André, Bernard, Gaullier, né le 11 février 1921 à Ormes (Loiret), domicilié à Orléans (Loiret), rescapé, évadé au cours d’une “marche de la mort” le 12 avril 1945, décédé le 1er septembre 1981.

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz lors de l’évacuation du camp en janvier 1945. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz
lors de l’évacuation du camp en janvier 1945.
Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

André, Bernard, Gaullier naît le 11 février 1921 à Ormes, au nord-ouest d’Orléans (Loiret – 45), fils de Georges Élie Gaullier et de Marie Philomène Pelletier, son épouse.

André Gaullier est célibataire au moment de son arrestation (il a tout juste 20 ans…). Il habite chez ses parents, Route Nationale à Ormes.

Il est plombier-couvreur de profession.

De 1937 à juin 1940, André Gaullier est employé au camp d’aviation d’Orléans-Bricy (45), aérodrome militaire (base 123) par différentes entreprises de travaux publics : Legrand, Bollard, La Parisienne et l’Électro-Mécanique

Lors de l’exode de juin 1940, il part avec ses parents se réfugier chez son oncle, Joseph Gaullier, cultivateur à Montrieux, en Sologne (Loir-et-Cher), où ils séjournent pendant trois semaines. Le jeune homme participe peut-être aux travaux agricoles. Puis la famille revient à Ormes. De juillet à novembre 1940, André Gaullier travaille alors comme ouvrier chez Henri Terrasse, fumiste rue Saint-Marc à Orléans.

Celui-ci n’ayant plus de travail, le jeune homme se fait embaucher comme couvreur (?) à l’entreprise de travaux publics de François G., qui travaille au camp d’aviation militaire d’Orléans-Bricy, aérodrome alors réquisitionné par la Luftwaffe (armée de l’Air allemande)

En janvier 1941, André Gaullier est contacté par Louis Breton [1], à la demande de Marcel Boubou, tous deux d’Orléans, afin de distribuer des tracts sur son lieu de travail ainsi qu’aux habitants des environs. André Gaullier semble être également en contact clandestin avec Henri Delamotte, d’Ormes, et Delaporte (?), d’Olivet (45)…

Le 21 mai 1941, dans son rapport hebdomadaire sur le communisme en France, transmit à l’Office central de sécurité du Reich (Reichssicherheithauptamt – RSHA) à Berlin, le service (Amt) IV A 1 de la Gestapo de Paris rend compte : « Environ 4000 travailleurs de diverses nationalités, mais essentiellement des Espagnols et des Italiens, sont employés depuis quelque temps sur l’aérodrome militaire de Bricy, à 20 km d’Orléans. Parmi eux se trouveraient de nombreux anciens combattants de l’Espagne rouge et des antifascistes. Selon toute apparence, il n’y a pas encore eu jusqu’à aujourd’hui de contrôle de ces personnes. Nombre d’entre elles n’auraient même pas le moindre papier d’identité. Une enquête confidentielle a révélé qu’une intense propagande orale communiste est menée parmi ces travailleurs et qu’à plusieurs reprises des tracts communistes ont circulé. La police française d’Orléans a été invitée à mettre rapidement en œuvre des mesures pour empêcher la propagande communiste et à mettre fin à cette situation impossible. »

Le 11 avril, André Gaullier est dénoncé comme propagandiste très actif de l’ex-Parti communiste, notamment soupçonné de coller des “papillons” en divers endroits. Ultérieurement, il suspectera plusieurs habitants d’Ormes, dont le maire de la commune, d’être les auteurs de cette délation.

Le 17 avril, une enquête (police ou gendarmerie ?) est effectuée. Deux jours plus tard, le 19 avril, le préfet du Loiret prend un arrêté d’internement administratif à son encontre et à celui de Roger Pinault (22 ans), habitant lui aussi à Ormes.

Le 21 avril 1941, à 18 heures, André Gaullier est arrêté chez ses parents par deux gendarmes de la brigade de Cercottes (45) ; parmi les témoins de son arrestation, le tenancier d’un café d’Ormes. Roger Pinault est arrêté le même jour.

Ensuite, « en attendant l’installation définitive du camp de Jargeau » (un projet abandonné en ce qui les concerne), les deux jeunes gens sont conduits à la Maison d’arrêt d’Orléans, où se trouve déjà Maurice Graffin, 21 ans, d’Orléans, cimentier, détenu depuis le 12 février.

En haut à gauche, à côté de la gendarmerie, la maison d’arrêt. En bas à droite, en face de la caserne d’artillerie, la prison militaire. Ville d'Orléans. Plan général de la commune 1/2000e [en 14 feuilles], 1934, feuille n° 3 (1Fi154-5). Extrait.  © Orléans métropole, site internet, archives municipales et communautaires.

En haut à gauche, à côté de la gendarmerie, la maison d’arrêt. En bas à droite, en face de la caserne d’artillerie, la prison militaire.
Ville d’Orléans. Plan général de la commune 1/2000e [en 14 feuilles], 1934, feuille n° 3 (1Fi154-5). Extrait.
© Orléans métropole, site internet, archives municipales et communautaires.


Ensuite, « en attendant l’installation définitive du camp de Jargeau » (un projet abandonné en ce qui les concerne), les deux jeunes gens sont conduits à la Maison d’arrêt d’Orléans, où se trouve déjà Maurice Graffin, 21 ans, d’Orléans, cimentier, détenu depuis le 12 février.

Le 12 juin, tous trois sont finalement transférés au camp français de Choiseul à Châteaubriant (Loire-Inférieure / Loire-Atlantique), ouvert fin avril et où ils restent internés presque une année ; André Gaullier est, sans doute, comme Roger Pinault, assigné au quartier des politiques, bâtiment 27. Dans ce camp, ils assistent au départ des 27 otages de représailles désignés par l’armée d’occupation pour être fusillés dans la carrière de la Sablière, parmi lesquels Raymond Laforge, instituteur de Montargis (45), et Raymond Tellier, imprimeur d’Amilly (45), avec d’autres militants, plus ou moins connus : Jean Poulmarc’h, Jean-Pierre Timbauld, Guy Môquet…

Le 30 octobre, le sous-préfet de Châteaubriant téléphone au préfet du Loiret pour obtenir des informations sur les trois détenus politiques du camp transférés depuis son département, en lui demandant de les classer dans une des trois catégories suivantes : « dangereux, militants ou anciens militants ». La réponse écrite est transmise le jour même (« anciens militants », sic !). Le 6 novembre, le sous-préfet de Châteaubriant écrit au préfet du Loiret pour lui transmettre une “grille” de renseignements à remplir pour trois « indésirables » loirétains de Choisel (en l’occurrence, des Juifs étrangers) et à compléter pour les trois internés politiques, afin de lui « permettre de répondre à une nouvelle demande des Autorités allemandes […] J’attacherais du prix à recevoir ces renseignements pour le 15 novembre, car je dois les fournir, très complets, aux Autorités allemandes le 20 novembre au plus tard. »
——
Nom et prénoms
Date et lieu de naissance
Domicile
Arrêté le ….. à …..
Motif de l’arrestation.
Autorité ayant ordonné l’arrestation.
Autorité qui a procédé à l’arrestation.
Condamné le …..
Tribunal.
Peine prononcée.
Lieu d’arrestation.
Passé et orientation politique.
——
À une date restant à préciser, la Feldkommandantur d’Orléans complète trois fiches-formulaires de « Jeune communiste »  concernant André Gaullier, Maurice Graffin et Roger Pinault. Ces fiches sont la traduction exacte des formulaires d’information complétés par l’administration française, à un détail près… Au verso du formulaire allemand figure un item supplémentaire : « Raisons pour lesquelles est présumée l’aptitude particulière à l’exécution : » (Gründe, aus denen die besondere Eignung für die Exekution angenommen wird : ). Les informations collectées visent à établir des listes d’otages pour « expiation » (Sühneliste) [2].

Vers le 17 mai 1942, les trois jeunes Loirétains sont remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Cependant la fiche d’otage porte, seule mention manuscrite (d’ajout ultérieur ?) : « Compiègne 18.4.42 ».

La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”, désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”. À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine de Venette qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”,
désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”.
À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine de Venette qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp.
Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Entre fin avril et fin juin 1942, André Gaullier est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

transportaquarelle

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, André Gaullier est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 46238 (ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, André Gaullier est dans la moitié des déportés du convoi ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp.

Portail de l’entrée principale d’Auschwitz-I , le « camp souche ».  « Arbeit macht frei » : « Le travail rend libre »  Carte postale. Collection mémoire Vive. Photo : Stanislas Mucha.

Portail de l’entrée principale d’Auschwitz-I , le « camp souche ». « Arbeit macht frei » : « Le travail rend libre »
Carte postale. Collection mémoire Vive. Photo : Stanislas Mucha.

Pendant un temps, il est assigné au Block 22.

En mars 1943, il est admis au service de chirurgie de l’hôpital d’Auschwitz suite à une double fracture de la jambe et du pied gauches.

En juillet 1943, la plupart des détenus “politiques” français d’Auschwitz (essentiellement des “45000”) reçoivent l’autorisation d’écrire – en allemand et sous la censure – à leur famille et d’annoncer qu’ils peuvent recevoir des colis (à vérifier le concernant…).

À la mi-août 1943, André Gaullier est parmi les “politiques” français rassemblés (environ 140) au premier étage du Block 11 – la prison du camp – pour une “quarantaine”. Exemptés de travail et d’appel extérieur, les “45000” sont témoins indirects des exécutions massives de résistants, d’otages polonais et tchèques et de détenus du camp au fond de la cour fermée séparant les Blocks 10 et 11.

Auschwitz-I. Le premier étage du Block 11, avec ses fenêtres partiellement obstruées. Carte postale. Coll. Mémoire Vive.

Auschwitz-I. Le premier étage du Block 11, avec ses fenêtres partiellement obstruées. Carte postale. Coll. Mémoire Vive.

Le 12 décembre 1943, à la suite de la visite d’inspection du nouveau commandant du camp, le SS-Obersturmbannführer Arthur Liebehenschel, – qui découvre leur présence – et après quatre mois de ce régime qui leur a permis de retrouver quelques forces, ils sont pour la plupart renvoyés dans leurs Blocks et Kommandos d’origine.

Le 3 août 1944, André Gaullier est parmi les trois-quarts des “45000” présents à Auschwitz qui sont de nouveau placés en “quarantaine” en préalable à un transfert.

Le 28 août 1944, il est dans le petit groupe de trente-et-un détenus dont vingt-neuf “45000” transférés au KL [3] Flossenbürg (Haut-Palatinat bavarois, proche de la frontière tchèque) et enregistrés dans ce camp le 31 août (matr. 19891). Lucien Vannier, d’Orléans, le deuxième Loirétain survivant, est également dans ce transport.

Le 29 octobre, tous deux sont parmi les onze “45000” transféré à Wansleben (Kommando du KL Buchenwald), une usine de potasse (matr. 93417).

Le 12 avril 1945, André Gaullier est dans une des colonnes de détenus évacués de ce camp à marche forcée vers le nord de Halle. André Gaullier, Maurice Rideau et René Gaudin (?) s’évadent de la colonne le lendemain (vers Leeting ?) pour rejoindre l’armée américaine.

Le 7 mai suivant, André Gaullier est rapatrié en France par avion. Il est de retour à Orléans le lendemain.

Le 23 février 1946, à Orléans, André Gaullier – alors cimentier-boiseur – se marie avec Anna Maestri, née à Paris 12e le 6 juin 1926. Ils auront deux enfants.

Le 20 décembre 1950, à Orléans, il complète et signe un formulaire du ministère des Anciens combattants et Victimes de guerre (ACVG) pour demander que lui soit attribué le titre de Déporté Résistant. Sa demande reçoit un avis défavorable de la Commission départementale le 14 mars 1951, estimant « qu’à la date de l’arrestation, les tracts distribués ne pouvaient pas… » Ayant reçu la notification de ce rejet par le ministère le 20 octobre 1953, il se résout à solliciter une carte de Déporté politique. La commission réunie le 2 juillet 1954 émet un avis favorable.

André Gaullier délivre plusieurs attestations de décès à Auschwitz pour des “45000” loirétains : Henri Delamotte, Roger Pinault, d’Ormes…

André Gaullier décède le 1er septembre 1981, âgé de 60 ans.

Notes :

[1] Louis Breton, né le 15 avril 1914 à Orléans (45), est déporté dans le transport de 1218 hommes parti de Compiègne le 22 mars 1944, et arrivé trois jours plus tard au KL Mauthausen (comptant 640 décédés et disparus en déportation, soit 52,5 %). Premier convoi de l’année 1944 vers ce camp, il répond alors certainement à un besoin de main-d’oeuvre accru des usines dépendant du complexe de Mauthausen pour soutenir l’effort de guerre allemand. Enregistré sous le matricule n° 59645, Louis Breton est ensuite affecté au Kommando souterrain de Loibl Pass, tunnel routier entre l’Autriche et la Slovénie, où il est libéré le 7 mai 1945 par les partisans de Tito. Rescapé, il obtient après guerre la carte de Déporté résistant, la Croix de guerre, la Médaille militaire et est fait chevalier de la Légion d’honneur (source : Guillaume Quesnée, convoi I.191, Fondation pour la Mémoire de la Déportation, Livre-Mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression…, 1940-1945, éditions Tirésias, Paris 2004, tome 3, pages 268-269 et 276).

[2] Les listes d’otages (Geisellisten) étaient établies par les Feldkommandant au niveau de chaque département, afin de proposer au commandant de leur région militaire ceux qui leur paraissaient devoir être fusillés après un attentat. Ces listes devaient être constamment tenues à jour, du fait des nouvelles arrestations, des exécutions, des libérations et des transferts de prisonniers d’un lieu d’incarcération à l’autre. À la suite de l’avis du 14 décembre 1941, les Feldkommandant eurent également à désigner des otages en vue de leur déportation. Le 6 mars 1942, le mot Geisel fut abandonné au profit de Sühneperson (personne devant être choisie en cas de représailles) : le mot Sühne, possédant une connotation morale, signifie littéralement “expiation”, “réparation”, et est généralement traduit par “représailles” s’agissant de la politique des otages.

[3] KL  : abréviation de Konzentrationslager (camp de concentration). Certains historiens utilisent l’abréviation “KZ”.

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, Éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 58-62, 346 et 347, 358, 365 et 405.

- La Gestapo contre le Parti communiste, rapport sur l’activité du PCF, décembre 1940-juin 1941, messidor-éditions sociales, collection problèmes-histoire, Paris, novembre 1984, p. 89.

- Archives départementales du Loiret, Centre des archives modernes et contemporaines, cité administrative Coligny, Orléans : Internements administratifs, listes, dossiers individuels et collectifs, correspondance, 1940-1945 (138 W-25856) ; Civils condamnés par les autorités d’occupation, 1941-1944 (109 W-20807).

- Archives du Centre de documentation juive contemporaine (CDJC), Mémorial de la Shoah, Paris : État-major allemand en France, microfiches, XLIV-62, Feldkommandantur d’Orléans.

- Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : dossier individuel (21 p 612-665).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 28-04-2020)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous dispose (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.

Notes

[1] KL  : abréviation de Konzentrationslager (camp de concentration). Certains historiens utilisent l’abréviation “KZ”.