JPEG - 52.5 ko
© Photo association Déville d’Hier.

Ferdinand, Marcel, Thiault naît le 12 janvier 1888 à Rueil [1] (Seine-et-Oise / Hauts-de-Seine), fils d’Urbain Thiault, 23 ans, jardinier, et de Marie Tissay, son épouse, 31 ans, cuisinière, domiciliés au 5, boulevard des Ormes.

En octobre 1889, ils sont domiciliés à Louveciennes (Seine-et-Oise / Yvelines). En avril 1890, Urbain et Marie Thiault sont domiciliés au 20 Quai National à Puteaux (Seine / Hauts-de-Seine – 92). Ils y sont recensés sans leur fils en 1891 (?) ; cette année-là, Urbain Thiault se déclare comme buraliste. En avril 1898, celui-ci est domicilié au 48 ou 98 rue, ou route, de Neuilly à Neuilly-sur-Seine (92). En janvier 1899, il déclare habiter au 64 rue des Arts à Levallois-Perret (92). Le 21 décembre 1902, il est domicilié au 2 avenue Thiers au Raincy (Seine-et-Oise / Seine-Saint-Denis). Début août 1904, il déclare habiter au 2-4 rue Saint-Germain à Sartrouville (Seine-et-Oise / Yvelines).

Pendant un temps, Ferdinand Thiault habite chez son père, veuf (depuis une date restant à préciser), au 2, rue de la Gare, à Sartrouville et commence à travailler comme cuisinier-pâtissier.

Le 28 février 1906, à la mairie de Rochefort (Charente-Inférieure / Charente-Maritime), âgé de 18 ans, Ferdinand Thiault devance l’appel au service militaire et s’engage pour cinq ans comme apprenti canonnier au 4e dépôt des équipages de la Flotte. Le 10 août suivant, il passe apprenti-marin. Le 14 avril 1907, il passe matelot de 3e classe. Le 13 décembre suivant, il passe au 11e régiment d’infanterie coloniale, cantonné à Saïgon (Cochinchine / Viêt Nam). Le 2 juin 1909, le conseil de guerre de Saïgon le condamne à deux ans de prison pour « outrages envers des supérieurs pendant le service et bris de clôture », jugement exécutoire le jour même, mais à compter du 11 mars précédent. Le 10 septembre 1910, il est gracié du restant de sa peine. Le 29 juillet 1911, il passe à la section spéciale de Saint-Florent du 163e régiment d’infanterie, à la base ouest du Cap Corse (Haute-Corse). Manquant à l’appel du 7 août suivant, il est déclaré déserteur une semaine plus tard. Le 23 août, il est arrêté par la gendarmerie de Cauro, dans la montagne 20 km à l’est d’Ajaccio (Corse du Sud) ; après un trajet d’au moins 160 km. Le 7 novembre, le conseil de guerre de la 15e région le condamne à trois ans de forteresse, à compter du 22 août précédent, pour « désertion à l’intérieur avec emport d’effets ». Le 22 juin 1912, le conseil de guerre de la division militaire d’Alger le condamne à cinq ans de travaux publics pour « outrages envers un supérieur, coups et blessures commis avec préméditation et guet-apens ». Le 19 octobre 1913, il passe à la section spéciale de répression du 173e régiment d’infanterie (Haute-Corse). Le 17 mai 1915, un décret le gracie du restant de sa peine avec effet immédiat. Deux jours plus tard, il passe à la section spéciale de répression du 6e régiment d’infanterie, sur la petite île Madame (Charente-Inférieure / Charente-Maritime). Le 31 octobre, le conseil de guerre de la 18e région le condamne à huit ans de travaux publics pour outrages envers un supérieur pendant le service, refus d’obéissance sur un territoire en état de guerre, exécutoire le 6 novembre pour compter du 17 septembre.
Le 6 avril 1916, étant détenu à l’atelier de travaux publics d’Orléansville – aujourd’hui Chlef, entre Alger et Oran – (au nord de l’Algérie), il est condamné par le 1er conseil de guerre permanent de la division militaire d’Oran à une peine de six ans de prison, pour « vol simple, disparition d’effets et rébellion envers les agents de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions ». Le 10 février 1918, il passe à la section spéciale de Calvi (Corse) du 173e R.I., où il est incorporé le 17 mars. Le 9 décembre 1919, il est écroué au pénitencier militaire (bagne, “Biribi”) d’Aïn-Beïda, sur les hauts plateaux des Sebkhas (1000 m d’altitude), dans le département de Constantine (au nord-est de l’Algérie). Amnistié par la loi du 29 avril 1921, Ferdinand Thiault est “élargi” le 22 mai suivant et dirigé sur le 46e régiment d’infanterie, cantonnant à l’école militaire de Paris. Le 2 juin, il est mis en congé illimité de démobilisation et se retire au 4, rue des Grandes-Bordes à Corbeil [2] (Seine-et-Oise / Essonne) ; il a 33 ans…

Le 22 juillet 1922, à Sotteville-les-Rouen (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [3] – 76), Ferdinand Thiault se marie avec Laure Tassu, 21 ans, née en 1901 à Ry (76). Trois jours plus tard, le 25 juillet, il déclare habiter 7 rue des Fossés-Louis VIII à Rouen, chez Monsieur Moutier.

Ferdinand et Laure Thiault auront cinq enfants, parmi lesquels Jean, né en 1923 à Rouen, et dont le dernier naîtra en 1940.

À la mi janvier 1924, la famille habite au 117, rue Lafayette, quartier de Saint-Sever à Rouen.

En juillet 1925, ils demeurent au 646, rue de Dieppe, à Déville-les-Rouen, à l’ouest de l’agglomération de Rouen (76).

Ferdinand Thiault est devenu ouvrier métallurgiste. Le 1er octobre 1925, il entre à l’usine de la Compagnie Française des Métaux – CFM – à Déville-les-Rouen, où l’on fabrique des tubes d’acier sans soudure ; ancienne « usine à plomb » dite « Le Plomb ».

Déville-les-Rouen. L’usine de la Compagnie des Métaux de Déville. Carte postale des années 1900. Collection Mémoire Vive.

Déville-les-Rouen. L’usine de la Compagnie des Métaux
de Déville. Carte postale des années 1900. Collection Mémoire Vive.

En janvier 1928 et jusqu’au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée dans la cité de la CFM, au 5, avenue Fauquet, à Déville-les-Rouen (là où la Clérette se jette dans le Cailly).

Au moment de son arrestation, Ferdinand Thiault se déclare comme chauffeur : wattman, il conduit le petit train et ses wagonnets qui transportent les tubes produits par l’usine vers la gare de Maromme, commune limitrophe.

Maromme, la gare dans les années 1900. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Maromme, la gare dans les années 1900.
Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Membre de la direction du Syndicat CGT des Métaux de Rouen – dont Roger Bonnifet est secrétaire -, Ferdinand Thiault est également un militant communiste.

Selon la mémoire familiale, il parle sept langues et en écrit cinq. Ses enfants se souviennent de l’avoir vu cacher dans une lessiveuse les nombreux livres qu’il avait écrit, pour enfouir le tout ensuite dans son jardin.

Pendant la drôle de guerre, il est surveillé par la police qui le considère comme le remplaçant politique de Bonnifet, lui-même mobilisé.Le 29 février 1940, le chef d’état-major de la 3e région mobilisée écrit au commissaire spécial de police de Rouen, « chef de secteur de contre espionnage », pour lui signaler que des tracts communistes seraient distribués à la porte de la CFM de temps en temps le soir, à la sortie de 19 heures. Le commissaire spécial suspecte Ferdinand Thiault d’avoir pris une part active à cette distribution de tracts, « à des camarades sûrs, de la main à la main », dont la teneur est inconnue. Le 6 mars, le commissaire spécial écrit au général commandant la 3e région pour lui apporter quelques informations supplémentaires : la distribution a été effectuée à la rentrée des ouvriers à 13 h 30. « Des allées et venues de militants communistes ayant été remarquées au café Greverend, 211 route de Dieppe à Déville-les-Rouen, une discrète surveillance sera exercée afin de connaître si cet établissement est bien le lieu où se réunissent les militants de l’ex-parti communiste de cette dernière localité », ceci, dès la prochaine distribution de tracts ou de convocations. Dans la nuit du 16 au 17 mars, une diffusion de tracts a lieu sur le territoire de la commune. Le 20 mars, le commissaire spécial envoie un rapport au préfet de Seine-Inférieure préconisant de déplacer plusieurs suspects de la CFM vers une autre usine, dont Ferdinand Thiault. Trois jours plus tard, le préfet répond en lui signifiant « l’inopportunité de cette mesure ; les intéressés ne manqueraient pas en effet de poursuivre leur besogne néfaste dans l’établissement industriels où ils auraient été affectés. » Il propose que le commissaire spécial lui fasse, « le cas échéant, des propositions en vue de l’application à leur égard des dispositions du décret du 18 novembre 1939. »Ferdinand Thiault quitte (?) la CFM début août 1940.
Le 4 août 1941, répondant à une note du préfet de Seine-Inférieure datée du 22 juillet, le commissaire principal de police spéciale de Rouen transmet à celui-ci une liste nominative de 159 militants et militantes communistes de son secteur dont il préconise de prononcer l’internement administratif dans uncamp de séjour surveillé, tous anciens dirigeants ou militants convaincus ayant fait une propagande active et soupçonnés de poursuivre leur activité clandestinement et « par tous les moyens ». Parmi eux, Ferdinand Thiault, alors désigné comme bûcheron…Le 20 ou 21 octobre 1941, à 5 heures du matin, des gendarmes français l’arrêtent à son domicile « sur ordre des Allemands » – pour « motif politique », comme Roger Bonnifet, de Déville, selon P. Ruc – probablement lors de la grande vague d’arrestation des adhérents communistes et syndicalistes de l’agglomération rouennaise [3]. Il est conduit à la tour Jeanne-d’Arc de Rouen.
Rouen. La tour Jeanne d’Arc dans les années 1900. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Rouen. La tour Jeanne d’Arc dans les années 1900.
Carte postale. Collection Mémoire Vive.

À une date restant à préciser, Ferdinand Thiault est interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne [4] (Oise), Frontstalag 122 – Polizeihaftlager.

Le quartier “A” de la caserne de Royallieu à Compiègne, futur “camp des communistes” du Frontstalag 122 ; à droite, sont visibles les bâtiments A4, A5, A6, A7 et A8. Carte postale des années 1930. Collection Mémoire Vive.

Le quartier “A” de la caserne de Royallieu à Compiègne,
futur “camp des communistes” du Frontstalag 122 ;
à droite, sont visibles les bâtiments A4, A5, A6, A7 et A8.
Carte postale des années 1930. Collection Mémoire Vive.

Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne, installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation. © Cliché M.V.

Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne,
installés sur une voie de la gare de marchandise
d’où sont partis les convois de déportation. © Cliché M.V.

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Ferdinand Thiault est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 46138, selon les listes reconstituées. Sa photo d’immatriculation a été retrouvée.

JPEG - 73.9 ko
Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

© Mémoire Vive 2017.

© Mémoire Vive 2017.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, une moitié des déportés du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp. Aucun document ni témoignage ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a alors été affecté Ferdinand Thiault.

Il meurt à Auschwitz le 17 septembre 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher) ; succombant à la dysenterie selon certains témoignages.

Le 2 avril 1947, le Conseil Municipal de Déville-lès-Rouen décide de dénommer rue Ferdinand Thiault une partie verticale de la rue Baron partant de la route de Dieppe entre les n° 410 et 412 et aboutissant entre les les n° 11 et 13 de la rue Baron.

Le nom de Ferdinand Thiault figure parmi les 218 militants inscrits sur plusieurs plaques apposées dans la cour du siège de la fédération du PCF, 33 place du Général-de-Gaulle à Rouen, avec l’extrait d’un poème de Paul Éluard (Enterrar y callar) : « Frères, nous tenons à vous. Nous voulons éterniser cette aurore qui partage votre tombe blanche et noire, l’espoir et le désespoir. » et sous une statue en haut-relief dont l’auteur reste à préciser.

Une des six plaques dédiées aux militant.e.s mort.e.s au cours de la guerre, au siège de la Fédération du PCF de Seine-Maritime à Rouen. © Claudine Ducastel pour Mémoire Vive.

Une des six plaques dédiées aux militant.e.s mort.e.s au cours de la guerre, au siège de la Fédération du PCF de Seine-Maritime à Rouen. © Claudine Ducastel pour Mémoire Vive.

La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. du 2-09-2000) ; avec une date erronée (« 29 juillet »).

Notes :

[1] Rueil prend le nom de Rueil-Malmaison – château de l’impératrice Joséphine – en 1928 par décret ministériel.

[2] Corbeil : en 1946, le préfet de Seine-et-Oise demande aux maires des communes voisines de Corbeil et d’Essonnes de réfléchir à un rapprochement, qui se concrétise le 9 août 1951 avec la création officielle de Corbeil-Essonnes. Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, cette commune fait partie du département de la Seine-et-Oise (transfert administratif effectif en janvier 1968).

[3] Seine-Maritime : département dénommé “Seine-Inférieure” jusqu’en janvier 1955.

[4] Le “brûlot de Rouen” et la rafle d’octobre 1941 : L’arrestation massive de plusieurs dizaines (*) de militants politiques et syndicaux – ou soupçonnés tels – a suivi de peu le déraillement d’un train de matériel militaire allemand sur la ligne Rouen-Le Havre, dans le tunnel de Pavilly, à 1500 m de la gare de Malaunay, le 19 octobre 1941 ; ce sabotage étant l’un des objectifs visés par le “brûlot” de Rouen (groupe mobile de la résistance communiste). Néanmoins, les fiches d’otages des “45000” appréhendés dans cette période mentionnent que ces arrestations mettaient en application un ordre du Commandant de la région militaire “A“, daté du 14 octobre 1941. Ainsi, entre le 17 et le 25 octobre, il y eut le même type de rafles de “communistes” dans sept autres départements de la zone occupée. Il est probable que ces arrestations aient été ordonnées pour assurer la saisie de communistes destinés à être placés sur les listes d’otages de cette région militaire. En effet, tous les hommes appréhendés furent remis aux allemands qui les transférèrent à Compiègne entre le 19 et le 30 octobre 1941. 44 des otages arrêtés ces jours-là dans le secteur de Rouen furent déportés dans le convoi du 6 juillet 1942. Beaucoup furent fusillés au titre de représailles dans les semaines qui suivirent.

(*) 150 selon “30 ans de luttes“, brochure éditée en 1964 par la fédération du Parti Communiste de Seine-Maritime

[5] Sous contrôle militaire allemand, le camp de Royallieu a d’abord été un camp de prisonniers de guerre (Frontstalag 122), puis, après l’invasion de l’URSS, un « camp de concentration permanent pour éléments ennemis actifs ». À partir de septembre 1941, on y prélève – comme dans les autres camps et prisons de zone occupée – des otages à fusiller. À partir du 12 décembre 1941, un secteur du sous-camp “C” est réservé aux Juifs destinés à être déportés à titre de représailles. Le camp des Juifs est supprimé le 6 juillet 1942, après le départ de la plupart de ses internés dans le convoi transportant les otages communistes vers Auschwitz. Les derniers détenus juifs sont transféré au camp de Drancy (Seine-Saint-Denis – 93).

Sources :

- Marcel Boivin, notice dans le Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier français, sous la direction de Jean Maitron, tome 42, page 131.
- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 375 et 421.
- Cl. Cardon-Hamet, notice pour l’exposition de Mémoire Vive sur les “45000” et “31000” de Seine-Maritime (2002), citant : Liste établie par la CGT, p. 10 – Lettre et notes de Philippe Ruc, citant le nom de sa fille, Jacqueline Blot, 23/4/1992.
- Louis Eudier (45523), listes à la fin de son livre Notre combat de classe et de patriotes (1939-1945), imprimerie Duboc, Le Havre, sans date (1977 ?).
- Alain Alexandre et Stéphane Cauchois, Résistance(s), Rouen, sa région, la vallée du Cailly entre histoire et mémoire, 1940-1944, éditions L’écho des vagues, avril 2015, pages 14-28.
- Archives municipales de Rueil-Malmaison, site internet, archives en ligne : registre d’état civil de l’année 1888 (1E 071 01), acte n°5 du 13/01 (vue 4/449).
- Conseil départemental des Yvelines, site internet, archives départementales en ligne : registre des matricules militaires, bureau de Versailles, classe 1908, matricules de 1001 à 1500 (1R/RM 399), n° 1296 (vues 479-480/784).
- Philippe Ruc, rectification de la notice, envoi du portrait civil de Ferdinand Thiault (message 03-2012).
- Philippe Ruc, Déville-lès-Rouen, les déportés politiques, les résistants, les prisonniers et les requis, 1999, brochure, page 47.
- Alain Jourdaine et son épouse, Armelle Blot, petite-fille de Ferdinand Thiault, fille de Jacqueline Thiault et Maurice Blot, rectification de la notice (message 06-2013).
- Archives départementales de Seine-Maritime, Rouen, site de l’Hôtel du Département, cabinet du préfet 1940-1946 (cote à vérifier, 51 W …), recherches conduites avec Catherine Voranger.
- Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine : Archives restituées par la Russie, commissariat spécial de Rouen 1920-1940 (20010223/2, doc. 96-112).
- Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 3, page 1245 (31190/1942).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 26-11-2020)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.