bataillon), afin d’y accomplir son service militaire. Le 18 mai suivant, il passe au 18e escadron. Le 1er octobre, il passe au 121e escadron. Le 6 janvier 1921, il passe au 19e régiment de tirailleurs algériens. Parti dans les bataillons d’Afrique [?] – campagne « au Levant » comptabilisée du 20 janvier 1921 au 1er mars 1932 -, il connaît les compagnies disciplinaires. Il en revient tatoué [1] de la tête aux pieds, ce qui lui vaudra une certaine considération de la part des kapos et chefs de Block d’Auschwitz. Le 1er mars 1922, il est « envoyé dans la disponibilité », le certificat de bonne conduite lui étant refusé.
Le 17 septembre 1925 à Chalon-sur-Saône, Pierre Vendroux épouse Yvonne Groïss.
Au moment de son arrestation, il est domicilié à Chalon-sur-Saône ; en mai 1931, il habite au 10, rue du Temple.
Pierre Vendroux est ajusteur électricien.
Le 25 septembre 1938, lors de la crise des Sudètes débouchant sur les accords de Munich livrant la Tchécoslovaquie à Hitler, il est rappelé à l’activité militaire et affecté au centre mobilisateur d’infanterie n° 82. Il est renvoyé dans ses foyers le 2 octobre suivant.
Le 24 août 1939, il est de nouveau mobilisé et rejoint deux jours plus tard le 82e régiment régional [?]. Le 18 novembre 1939, il est classé dans l’affectation spéciale aux établissements Vivi-Derousset à Chalon-sur-Saône pour une durée indéterminée. Au printemps 1940, [...]