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René Amand.
Collection Jean Amand.
Droits réservés.

(René) Désiré Amand naît le 7 avril 1906 au lieu dit Ruffigny, commune d’Iteuil (Vienne – 86), chez ses parents, Alphonse Désiré Amand 31 ans, alors cultivateur (journalier agricole), et de Louise Beaufigeau, 25 ans, son épouse. Il est le troisième d’une famille de huit enfants, aux très modestes ressources.

Leur père n’a pas été appelé à accomplir son service militaire, d’abord ajourné pour « faiblesse », puis exempté pour « raccourcissement de la jambe droite ». Il n’est pas mobilisé en août 1914.

À une date restant à préciser, celui-ci devient employé des abattoirs de Poitiers (86).

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L’abattoir de Poitiers (24), près de l’ancien château (53).
Plan de Poitiers (extrait). Collection John Steegh.

(René) Désiré Amand lui-même devient ouvrier charcutier à partir de 11 ans. Dès l’âge de douze ans, il est lecteur de L’Humanité, probablement comme son père, militant du Parti socialiste SFIO.

Dans son “autobiographie” rédigée pour la Commission des cadres du PCF en 1938, (René) Désiré Amand décrit ses pérégrinations d’ouvrier charcutier : « Depuis la guerre [1914-1918], j’ai travaillé à Poitiers chez des patrons et par intermittence chez mes parents jusqu’en 1926, date à laquelle je suis parti au régiment de 1927 à 1929. »

Le 27 août 1928, au Blanc (Indre), il se marie avec Denise Thuillier, 19 ans, née le 22 juillet 1909 au lieu dit La Liosière, couturière. Ils auront trois enfants : Josiane, née le 29 mai 1929, Michel, né le 23 mai 1935, et Jean, né le 28 janvier 1940.

Professionnellement… (“autobiographie”) : « J’ai travaillé à Niort de 1929 à 1934, à Châtellerault de 1934 à 1935, à Cartoune [?] et Bagnères de Luchon (Haute-Garonne) […] c’est depuis mon retour à Poitiers que je travaille dans la métallurgie. »

En effet, à partir de 1935, devenant “métallo”, il travaille comme monteur en accumulateurs et en charpentes métalliques. Puis il est touché par le chômage en 1937.

Grand (1m82), extraordinairement vivant et actif, René Amand est très sportif : une année, il remporte le championnat de boxe de la Vienne des poids mi-moyens. Après son mariage, il a abandonné la compétition, mais, étant président d’une société de boxe, il continue à entraîner les jeunes. Passionné de moto, il participe à des compétitions.

Après avoir milité au SRI (Secours rouge international) à partir de 1932, René Amand adhère au Parti communiste en juillet 1935.

Secrétaire de la seconde section communiste de Poitiers et membre du comité régional, il est l’un des organisateurs de la réunion du 7 novembre 1937 au cours de laquelle il est désigné comme secrétaire administratif du bureau régional (secrétaire à l’organisation du “rayon” de la région nord de la Vienne). Orateur écouté dans les réunions publiques du Parti communiste et du Front populaire, il impressionne par sa taille et son allant ; il est toujours au premier rang des manifestations contre les “Croix de Feu”, au cours desquelles son expérience de boxeur est peut-être mis à l’épreuve. Le Parti communiste le présente aux élections cantonales de 1938 (canton de Vouillé ?).

En février 1938, il suit les cours de l’École interrégionale Vienne/Haute-Vienne/Creuse du Parti communiste, avec Marcel Couradeau, agent des PTT à la gare, à l’issue desquels René Amand est jugé apte à parler en public, « dévoué, actif, sérieux » mais « superficiel ». L’année suivante, il participe à l’école centrale du PC.

Avec Alfred Meniens, de Poitiers, il fréquente l’épicerie-café de Marie-Louise Troubat à Bruxerolles, commune limitrophe au nord de Poitiers, point de rendez-vous des militants communistes poitevins.

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René, Josiane et Denise.
Collection de Jean Amand. Droits réservés.

En septembre 1939, lorsque la France déclare la guerre à l’Allemagne, (René) Désiré Amand est mobilisé. Pendant un temps, il est interné à Magnac-Laval (Haute-Vienne).

Sans embauche après sa démobilisation, il est employé comme manœuvre à la Société générale des Routes Économiques de 1940 à 1941.

Resté militant actif pendant l’Occupation, il est un des fondateurs du Front national pour la liberté et l’indépendance de la France dans le secteur de Poitiers.

Vers avril 1941, il met le feu au parc à fourrages de Poitiers [1].

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Situation du parc à fourrages, près de l’école d’artillerie (29)
et du dolmen de la Pierre Levée (39).
Plan de Poitiers (extrait). Collection John Steegh.

Après l’attaque allemande contre l’URSS, René Amand s’attend à être arrêté [2], mais, craignant des représailles contre sa famille, il décide de ne pas se cacher.

Le 23 juin 1941, le commissaire central de police de Poitiers transmet aux autorités allemandes, « à la demande de l’officier de police », une liste de huit communistes de la ville, « chefs ou militants réputés actifs » : six seront arrêtées, dont René Amand, Alfred Méniens et Marcel Couradeau, agent des PTT à la gare.

Le jour même, René Amand est appréhendé à son travail par des policiers français. Il est probablement conduit au poste de l’Hôtel de Ville, comme Marcel Couradeau, de Poitiers, arrêté le même jour (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943). Celui-ci raconte : « En fin d’après-midi, nous sommes six au poste de l’hôtel de ville. À 18 heures, la Feldgendarmerie nous emmène à la Chauvinerie, dans une baraque entourée de barbelés. Nous y serons bientôt près d’une quarantaine [sic] avec un fort contingent de Châtellerault et quelques femmes. » La caserne de la Chauvinerie, à Poitiers, a été réquisitionnée par l’occupant.

Poitiers. L’entrée du quartier (caserne) de la Chauvinerie dans les années 1900. Carte postale, collection Mémoire Vive.

Poitiers. L’entrée du quartier (caserne) de la Chauvinerie dans les années 1900.
Carte postale, collection Mémoire Vive.

Selon Maurice Rideau, rescapé, 33 communistes sont arrêtés ce jour-là dans la Vienne ; 28 sont conduits à la Chauvinerie, 14 seront des “45000”).

Le 12 (ou le 14 juillet), depuis le quai de gare de Poitiers, Josiane, la fille de René Amand, assiste au départ de la trentaine de détenus de la Vienne, embarqués seuls avec leur escorte dans un wagon. Les soldats allemands repoussent brutalement les parents et amis venus sur place après avoir été alertés.

Poitiers. L’extérieur de la gare des voyageurs dans les années 1940. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Poitiers. L’extérieur de la gare des voyageurs dans les années 1940.
Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Josiane réussit à embrasser son père à la station suivante.

Les détenus viennois sont ainsi transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). Enregistré sous le matricule n° 1176, René Amand y est assigné pendant un temps au bâtiment A4, chambre 10. Afin de se préparer au Certificat d’études primaires, il participe avec assiduité aux cours donnés par des détenus du camp dont Georges Varenne, instituteur dans l’Yonne (responsable du Comité de résistance communiste de Compiègne après l’évasion de Georges Cogniot). En janvier 1942, l’épouse de René est autorisée à lui rendre visite.

Le 5 mars 1942, le Conseiller d’administration de guerre de la Feldkommandantur 677 écrit au préfet de la Vienne en lui envoyant une liste des internés originaires de son département : « La question du maintien de ces personnes au camp doit être mise à l’étude. Dans ce but, je vous prie de bien vouloir m’informer jusqu’à quel point le maintien dans le camp de chaque intéressé s’avère nécessaire. » Le 12 mars, le cabinet du préfet note : « Copie à M. le sous-préfet de Châtellerault pour fournir les éléments de réponse en ce qui concerne les onze internés domiciliés à Châtellerault et les neuf autres (domiciliés dans cet arrondissement). Copie à M. Le commissaire central de Poitiers pour enquêter et fournir d’urgence les éléments de réponse en ce qui concerne les quatre internés domiciliés à Poitiers. Copie à M. le maire de Saint-Cyr et à M. le maire de Linazay pour enquêter et fournir d’urgence les éléments de réponse en ce qui concerne les internés domiciliés dans leurs communes. »

Le 1er avril 1942, le préfet délégué de la Vienne signe une « liste nominative des personnes originaires du département de la Vienne internées au camp de Compiègne » – soit vingt-six militants communistes repérés par la police avant-guerre – et portant avis sur leur maintien ou non en internement au Frontstalag 122. Pour vingt-deux d’entre eux, la conclusion est : « Son maintien au camp ne semble pas nécessaire ». Mais, concernant René Amand, et reprenant le rapport d’un inspecteur de la Sûreté de Poitiers, l’avis contraire est motivé comme suit : « En raison de son passé, il y a lieu de le maintenir au camp. »

Entre fin avril et fin juin 1942, René Amand est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne, installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation. Cliché Mémoire Vive 2011.

Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne,
installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation.
Cliché Mémoire Vive 2011.

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, René Amand est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45167 (sa photo d’immatriculation a été retrouvée et identifiée [3]).

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Le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires.

Portail du secteur B-Ib du sous-camp de Birkenau par lequel sont passés tous les “45000”. © Mémoire Vive 2015.

Portail du secteur B-Ib du sous-camp de Birkenau par lequel sont passés tous les “45000”. © Mémoire Vive 2015.

On les fait attendre dans l’allée principale pendant quatre heures, puis il sont conduit dans un baraquement pour y recevoir une première soupe. À cette occasion, ils peuvent échanger leurs premières impressions : Raymond Montégut discute avec René Amand. Ils sont rejoints par « Papa » Rousseau (Alphonse), Joseph Carattoni et Yves Jahan. Ensuite, ils sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib (le premier créé).Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, René Amand est dans la moitié des déportés du convoi sélectionnés pour rester dans ce sous-camp, alors que les autres sont ramenés à Auschwitz-I.

Il est affecté dans un Kommando de terrassement. Selon un rescapé du convoi, « il se dépêchait de faire sa tâche pour aider les autres, et notamment Georges Varenne ».Le 14 août 1942, il est abattu au fusil par un gardien SS, prétendument « pour tentative de fuite » [4].

Liste établie par l’administration SS d’Auschwitz le 15 août 1942, avec vingt « détenus abattus pendant leur fuite ». René Amand est le dernier de la première liste (la deuxième concerne les gardiens). Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Bureau d’information sur les prisonniers. Droits réservés.

Liste établie par l’administration SS d’Auschwitz le 15 août 1942, avec vingt « détenus abattus pendant leur fuite ».
René Amand est le dernier de la première liste (la deuxième concerne les gardiens).
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Bureau d’information sur les prisonniers. Droits réservés.

L’acte de décès établi ensuite par l’administration SS du camp (Sterbebücher) indique comme cause de sa mort « crise cardiaque » (Plötzlicher Herztod), mention mensongère utilisée pour la plupart des détenus assassinés dans ces conditions.

Après son arrestation, sa sœur (Louise) Anaïs et son mari, Marcel Lavigne [5], prennent sa relève dans la Résistance. Ils sont tous deux arrêtés le 25 mars 1942. Marcel Lavigne est fusillé comme otage au Mont-Valérien, le 21 septembre 1942, en représailles de l’attentat contre le cinéma parisien “Le Rex”, qui fit plusieurs morts parmi les soldats allemands.

(Louise) Anaïs Lavigne est déportée à Auschwitz le 24 janvier 1943, dans le même convoi que Danièle Casanova et Marie-Claude Vaillant-Couturier.

René Amand est homologué comme “Déporté politique”. Il avait été décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire en 1940. La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. du 28-05-1987).

Notes :

[1] Le parc à fourrages : cette structure militaire a été créée près de la caserne de l’école d’artillerie (quartier Aboville) à l’époque où les canons étaient encore tirés par des chevaux. Aujourd’hui, elle a été transformée en quartier d’habitation

[2] L’ “Aktion Theoderich : L’attaque de l’Union soviétique, le 22 juin 1941, se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est défini le bolchevisme comme « l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive. » Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre.

Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – arrestations et perquisitions à leur domicile – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante. En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise – 60), administré par la Wehrmacht et réservé à la détention des “ennemis actifs du Reich”. Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Fin août, 200 d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.

[3] Sa photographie d’immatriculation à Auschwitz a été reconnue par des rescapés lors de la séance d’identification organisée à l’Amicale d’Auschwitz le 10 avril 1948 (bulletin Après Auschwitz, n°21 de mai-juin 1948).

[4] « Tentative de fuite » : les véritables tentatives d’évasion sont extrêmement rares chez les “45000” qui se seraient trouvés complètement démunis en dehors du camp. Trois explications sont possibles : soit un acte de désespoir totalement irraisonné ; soit une forme de suicide en s’approchant délibérément des barbelés ; soit le résultat d’une provocation visant à pousser un détenu au-delà de la limite autorisée, par exemple en prenant le calot rayé de son uniforme pour le jeter au loin et en exigeant qu’il aille le chercher. De plus, les SS de garde recevaient une bonification pour chaque détenu qu’ils avaient exécuté sous ce prétexte.

Doté d’un caractère certain et ne pouvant guère passer inaperçu à cause de sa grande taille, on peut imaginer que René Amand a déplu à un gardien.

[5] Marcel Lavigne avait pour oncle Alphonse Rousseau, de Châtellerault.

 

Sources :

- Son nom et son matricule figurent sur la Liste officielle n°3 des décédés des camps de concentration d’après les archives de Pologne, éditée le 26 septembre 1946 par le ministère des anciens combattants et victimes de guerre, page 60.
- Jean Amand, son fils, président de la FNDIRP 86, sur le site du PCF de la Vienne et message (03-2011).
- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 380 et 393.
- Cl. Cardon-Hamet, notice pour l’exposition de Mémoire Vive sur les “45000” et “31000” des Deux-Sèvres et de la Vienne (2001), citant : Lettre de son fils, instituteur (1971) ; son second fils est membre du Bureau fédéral du PCF – Questionnaire rempli par sa veuve (20-2-1988) – Témoignage de Maria Rabaté, ancien député (2-1973) – Témoignage de Michel Bloch (1973), qui signale une « remarquable figure du mouvement ouvrier de la Vienne » – Raymond Jamain, FNDIRP (1972, 1989).
- Sachso, Amicale d’Orianenburg-Sachsenhausen, Au cœur du système concentrationnaire nazi, Collection Terre Humaine, Minuit/Plon, réédition Pocket, mai 2005, page 38 (sur les arrestations des Viennois, fin juin 1941).
- Raymond Montégut (45892), Arbeit macht Frei, Éditions du Paroi (imprimeur), juin 1973, Recloses, Ury (77), pages 7, 53 à 55, 89, 149. L’auteur dédit plus particulièrement son livre à quatre camarades “45000” dont René Amand.
- Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 24 (19868/1942).
- Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne, Bureau d’information sur les anciens prisonniers (Biuro Informacji o Byłych Więźniach).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 17-11-2011)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.