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Auschwitz, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.

Émile, Alfred, Charles, Bureau naît le 20 mai 1900 à Paris 18e, chez ses parents, Léon Bureau, 40 ans, cordonnier, et Virginie Leleu, son épouse, 32 ans, domiciliés au 8, cité Marcadet. Il a – au moins – une sœur, Renée, et un frère, Charles.

Le 1er octobre 1912, titulaire du certificat d’études primaires à sa sortie de l’école, Émile Bureau (âgé de douze ans) commence à travailler comme vendeur et coupeur dans des maisons de soieries et rubans.

Au moment du conseil de révision, il habite encore chez ses parents, au 51 rue Léon (Paris 18e).

En 1917, il rencontre Alice Collas. Ayant besoin d’indépendance financière, il se fait embaucher comme manœuvre dans divers entrepôts, en particulier de l’armée américaine venue alors combattre sur le sol français.

Dans cette période, il commence à se constituer en autodidacte une culture philosophique, littéraire et politique, lisant successivement des traités de philosophie élémentaire, la Critique de la raison pure de Kant, des romans philosophiques de Tolstoï, Balzac, des poésies de Victor Hugo, Baudelaire, avant de découvrir Plekhanov, Boukharine, Staline et Lénine.

Le 9 novembre 1918 à Paris 10e, Émile Bureau, 18 ans, « employé de commerce », se marie avec Madeleine Alice Collas, 19 ans, « préparateur en pharmacie », fille d’un directeur d’usine alors mobilisé. Le 20 mars 1919, celle-ci met au monde leur fils Pierre Émile. Mais le couple se séparera en mai 1924, probablement en partie pour divergences politiques, puis divorcera en novembre suivant, jugement rendu par le Tribunal civil d’Auxerre (Yonne) « au profit exclusif du mari » (?).

En novembre 1919, après un mois à l’usine SOMUA  (Société d’Outillage Mécanique et d’Usinage d’Artillerie) de Saint-Ouen, Émile Bureau est reçu en 2e place d’un concours de recrutement des chemins de fer de l’État et, « aidé par le pistonnage d’un oncle et de sa femme », il devient chef de service, employé aux écritures, aux services techniques de la Gare de l’Est. Il travaille ensuite aux gares de Pantin et de Reuilly, où il participe, sans être syndiqué, aux grèves de mars et mai 1920.

Au début de 1920, il adhère au groupe du 18e arrondissement du « petit » Parti communiste éditant Le Communiste et regroupant des anarcho-syndicalistes sympathisants de la révolution russe. Il lit également Le Journal du Peuple.

Le 6 octobre 1920, désigné comme « soutien indispensable de famille », Émile Bureau est incorporé comme musicien sans grade au 5e régiment d’infanterie, à Paris. Il commence à lire L’Humanité, devenu l’organe du parti communiste, section française de l’Internationale communiste créée fin 1920 au congrès de Tours à la suite d’une scission au sein de la SFIO. En octobre 1921, il adhère au Parti communiste dans une permanence où il est reçu par Georges Marrane. Il préside ensuite une réunion du parti en tenue militaire. Le 25 septembre 1922, il est néanmoins « envoyé dans la disponibilité » titulaire d’un certificat de bonne conduite.

À son retour, il ne retrouve pas son emploi aux chemins de fer, conséquence de son activité pendant les grèves, et travaille avec son frère dans des distilleries.

Fin 1923, sur recommandation, il est embauché comme employé de banque à la Société marseillaise de crédit, puis, au début de 1924, à la Banque belge pour l’étranger, comme caissier.

En 1924, Émile Bureau emménage dans une cité immobilière au 221, rue Championnet (Paris 18e) – face au débouché de la petite rue Jacques-Cartier – qui restera son domicile définitif.

Cette même année, il est élu au comité de section du PC du 18e arrondissement, puis, en mai, à son secrétariat, et ensuite secrétaire de la cellule d’entreprise n° 8. Dans L’Humanité du 19 janvier 1924, il publie un article pour le 3e congrès du parti (Lyon, 20-24 janvier), au cours duquel les délégués apprennent le décès de Lénine.

Cette même année, il se lie avec Yvonne Isella, née le 22 juin 1906 à Hollerich (Grand Duché de Luxembourg) – ou à Toul (Meurthe-et-Moselle) ? -, une vendeuse « un peu dactylo ». Il la fait adhérer au 18e rayon communiste de Paris et à la section française du Secours rouge international (SRI), « la Croix-Rouge du peuple », organisation de masse proche du PC pour – entre autres – le soutien aux victimes de la répression (les prisonniers politiques et leurs familles).

Le 29 avril 1924, Émile Bureau est interpellé pour distribution de tracts devant le Crédit Lyonnais, boulevard des Italiens, près de la station de métro Richelieu-Drouot (Paris 2e), et conduit au commissariat de police du quartier Gaillon, mais l’affaire n’a pas de suite judiciaire.

En 1925, il devient secrétaire du 8e rayon de Paris du PC. Appelé au Comité central d’action contre la guerre du Maroc, il est trésorier et secrétaire de l’organisation pendant huit mois.

En avril de cette année, il participe à la grève des banques comme adhérent au Syndicat unitaire des employés de banque et de bourse de la région parisienne (CGTU) en organisant l’aide financière aux grévistes, sa banque n’ayant pas débrayé ; activité qui lui vaut d’être congédié.

Le 28 août suivant, place de l’Opéra, Émile Bureau est arrêté avec Yvonne Isella et neuf autres personnes au cours d’une manifestation organisée par le PC pour protester contre l’exécution de quatre jeunes ouvriers en Pologne. Le 16 septembre 1925, la 12e chambre du tribunal correctionnel de la Seine le condamne à un mois d’emprisonnement pour « violence à agents » ; sa compagne ayant été condamnée, deux semaines plus tôt, à seize jours pour « outrages ». Il est écroué à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e)

De 1926 à 1928, Émile Bureau travaille comme garçon plombier dans de multiples entreprises, avec des interruptions liées à son militantisme.

Du 28 juin au 29 juillet 1927, il effectue une période d’exercices comme réserviste au 129e régiment d’infanterie, à Coëtquidan (Morbihan). Avec un camarade, il organise une manifestation regroupant 250 soldats pour la libération de deux retardataires, épisode relaté avec photo et article dans deux numéros de L’Humanité.

Le 20 août 1927 à Paris 18e, Émile Bureau épouse sa compagne Yvonne Isella, leur fils René étant né le 14 avril précédent.

En août 1928, Émile Bureau est désigné comme secrétaire permanent (appointé) au Secours rouge international, siégeant au 12 avenue Mathurin Moreau. Le 5 août, il est appréhendé lors d’une manifestation à Ivry-sur-Seine, puis relaxé après vérification d’identité

Les 15, 16, 17 et 24 mars 1929, comme adhérent de la cellule des Grandes Carrières du 8e rayon, il est délégué à la conférence parisienne du Parti communiste qui se tient salle Reflut, à Clichy. Le dernier jour, venant y interpeller un « délégué étranger » qui tente de se réfugier dans la salle, la police provoque une bagarre avec les congressistes. À la sortie, les militants narguant les inspecteurs, une seconde bagarre éclate, causant une grave blessure dans les rangs policiers : l’agent Resclon, frappé avec des manches de pioche, mourra dans les jours suivants. La police entre alors en force dans la salle et appréhende les cent vingt-neuf délégués. Comme d’autres – tel Pierre Longhi, de Montreuil -, Émile Bureau est relaxé après vérification d’identité.

Le 21 juillet suivant, Émile Bureau est de nouveau arrêté, avec une douzaine d’autres responsables, à la réunion clandestine du comité central organisée à la Maison du Peuple de Villeneuve-Saint-Georges préparant l’initiative de la « journée rouge » du 1er août, date à laquelle le gouvernement met Paris en état de siège. Transféré à la préfecture de police, dans les locaux de la police judiciaire, isolé, puis au dépôt, Émile Bureau est inculpé de complot contre la sûreté de l’État. Le 23 juillet, il est de nouveau écroué à la Santé sous mandat de dépôt, considéré comme détenu politique. Il y observe plusieurs grèves de la faim par solidarité avec d’autres poursuivis, assiste des cours politiques suivis de débats dans un cercle d’études marxistes et apprend un peu d’allemand. Il est libéré le 15 février 1930, « par suite de main-levée ».

Le 22 avril 1930, il participe à la réunion de la 14e section du SRI qui se tient au 111 rue du Château (Paris 14e), déclarant « qu’à l’occasion du 1er mai, le [SRI] devra montrer qu’il est un organisme de lutte de classe ».

De novembre 1930 à août 1931, il est secrétaire du SRI de la Région lyonnaise. Ensuite, il est appelé à la direction nationale de l’organisation, publiant régulièrement des articles dans son bulletin d’information, La Défense, créé en 1926. Émile Bureau s’occupe particulièrement de la gestion de la trésorerie, mais la police le soupçonne d’y mener une « action clandestine, favorisant le séjour en France de militants révolutionnaires étrangers ou facilitant le départ de ceux recherchés par la police française » et le signale en 1933 comme intermédiaire financier entre le comité international du SRI et les communistes indochinois. Il reçoit sa correspondance militante à la coopérative ouvrière de La Bellevilloise, rue de Ménilmontant.

En juillet 1934, Yvonne Bureau, qui travaille alors dans une banque parisienne, dépose une déclaration de gérance pour un périodique intitulé La Voix des Prisons.

En mai 1935, le Parti communiste présente sans succès Émile Bureau aux élections municipales dans le quartier de Notre-Dame des Champs (Paris 6e).

En 1936, dans l’optique du rassemblement voulu par le Front populaire, les fondateurs de la section française du SRI affirment leur volonté de réunir des gens « de toutes opinions, de croyance et de non-croyance ». L’association change alors de nom et devient le Secours populaire de France et des colonies.

Internationaliste conséquent, Émile Bureau siège également en 1936 au bureau du Centre de liaison des comités pour le statut des immigrés et, en 1937, au conseil d’administration du journal Voce deghi Italiani, quotidien antifasciste de l’Union Populaire Italienne en exil. Il est au comité directeur de l’Entente internationale pour la liberté et la paix en Italie, au comité directeur de l’Association des amis du peuple chinois, au secrétariat du Bureau international pour le respect du droit d’asile, au secrétariat du Comité national de secours aux réfugiés politiques, et au secrétariat du Rassemblement mondial contre le racisme et l’antisémitisme.

En 1937, en compagnie d’Henri Peiffer, Émile Bureau assiste à une conférence donnée par un antifasciste allemand évadé du KL Sachsenhausen, et découvre ainsi l’existence des camps nazis.

En 1938, Yvonne, son épouse, est téléphoniste au quotidien Ce soir, dont le premier numéro est paru le 1er mars 1937. Considéré comme proche du Parti communiste, le journal sera interdit le 25 août 1939, en même temps que L’Humanité et toutes les publications des organisations suspectées de soutenir le pacte germano-soviétique.

Le 28 août 1939, Émile Bureau est rappelé au dépôt du 4e régiment d’infanterie coloniale et part « aux armées » le 4 novembre suivant. En juin 1940, il est fait prisonnier à Montargis (Loiret), puis est libéré en octobre suivant à titre sanitaire.

En octobre 1940, il devient employé de la Société anonyme des industries radio-électrique (SADIR), sise au 11 rue Félix Pyat à Puteaux (Seine / Hauts-de-Seine), où il gère le ravitaillement de la cantine. Il n’exerce alors pas d’activité militante qui puisse être remarquée.

Le 30 novembre 1940, son épouse est interrogée à la suite de l’arrestation par la police française de Gustave Depriester, domicilié au 100 rue d’Amsterdam (Paris 9e), ex-secrétaire de la 18e section de PC et qui fut lui aussi employé au journal Ce Soir, lequel elle déclare être son « ami depuis trois ans » ; « Il n’a jamais reçu personne en ma présence. Il sortait souvent dans la journée, mais jamais le soir ».

Le 22 juin 1941, Émile Bureau est arrêté à son domicile par la police française ou par les « autorités allemandes » (?). Son appartement est perquisitionné sans amener la découverte d’aucun document compromettant. Le 27, il est transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

Le camp militaire de Royallieu en 1956. Au premier plan, en partant de la droite, les huit bâtiments du secteur A : le « camp des communistes ». En arrière-plan, la ville de Compiègne. Carte postale, coll. Mémoire Vive.

Le camp militaire de Royallieu en 1956.
Au premier plan, en partant de la droite, les huit bâtiments du secteur A : le « camp des communistes ».
En arrière-plan, la ville de Compiègne. Carte postale, coll. Mémoire Vive.

Entre fin avril et fin juin 1942, Émile Bureau est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

TransportAquarelle

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Émile Bureau est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45311 (sa photo d’immatriculation a été retrouvée).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

© Mémoire Vive 2017.

© Mémoire Vive 2017.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib (le premier créé).

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, une moitié des déportés du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp. Aucun document ni témoignage connu ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a alors été affecté Émile Bureau.

Il meurt à Auschwitz le 21 septembre 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher).

Début janvier 1945, Yvonne Bureau obtient de la préfecture de police un certificat attestant que son mari a été déporté par l’occupant « le 14 juillet 1942 ». En septembre 1949, le ministère des anciens combattants et victimes de guerre a connaissance qu’Émile Bureau a été déporté vers Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 et de la date exacte de son décès.

La mention « mort pour la France » est portée en marge de son acte de décès sur le registre d’état civil du 18e arrondissement.

Au cours de l’été 1955, sa veuve – qui vit toujours à la même adresse – dépose au nom du disparu une demande d’attribution du statut de déporté politique.

Son fils Pierre – né de son premier mariage et probablement élevé par sa mère – connait une carrière de réalisateur dans les années 1970-1980, essentiellement pour la télévision (ORTF), tournant des téléfilms adaptés d’œuvres littéraires comme Le fauteuil hanté (1970), Le nez d’un notaire (1972), et des séries comme Permis de construire (1985) et La guerre des femmes (1986), ainsi que deux épisodes des enquêtes de Maigret avec l’acteur Jean Richard : Le client du samedi (1985) et Le chien jaune (1988). Compagnon d’Anne Delbée – elle-même comédienne, metteur en scène et écrivaine – Pierre Bureau décède en 2004.

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 373 et 397.
- Cl. Cardon-Hamet, notice pour l’exposition de Mémoire Vive sur les “45000” et “31000” de Paris (2002), citant : Témoignage d’Henri Peiffer, rescapé du convoi – Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), ministère de la Défense, Caen – État civil de la Mairie du 18e.
- René Lemarquis, Jean Maitron, Claude Pennetier, in site internet du Maitron en ligne, dictionnaire biographique, mouvement ouvrier mouvement social.
- Archives de Paris, site internet, archives en ligne : extrait du registre des naissances du 18e arrondissement à la date du 22-05-1900 (registre V4E 10437), acte n° 2289 (vue 14/31).
- Archives de Paris : registres des matricules du recrutement militaire, classe 1920, 6e bureau de la Seine (D4R1 2222), matricule 2227.
- Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles (SMAC), Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : cabinet du préfet sous l’Occupation (1 W 85), dossier de Bureau Émile et Isella Yvonne (41333) ; dossiers de la brigade spéciale n° 1 “anticommuniste” (GB52), Affaire Depriester (n° 47).
- Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 149 (32078/1942).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 18-03-2024)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.