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Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.

Pierre, Auguste, Demerlé naît le 21 juin 1894 à Chaumont (Haute-Marne – 52) chez ses parents, Charles Demerlé, 29 ans, tourneur sur métaux, et Marie Louise Foulhioux, 20 ans, son épouse, alors domiciliés au 16, boulevard Barotte. La famille s’installe ensuite à Saint-Dizier (52) ; pendant un temps dans la petite rue du Canal, dans le quartier de la Noue – où naissent Jules Antoine, le 25 février 1898, et Roger, le 3 décembre 1899 -, puis (avant début mai 1901) rue François 1er, dans le même quartier – où naissent Marguerite Julie, le 30 septembre 1901, et Antoinette, le 10 mars 1903.

Plus tard, leur père emmène la famille en région parisienne. En 1910, ils habitent au 25 rue des Bas-Rogers, à Suresnes [1] (Seine / Hauts-de-Seine – 92). En 1911, Charles Demerlé est tourneur dans l’usine d’automobiles Charron Limited à Puteaux.

Tout en habitant chez ses parents, Pierre Demerlé commence à travailler comme tourneur sur métaux (comme son père), ou régleur.

Le 25 septembre 1914, Pierre Demerlé est incorporé comme canonnier de 2e classe au 5e régiment d’infanterie à pied. Pendant un temps, il passe au 4e régiment d’artillerie lourde lourde mobile « à tracteurs ». Le 14 juillet 1915, il est détaché du corps (dans l’affectation spéciale ?) au titre de l’entreprise Charron Limited à Puteaux, rejoignant ce poste deux semaines plus tard. Le 27 novembre suivant, il est remis à la disposition de son corps et rejoint le dépôt du 4e R.A.L. Début janvier 1916, il part dans l’Armée française d’Orient avec son unité. Le 12 mai 1917, il est cité à l’ordre de son régiment : « Est allé spontanément sous un bombardement violent secourir un de ses camarades blessé et aider à le transporter à l’abri des obus. » Pour cette action, il reçoit la Croix de Guerre. Du 27 septembre au 26 décembre suivant, Il est à l’arrière du front, probablement en permission. Entre temps, le 4 décembre 1917, il est passé  à une batterie du 83e R.A.L., toujours dans l’Armée d’Orient. Le 13 novembre, il passe au 3e groupe du 288e R.A.L. Le 6 septembre 1918, il est nommé maître-pointeur. Le 9 septembre 1919, il est démobilisé, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire au 135, rue de Verdun [2], à Suresnes, chez sa mère, veuve depuis le 17 août ; Charles Demerlé était décédé à leur domicile, âgé de 54 ans, et Pierre – qui était présent – a déclaré son décès à l’état civil de la mairie de Suresnes.

Démobilisé le 15 avril 1921, son frère Roger habitera avec leur mère jusqu’à la mi-mai 1931.

Le 9 octobre 1920, à Garches (Seine-et-Oise / Hauts-de-Seine), Pierre Demerlé se marie avec Marie Noémie Céline Hébrard, née le 23 juillet 1889 à Issarlès (Ardèche).

En avril 1922, le couple habite à Labbeville (Seine-et-Oise / Val-d’Oise). En décembre 1923, ils s’installent au village de Frouville, commune voisine. En 1926, Pierre est tourneur chez Dubrulle. En 1929, ils se séparent, sans avoir eu d’enfant.

À partir du 15 mai 1930, Pierre Demerlé travaille comme ouvrier-régleur à l’usine Hispano-Suiza, du 148, boulevard de Verdun à Courbevoie (92).

En juin 1931, il est domicilié au 7 rue Ledru-Rollin, à Suresnes ; sa mère habite encore – seule – au 135, rue de Verdun. En mars 1933, Pierre était revenu vivre avec elle. Mais elle décède le 28 juin suivant à l’hôpital Saint-Louis (Paris 10e). En 1936, Pierre Demerlé habite au 135, rue de Verdun avec son « amie » Amélia Métivier, née en 1903 (Charente), et les deux fils de celle-ci, Jean Métivier, né le 3 septembre 1928, et Pierre Vrillaud, né le 8 janvier 1931, tous deux à Paris 8e (probablement dans une clinique ou un hôpital ; Beaujon ?).

En mai 1932, l’armée place Pierre Demerlé sans affectation, tout en le classant dans l’“affectation spéciale” à l’usine Hispano-Suiza, rue Guynemer à Bois-Colombes (92).

Plus tard, et jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié au 11, rue du Vieux-Pont à Courbevoie [1], chez Eugénie Pierronne, née le 24 janvier 1894 à Vendin-le-Viel (Pas-de-Calais), divorcée depuis 1931, avec laquelle il vit maritalement, vérificatrice aux usines Hispano-Suiza depuis le 12 octobre 1928.

Après la mobilisation de septembre 1939, Pierre Demerlé est rappelé à l’activité militaire comme “affecté spécial” à l’usine Hispano-Suiza de Bois-Colombes. À la fin de l’année, ses opinions politiques étant connues par l’encadrement, il fait l’objet de trois avertissement pour « manque d’activité » et « malfaçon ». Le 10 juin 1940, il perd son emploi quand l’usine est évacuée lors de l’Exode ; Eugénie Pierronne subit la même situation deux jours plus tard.

Le 6 juillet suivant, il s’inscrit au fonds de chômage de Courbevoie. Sa compagne devient femme de ménage.

Le 3 février 1941, Pierre Demerlé est embauché comme ouvrier-régleur à la société Air-Équipement, 76 rue des Minimes à Bois-Colombes (92).

Sous l’Occupation, il est actif au sein d’un groupe lié au Parti communiste clandestin, responsable de la propagande dans le 1er secteur de Courbevoie, chargé de pourvoir en matériel d’autres militants.

Dans la soirée du 12 février 1941, à la station de métro Pigalle, Edmond Savenaud, militant d’Argenteuil et ancien brigadiste, ex-secrétaire de la région Paris-Ouest du PCF, est arrêté par des inspecteurs de la 1ère section des brigades spéciales (BS) des renseignements généraux (RG) de la préfecture de police. Sur lui, les policiers trouvent plusieurs documents (une liste ?) permettant d’engager de nouvelles enquêtes et filatures… (Maitron : En janvier et février, quatre-vingt-six militants communistes étaient appréhendés dans la banlieue ouest de la région parisienne : Boulogne-Billancourt, Courbevoie, Colombes, Gennevilliers, Levallois et Puteaux. )

Le 17 février, vers 20 heures, Pierre Demerlé est arrêté au domicile de son amie, où il habite. La perquisition opérée amène la découverte d’« environ deux cents tracts cachés dans un sac à provision dans la cuisine » et de « dix brochures de doctrine communiste dans un tiroir du buffet de la salle à manger » : Les bases théoriques du Communisme et Vers la réalisation du Communisme, de décembre 1940. Les deux camarades qu’il approvisionnait subissent simultanément le même sort. Tous trois sont conduits à la préfecture de police, devant le commissaire André Cougoule, chef de la BS des RG.

Le lendemain, en matinée, c’est au tour de Roger Collignon, de Courbevoie, d’être arrêté à son domicile. Vers midi, deux autres suspects sont interpellés et conduits dans les locaux des RG.

Interrogé « sur les faits », Pierre Demerlé répond :
« Je n’ai jamais été inscrit au Parti communiste ni à un organisme s’y rattachant. Jusqu’à la dissolution du Parti, j’ai été un sympathisant, mais je n’ai jamais manifesté d’activité. Au moment de la dissolution, j’ai estimé que le Parti était victime d’une injustice et c’est alors que j’ai décidé de m’y intéresser activement. Toutefois, c’est à partir de l’exode que j’ai pensé qu’il devenait nécessaire de faire quelque chose. J’ai rencontré quelques camarades de la région de Suresnes, Courbevoie, Puteaux avec lesquels je me suis mis d’accord pour mettre sur pied un petit organisme indépendant de propagande en faveur du Parti communiste.
Dès maintenant, je tiens à dire que je ne communiquerai aucun des noms de ces camarades. Au début, l’un de nous s’est procuré quelques tracts, un par un. Puis la quantité de tracts et de brochures qui nous a été confiée en vue de la diffusion a été plus importante. En dernier lieu, je recevais, pour ma part, quelquefois chaque quinzaine, quelquefois par mois, environ deux cents tracts et une dizaine de brochures. Je ne peux rien dire sur la provenance des tracts, pas plus que sur la façon et par l’intermédiaire de qui ils me parvenaient. »

(notes manuscrites pour l’interrogatoire de Pierre Demerlé)
[…]
Demande. Depuis quand détenez-vous le matériel qui a été trouvé ?
Réponse. Depuis hier dimanche, vers 16 heures.
D. Qui vous a remis ce matériel ?
R. Je suis allé le chercher.
D. À quel endroit ?
R. Sur le quai de Seine.
D. Qui est cet individu ?
R. Je ne le connais pas : c’est la première fois qu’il me pourvoyait.
D. Connaissiez-vous son prédécesseur ?
R. Oui, je l’ai vu deux fois : il y a trois semaines et quinze jours derniers. Mais je ne peux fournir aucune indication sur son nom et son adresse.

Cependant, suite à une nouvelle « interpellation”, Pierre Demerlé donne une description physique de son dernier fournisseur, mentionnant son surnom et sa profession.

Le même jour, à la suite des interrogatoires, les cinq hommes – dont Pierre Demerlé et Roger Collignon – sont inculpés d’infraction aux articles 1 et 3 du décret-loi du 26 septembre 1939, « attendu que [leur activité] avait pour but la diffusion des mots d’ordres de la IIIe internationale communiste ou d’organismes s’y rattachant, par la détention en vue de la diffusion ou de la distribution de tracts et brochures d‘inspiration communiste ». Ils sont conduits au dépôt de la préfecture, à la disposition du procureur de la République. Le sixième est relaxé faute de preuve.

Le 19 février, Pierre Demerlé est écroué à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e). Dans la deuxième quinzaine de mai, il se trouve dans la même cellule de la 13e division que Léon Pêcheux et Albert Vorger-Levant. Ensemble, ils sollicitent leur « mise au régime politique ».

Le 16 mai, Pierre Demerlé est parmi les neuf hommes – dont également Roger Collignon – qui comparaissent devant la 12e chambre du Tribunal correctionnel de la Seine. Pierre Demerlé est condamné à dix mois d’emprisonnement. Il se pourvoit en appel auprès du procureur de la République

Le 7 juillet, il est transféré à la Maison de correction de l’établissement pénitentiaire de Fresnes (Seine / Val-de-Marne) où il reste incarcéré jusqu’au 4 octobre (n° d’écrou “ correction” 9091).

L’établissement pénitentiaire de Fresnes après guerre. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

L’établissement pénitentiaire de Fresnes après guerre.
Carte postale. Collection Mémoire Vive.

À l’expiration de sa peine, le préfet de police de Paris signe un arrêté ordonnant son internement administratif, en application du décret du 18 novembre 1939. Pendant un temps, Pierre Demerlé est consigné au dépôt de la préfecture de police (Conciergerie, sous-sol du Palais de Justice, île de la Cité).

Le 9 octobre 1941, il fait partie des 60 militants communistes (40 détenus venant du dépôt, 20 venant de la caserne des Tourelles) transférés au “centre de séjour surveillé” (CSS) de Rouillé, au sud-ouest de Poitiers (Vienne) ; départ gare d’Austerlitz à 8 h 25, arrivée à Rouillé à 18 h 56.

Le camp de Rouillé, “centre de séjour surveillé”, vu du haut d’un mirador. Date inconnue. Au fond - de l’autre côté de la voie ferrée -, le village. Musée de la Résistance nationale (Champigny-sur-Marne), Fonds Amicale Voves-Rouillé-Châteaubriant. Droits réservés.

Le camp de Rouillé, “centre de séjour surveillé”, vu du haut d’un mirador. Date inconnue.
Au fond – de l’autre côté de la voie ferrée -, le village.
Musée de la Résistance nationale (Champigny-sur-Marne), Fonds Amicale Voves-Rouillé-Châteaubriant. Droits réservés.

Le 22 mai 1942, Pierre Demerlé fait partie d’un groupe de 156 internés de Rouillé – dont 125 seront déportés avec lui – remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci et conduits au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 -Polizeihaftlager).

La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, les six grands bâtiments alignés du quartier C, qui semblent avoir souvent servi au regroupement des internés sélectionnés pour la prochaine déportation. L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas).

La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, les six grands bâtiments alignés du quartier C,
qui semblent avoir souvent servi au regroupement des internés sélectionnés pour la prochaine déportation.
L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas).

Entre fin avril et fin juin 1942, Pierre Demerlé est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits  à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

TransportAquarelle

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Pierre Demerlé est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45452 (sa photo d’immatriculation a été retrouvée et identifiée [2]).

Portail de l’entrée principale d’Auschwitz-I , le « camp souche ».  « Arbeit macht frei » : « Le travail rend libre »  Carte postale. Collection mémoire Vive. Photo : Stanislas Mucha.

Portail de l’entrée principale d’Auschwitz-I , le « camp souche ». « Arbeit macht frei » : « Le travail rend libre »
Carte postale. Collection mémoire Vive. Photo : Stanislas Mucha.

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, Pierre Demerlé est dans la moitié des déportés du convoi ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp.

Pendant un temps, il est assigné au Block 10 a. Le 30 novembre 1942, il est admis au Block 20 de l’hôppital d’Auschwitz-I, réservé aux porteurs de maladies contagieuses, le même jour que Fernand Devaux, Maurice Alexis et René Robin. Il en sort le 16 décembre.

Le Block 20 en 1962. © archives du Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau.

Le Block 20 en 1962. © archives du Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau.

Pierre Demerlé meurt à Auschwitz à une date inconnue [3], probablement avant la mi-mars 1943.

Notes :

[1] Courbevoie : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, cette commune fait partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).

[2] Sa photographie d’immatriculation à Auschwitz a été reconnue par des rescapés lors de la séance d’identification organisée à l’Amicale d’Auschwitz le 10 avril 1948 (bulletin Après Auschwitz, n°21 de mai-juin 1948).

[3] La date de décès inscrite sur les actes d’état civil : Dans les années qui ont suivi la guerre, devant l’impossibilité d’obtenir des dates précises de décès des déportés, mais soucieux d’établir les documentsadministratifs nécessaires pour le versement des pensions aux familles, les services français d’état civil – dont un représentant officiait au ministère des Anciens combattants en se fondant sur diverses sources, parmi lesquelles le témoignage approximatif des rescapés – ont très souvent fixé des dates fictives : le 1er, le 15, le 30, le 31 du mois, voire le jour (et le lieu !) du départ.

Concernant Pierre Demerlé, c’est le 15 septembre 1942 qui a été retenu pour certifier son décès.

Leur inscription sur les registres d’état civil rendant ces dates officielles, certaines ont quelquefois été gravées sur les monuments aux morts.

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 127 et 128, 382 et 401.
- Archives Départementales de la Haute-Marne (AD 52), site internet, archives en ligne : registres paroissiaux et d’état civil, collection départementale, commune de Chaumont, registre des naissances de l’année 1894 (1 E 121/198), acte n° 162 (vue 41/79).
- Archives Départementales des Hauts-de-Seine, site internet, archives en ligne.
- Archives Départementales du Pas-de-Calais, site internet, archives en ligne.
- Archives de Paris : registres matricules du recrutement militaire ; archives du tribunal correctionnel de la Seine, rôle du greffe du 28 mars au 5 juin 1941 (D1u6-5855), et du 5 juin au 22 septembre 1941 (D1u6-5857).
- Archives Départementales du Val-de-Marne : établissement pénitentiaire de Fresnes, registre d’écrou n° 151 “correction hommes” du 20 avril au 7 juillet 1941 (2742w18) ; dossier des détenus “libérés” du 1er au 15-10-1941 (511w23).
- Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), site du Pré-Saint-Gervais : cartons “occupation allemande” (BA 2374) ; dossiers des RG, BS1, “Affaire Demerlé – J. – P. – Collignon – Q. – B.” (GB 53-147) ; dossier individuel de Pierre Demerlé aux RG (77 w 114-12034) ; dossier individuel de Pierre Demerlé au cabinet du préfet (1 W 832-35369).
- Mémorial de la Shoah, Paris, archives du Centre de documentation juive contemporaine (CDJC) : liste XLI-42, n° 64.
- Archives départementales de la Vienne : camp de Rouillé (109W75).
- Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne, Bureau d’information sur les anciens prisonniers (Office for information on former prisonniers) : extrait d’un registre du Block 20, pages 114-115..

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 25-11-2020)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.