René BEAULIEU – 45213
René Baulieu naît le 22 décembre 1922 au Perreux-sur-Marne [1] (Seine / Val-de-Marne), il est le fils d’Édouard Beaulieu, élu conseiller municipal de Rosny-sous-Bois (Seine / Seine-Saint-Denis) en 1933 et 1935, et de Christiane Collin, son épouse.
Au moment de son arrestation, René Baulieu est domicilié chez son père, au 39, rue Hussenet à Rosny-sous-Bois.
René Beaulieu a pour ami le jeune Georges Guinchan, qui suivra ses parents à Montreuil-sous-Bois et qu’il retrouvera à Royallieu.Il est ajusteur.
Le 1er août 1940, René Beaulieu est arrêté « pour distribution du journal L’Avant-Garde », avec Faustin (dit Gaston) Jouy, Eugène Omphalius et Albert Rossé, tous de Rosny.
Le 22 octobre, René Beaulieu est placé sous mandat de dépôt ou d’écrou.
Le 8 février 1941, lors d’une audience au cours de laquelle sont jugés 50 militants et militantes communistes (dit « procès des cinquante »), dont dix-sept futurs “45000”, la chambre des mineurs (15e) du Tribunal correctionnel de la Seine condamne René Beaulieu à quatre mois d’emprisonnement. S’il a passé l’intervalle en détention préventive, il est probablement libéré, à la différence de ses camarades qui restent détenus en internement administratif (à vérifier…)
Le 28 avril 1942, René Beaulieu est arrêté à son domicile, comme otage, lors d’une grande vague d’arrestations (397 personnes) organisée par « les autorités d’occupation » dans le département de la Seine et visant majoritairement des militants du Parti communiste clandestin. Les hommes arrêtés sont rapidement conduits au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). René y retrouve son père qui y a été transféré depuis le camp français de Rouillé (Vienne) le 9 février précédent. “Gaston” Jouy est arrivé du même camp le 18 mars. Enfin, Eugène Omphalius les retrouve le 20 mai, venant du camp français de Voves (Eure-et-Loir)…
Entre fin [...]