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En 1939…
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Georges, Jules, Édouard, Marin naît le 13 février 1921 à Paris 10e, fils de Jean Marin et de Suzanne Georget ; son père est infirmier de nuit à l’hôpital Saint-Antoine, Paris 12e.

Pendant son enfance, il habite chez ses parents au 43, rue Albert-De-Mun à Saint-Maur-des-Fossés [1] (Seine / Val-de-Marne – 94) ; son père fait tous les jours à vélo le trajet jusqu’à son lieu de travail. Puis, à 16 ans, Georges Marin quitte le domicile familial trop exigu pour aller habiter à Chennevières-sur-Marne (commune mitoyenne, de l’autre côté de la rivière).

Au moment de son arrestation, il est domicilié au 22, rue d’Orsel à Paris 18e ou au 14, rue des Vertus à Paris 10e. Il est célibataire.

Il est apprenti coiffeur.

Le 1er ou 2 septembre 1939, Georges Marin est arrêté sur une plage de Bonneuil-sur-Marne (94) par les services du commissariat de circonscription de Saint-Maur pour distribution de tracts communistes faisant référence à l’U.R.S.S. Il est inculpé d’infraction au décret du 24 juin 1939, interdisant « la distribution, la mise en vente, l’exposition aux regards du public et la détention en vue de la distribution, de la vente ou de l’exposition, dans un but de propagande, de tracts, bulletins et papillons d’origine ou d’inspiration étrangère, de nature à nuire à l’intérêt national ».

Le 11 septembre, la 12e chambre du tribunal correctionnel de la Seine le condamne à un an d’emprisonnement avec sursis : il est libéré le jour même.

Mais, le 6 juillet 1940, il est arrêté pour un délit de droit commun et écroué à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e). Le 12 novembre suivant, la 14e chambre du tribunal correctionnel le condamne à deux mois de prison, peine qui annule le sursis accordé par le jugement précédent. Il est transféré à l’établissement pénitentiaire de Fresnes (94), puis transféré le 20 décembre suivant à la Maison centrale de Poissy (Seine-et-Oise / Yvelines), où il exerce son métier de coiffeur.

Au deuxième plan, la Maison centrale de Poissy vers 1916.  Carte postale. Collection Mémoire Vive

Au deuxième plan, la Maison centrale de Poissy vers 1916. Carte postale. Collection Mémoire Vive

Au cours du mois de novembre, en « exécution de la note préfectorale » du 14 novembre 1940, le directeur de la prison transmet au bureau politique du cabinet du préfet de Seine-et-Oise onze notices de détenus de la Seine devant être libérés à l’expiration de leur peine au cours du mois suivant. Le 22 novembre, le préfet de Seine-et-Oise transmet le dossier au préfet de police de Paris, direction des services de Renseignements généraux.
À l’expiration de sa peine, le 7 décembre 1941, Georges Marin n’est pas libéré : le 9 décembre, le préfet de police de Paris signe un arrêté ordonnant son internement administratif en application du décret du 18 novembre 1939.Placé au dépôt de la préfecture de police de Paris, dans la grande salle souterraine de la Conciergerie, il participe à une grève de la faim de plusieurs jours avec les autres détenus pour obtenir de meilleures conditions de détention.En décembre, Suzanne Marin, sa mère, demeurant alors au 83, rue Blanche, à Paris 9e, écrit au préfet de police pour solliciter sa libération, présentant sa version très détaillée des circonstances et motifs de ses deux arrestations. « … La veille de la mobilisation, il fut arrêté sur une plage à Bonneuil pour une plaque de vélo manquante. En arrivant sur cette plage, il assista à une discussion entre deux dames et des jeunes gens qui distribuaient des tracts de l’U.R.S.S. Cette dame ayant été demander des agents, tous les jeunes gens sont partis, sauf mon fils et deux autres camarades qui sont restés se baigner, n’étant fautifs en aucune sorte. Un agent le fait monter sur la berge et lui demande sa plaque de vélo – le mien – qui n’en n’avait pas. Il est mené au commissariat de Saint-Maur, d’où on me fait appeler. J’arrive comme une folle, pensant qu’il était arrivé quelque chose de grave. Voyant qu’il ne s’agissait que d’une plaque, je me suis mise en colère et j’ai crié, sans toutefois être grossière. Mais j’étais très nerveuse à la pensée que mon mari partait le lendemain à la guerre. Et cette colère d’ailleurs assez justifiée, car un agent me confondait avec une communiste de Saint-Maur, moi qui n’ai jamais fait de politique, pas plus que mon fils qui avait 18 ans, ni mon mari qui est à l’assistance publique depuis vingt ans. Donc, mes cris ont choqué le brigadier qui, pour me punir, a envoyé mon fils au Dépôt. L’affaire a été jugée ; il a obtenu un an de prison avec sursis. Le malheur veut que cet enfant, l’année suivante, se laissa entraîner pour aller toucher une prime de démobilisation de 800 Fr. Je dois avouer, Monsieur le préfet, que cet enfant est très bon pour moi et que c’est en partie pour me venir en aide qu’il a fait cette bêtise. J’étais seule dans une chambre et dépourvue d’argent, car je dois vous dire que je vis en très mauvaise intelligence avec mon mari, et c’est pour m’aider qu’il a été toucher cette prime à laquelle il n’avait pas droit. Ce qui lui a valu deux mois de prison à Poissy, plus son année de sursis. Cela lui a fait quatorze mois de détention pour cette escroquerie. C’est payer bien cher une faute où l’idée du bien-être d’une mère seule était en cause. Cet enfant a un très grand cœur, il est intelligent et courageux. Il est d’ailleurs très bien noté à la Maison centrale de Poissy où il était coiffeur. Vous pourrez voir par son dossier, Monsieur le préfet, que je ne mens pas. Je suis démoralisée et en très mauvaise santé. Mon petit me ferait une joie de sortir et travailler pour me permettre de me reposer et, au lieu de cela, c’est un chagrin immense de le savoir là, prêt à partir pour un camp d’un moment à l’autre. Je suis seule, je vous le répète Monsieur, dans une petite chambre, ne mangeant pas beaucoup pour envoyer de l’argent à mon petit qui, somme toute, paye depuis quatorze mois, une colère de sa mère. J’ai une autre enfant de quinze ans pour qui je dois envoyer de l’argent qui est avec son père à Saint-Maur. Mon mari ne gagnant que 1500 Fr ne peut subvenir aux besoins d’une famille de quatre personnes. Monsieur le préfet, je vous en supplie, faites que mon fils me soit rendu bien vite. Je vous assure qu’il est plein de bonnes résolutions et, ayant une tâche à remplir envers moi, je sais qu’il sera sérieux. Il a payé assez chèrement. »Le 29 décembre, Le chef du 1er bureau de la préfecture écrit au commissaire du quartier Saint-Georges pour lui demander de « faire connaître à l’intéressée que sa demande ne peut être favorablement accueillie dans les circonstances actuelles ».Le 3 janvier 1942, Georges Marin fait partie d’un groupe de 38 internés politiques (parmi eux, 16 futurs “45000”) et 12 “indésirables” (droit commun) extraits du dépôt et transférés au “centre de séjour surveillé” (CSS) de Rouillé (Vienne). Ils sont conduits en car, sous escorte, jusqu’à la gare d’Austerlitz où les attend un wagon de voyageurs réservé (10 compartiments ; départ 7h55 – arrivée 18h51).

Le camp de Rouillé, “centre de séjour surveillé”, vu du haut d’un mirador. Date inconnue. Au fond - de l’autre côté de la voie ferrée -, le village. Musée de la Résistance nationale (Champigny-sur-Marne), Fonds Amicale Voves-Rouillé-Châteaubriant. Droits réservés.

Le camp de Rouillé, “centre de séjour surveillé”, vu du haut d’un mirador. Date inconnue.
Au fond – de l’autre côté de la voie ferrée -, le village.
Musée de la Résistance nationale (Champigny-sur-Marne), Fonds Amicale Voves-Rouillé-Châteaubriant. Droits réservés.

Le 23 janvier, Georges Marin écrit au préfet de la Seine pour demander que soit rapportée la mesure d’internement qui le frappe, indiquant qu’il n’a jamais appartenu à une organisation politique quelle qu’elle soit, qu’il avait été pris dans une bagarre provoquée par des communistes distribuant des tracts et qu’il a une sœur mineure à charge.

Le 14 février, un « blanc » des RG 1 estime que « sa libération ne paraît pas désirable actuellement ».

Le 22 mai, Georges Marin fait partie d’un groupe de 156 internés – dont 125 seront déportés avec lui – remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci et conduits au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise ), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

Entre fin avril et fin juin, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

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Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet, Georges Marin est enregistré à Auschwitz sous le numéro 45834 (ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard).

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz lors de l’évacuation du camp en janvier 1945. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz
lors de l’évacuation du camp en janvier 1945.
Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Après l’enregistrement, les 1170 arrivants sont entassés dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied à Birkenau où ils sont répartis dans les Blocks 19 et 20.

Portail du secteur B-Ib du sous-camp de Birkenau par lequel sont passés tous les “45000”. © Mémoire Vive.

Portail du secteur B-Ib du sous-camp de Birkenau par lequel sont passés tous les “45000”. © Mémoire Vive.

Le 10 juillet, après l’appel général et un bref interrogatoire, ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos.

Le 13 juillet – après les cinq premiers jours passés par l’ensemble des “45000” à Birkenau – il est dans la moitié des membres du convoi qui reste dans ce camp en construction choisi pour mettre en œuvre la “solution finale” (contexte plus meurtrier).

Alors qu’il se trouve au Revier victime du typhus, il est sélectionné comme inapte au travail et voué au Block 7, antichambre de la chambre à gaz. Il se propose alors pour raser le Blockältester qui demande un volontaire. Le test étant réussi, il devient coiffeur du Block.

En rentrant en France, il dira à ceux qui l’interrogent que sa vie « a tenu au fil du rasoir ». Cette situation relativement protégée explique qu’en mars 1943, il ne fasse pas partie des dix-sept “45000” rescapés de Birkenau – dont André Seigneur – conduits à Auschwitz-I (en tout, 24 survivants sur 600 !).

À la fin de l’hiver 1942-1943, il voit passer dans le camp un groupe de dignitaires SS. Il y a parmi eux « un petit bonhomme à lunettes » : il se dit dans le camp qu’il s’agit de Himmler.

En juillet 1943, comme les autres détenus “politiques” français d’Auschwitz (essentiellement des “45000”), il reçoit l’autorisation d’écrire (en allemand et sous la censure) à sa famille et d’annoncer qu’il peut recevoir des colis.

À la mi-août, Georges Marin est ramené à Auschwitz-I, avec André Faudry qui était veilleur de nuit au Revier de Birkenau et Robert Daune qui y était soigné clandestinement après avoir été l’objet d’une sélection pour la chambre à gaz.

Ils rejoignent les “politiques” français rassemblés (entre 120 et 140) et mis en “quarantaine” au premier étage du Block 11, la prison du camp. Exemptés de travail et d’appel extérieur, les “45000” sont témoins des exécutions massives de résistants, d’otages polonais et tchèques et de détenus du camp au fond de la cour fermée séparant les Blocks 10 et 11.

Auschwitz-I. La cour séparant le Block 10 - où se pratiquaient les expérimentations “médicales” sur des femmes détenues - et le Block 11, à droite, la prison du camp, avec le 1er étage de la “quarantaine”. Au fond, le mur des fusillés. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Auschwitz-I. La cour séparant le Block 10 – où se pratiquaient les expérimentations “médicales” sur
des femmes détenues – et le Block 11, à droite, la prison du camp, avec le 1er étage de la “quarantaine”.
Au fond, le mur des fusillés. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Dans cette période, Georges Marin se lie d’affection avec une jeune infirmière belge du Block 10 (celui des expériences médicales des SS) : ils se parlent à travers les planches occultant les fenêtres et il lui fait parvenir nourriture et vêtements qu’il se procure en les “organisant”.

Le 12 décembre, à la suite de la visite d’inspection du nouveau commandant du camp, le SS-Obersturmbannführer Arthur Liebehenschel, – qui découvre leur présence – et après quatre mois de ce régime qui leur a permis de retrouver quelques forces, la plupart sont renvoyés dans leurs Blocks et Kommandos d’origine. Georges Marin est affecté comme coiffeur au Block 3.

Le 3 août 1944, il est parmi les trois-quarts des “45000” présents à Auschwitz qui sont de nouveau placés en “quarantaine”, au Block 10, en préalable à un transfert.

Le 29 août 1944, il est parmi les trente “45000” [2] intégrés dans un convoi disciplinaire de 807 détenus (incluant de nombreux “Prominenten” polonais) transférés au KL [3] Sachsenhausen, dans la ville d’Oranienbourg, au Nord-Ouest de Berlin. À leur arrivée, et jusqu’au 25 septembre, les trente sont affectés au Block 66.

Georges Marin reste à Sachsenhausen avec une dizaine de “45000”. Il se propose comme coiffeur auprès de deux Blocks de déportés norvégiens qui peuvent recevoir des colis. Quand il revient dans son Block, il partage avec ses camarades le salaire en nature qu’il a obtenu en échange de ses services.

L’évacuation du camp a lieu le 21 avril 1945, en direction de Schwerin, puis de Lübeck ou Hambourg. Au cours de cette marche, Georges Marin est libéré par les soviétiques, comme René Maquenhen, Henri Mathiaud, Auguste Monjauvis et René Petitjean.

L’hôtel Lutetia, à Paris 6e. Siège de l’Abwehr (service de renseignements de l’état-major allemand) sous l’occupation. Centre d’accueil des déportés au printemps-été 1945. Carte postale, années 1940-1950. Collection Mémoire Vive.

L’hôtel Lutetia, à Paris 6e. Siège de l’Abwehr (service de renseignements de l’état-major allemand) sous l’occupation.
Centre d’accueil des déportés au printemps-été 1945. Carte postale, années 1940-1950. Collection Mémoire Vive.

Rentré tuberculeux, Georges Marin a été longtemps soigné et en subit longuement les séquelles. Le 13 février 1950, convoqué à sa demande comme témoin au commissariat de police de la circonscription d’Asnières, André Seigneur en atteste par une déclaration sur procès-verbal. « Marin, qui, lors de notre départ, était un jeune homme en parfaite santé et plein de forces, se mit à maigrir d’une manière anormale. De plus, je l’ai fréquemment vu atteint d’une taux violente et sèche ainsi que de crachements incessants. Sauf diagnostic de personne autorisée, je puis affirmer que, par suite des conditions de vie, Marin a été atteint d’une maladie de poitrine ».

Georges Marin décède le 21 octobre 2013.

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, Éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 169, 292, 348-349, 359, 389 et 403.
- Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles, Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : cartons “occupation allemande”, camps d’internement… BA 2374), chemise “liste des personnes se livrant à une activité de propagande” (BA 2447).
- Archives départementales des Yvelines (AD 78), Montigny-le-Bretonneux : bureau politique du cabinet du préfet de Seine-et-Oise (1w69).
- Archives départementales de la Vienne : camp de Rouillé (109W75).
- Mémorial de la Shoah, Paris, archives du Centre de documentation juive contemporaine (CDJC) ; liste XLI-42, n° 120.
- Message d’Alain Niechcicki (neveu par alliance).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 27-10-2013)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP (Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes) qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.

[1] Saint-Maur-des-Fossés : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, cette commune fait partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).

[2] Les trente d’Auschwitz vers Sachso : (ordre des matricules, noms de G à P) Georges Gourdon(45622), Henri Hannhart (45652), Germain Houard (45667), Louis Jouvin (45697), Jacques Jung(45699), Ben-Ali Lahousine (45715), Marceau Lannoy (45727), Louis Lecoq (45753), Guy Lecrux(45756), Maurice Le Gal (45767), Gabriel Lejard (45772), Charles Lelandais (45774), Pierre Lelogeais (45775), Charles Limousin (45796), Victor Louarn (45805), René Maquenhen (45826), Georges Marin (45834), Jean Henri Marti (45842), Maurice Martin (45845), Henri Mathiaud (45860), Lucien Matté(45863), Emmanuel Michel (45878), Auguste Monjauvis (45887), Louis Mougeot (45907), Daniel Nagliouk (45918), Émile Obel (45933), Maurice Ostorero (45941), Giobbe Pasini (45949), René Petijean(45976) et Germain Pierron (45985).

[3] KL  : abréviation de Konzentrationslager (camp de concentration). Certains historiens utilisent l’abréviation “KZ”.