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Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.

Émile Georges Henri Gourdon naît le 14 mars 1899 à La Montagne (Loire-Inférieure / Loire-Atlantique [1]), fils de Léon Gourdon, chaudronnier, et d’Héloïse Guérin, 27 ans, domiciliés à La Briandière.

Le 15 janvier 1918, à la mairie de Paris 8e, Georges Gourdon s’engage pour trois ans au 5e dépôt des équipages de la Flotte, arrivant au corps – à Toulon – trois jours plus tard. Le 30 mai suivant, il rejoint le “bâtiment de servitude” de Salonique. Le 26 mai au 2 juillet 1919, il prend la mer sur le navire-hôpital Dugay-Trouin, croisant en Mer Noire. Le 12 septembre suivant il embarque sur le contre-torpilleur Fanfare, croisant au large de l’Algérie et de la Tunisie (Bizerte). Le 1er avril 1920, il est promu quartier-maître mécanicien. Le 15 janvier 1921, il passe dans la réserve de l’armée de mer, titulaire d’un certificat de bonne conduite (en juillet 1931, il sera versé dans la réserve de l’armée de Terre).

Au printemps 1921, Georges Gourdon habite avec ses parents au 14 rue du Château à Neuilly-sur-Seine (Seine / Hauts-de-Seine). Il est alors dessinateur industriel chez Panhard-Levassor, à Paris 13e. Cette année-là, il adhère au Parti communiste à Neuilly, “sous-rayon” de Courbevoie.

En janvier 1925, Georges Gourdon habiterait au 32 rue d’Esling à Courbevoie (Seine / Hauts-de-Seine).

Le 16 avril 1927 à Breuil-le-Vert (Oise – 60), devenu représentant en vins et spiritueux, il épouse Suzanne Berthe Paillard, 26 ans (née le 26 septembre 1899 à Versigny – 60), institutrice ; elle même fille d’un instituteur alors en poste dans la commune.

En novembre 1927, ils sont domiciliés au Bois d’Ageux, un hameau de Longueil-Sainte-Marie (60). Au printemps 1931, le couple habite dans la Grande Rue du lieu-dit.

En 1930, il habite Pont-Sainte-Maxence, au nord de Creil, Oise (pas trouvé dans le recensement 1931…), où il joue un rôle important dans les grèves de mai-juin 1936, comme secrétaire du Parti communiste et de la section locale du syndicat CGT. En octobre 1931, il habiterait au 39 rue de la Lingerie à Creil (HBM ?).

Fin 1936, lors des grèves de la SALPA (usine bâtie en 1928, spécialisée dans la chaussure, la maroquinerieet la reliure), Georges Gourdon est traduit en justice par la direction qui l’accuse de sabotage, avec douze de ses camarades. La chambre du tribunal correctionnel de Senlis les relaxe et la Cour d’appel d’Amiens confirme cette décision.

En 1937, Georges Gourdon s’installe à Creil où il est secrétaire du Parti communiste. Il est le candidat du PC en 1937 aux élections au Conseil général dans le canton de Crépy (60) et, en 1939, à celles du Conseil d’arrondissement dans le canton de Pont-Sainte-Maxence.

Dans cette période, Georges Gourdon ouvre un commerce de vins en gros et détail, au 3 rue Jules-Michelet à Creil. Sans enfant, il vit alors séparé de son épouse (leur mariage sera dissous en juillet 1947).

Le 22 septembre 1939, il est rappelé à l’activité au C.M. Artillerie. Le 1er avril 1940, il est promu brigadier-chef. Fait prisonnier près d’Angoulême, il s’évade et retourne dans l’Oise. Il est démobilisé le 11 août 1940.

À plusieurs reprises il rencontre Jean Catelas, membre de la direction clandestine du PCF [2], afin de reconstruire le Parti communiste dans l’Oise et dans la Somme, désorganisé par l’interdiction du gouvernement Daladier en septembre 1939, la mobilisation, l’exode et par les interrogations de certains militants troublés par l’existence du Pacte de non-agression germano-soviétique. Avec Marcel Deneux, Georges Gourdon rédige et imprime clandestinement le journal du parti, Le Travailleur de l’Oise, une fois par semaine et en organise la diffusion.

Le 25 juin 1941, la Cour d’appel d’Amiens prononce une ordonnance de non conciliation entre les époux Gourdon.

Le 13 ou 16 juillet 1941, des policiers français et allemands arrêtent Georges Gourdon à son domicile. Il est d’abord conduit à la Maison d’arrêt de Senlis, puis transféré quelques jours plus tard au camp allemand de Royallieu à Compiègne (60), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager), où il est enregistré sous le matricule n° 1308.

La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”, désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”. À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine de Venette qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”,
désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”.
À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine de Venette qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp.
Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Pendant un temps – peut-être à la veille de la déportation, après la sélection des partants – il est assigné au bâtiment C5.

Le 18 septembre, le commissaire spécial de la Sûreté nationale de Beauvais écrit au préfet de l’Oise, Paul Vacquier [3], pour l’informer que le « Kreiskommandant de Senlis a demandé de lui transmettre une liste de quinze individus, choisis parmi les communistes les plus militants de la région creilloise, destinés, le cas échéant, à être pris en qualité d’otages. En accord avec le commissaire de police de Creil, [une liste] a été établie » sur laquelle (Émile) Georges Gourdon est inscrit en troisième position. Considérant le ton de la lettre, on peut penser que la liste a été effectivement transmise à l’occupant.

Le 20 février 1942, le chef de la Feldkommandantur 580 à Amiens – ayant autorité sur les départements de la Somme et de l’Oise – insiste auprès du préfet de l’Oise afin que la fiche de chaque interné du Frontstalag 122 pour activité communiste demandées à l’administration préfectorale indique « sonactivité politique antérieure (très détaillée si possible), ainsi que les raisons qui militent pour ou contre sa prompte libération du camp d’internement ».

Le 10 mars, le préfet de l’Oise écrit au Ministre secrétaire d’État à l’Intérieur pour lui transmettre ses inquiétudes quant à cette demande : « Étant donné que parmi les internés du camp de Compiègne une vingtaine déjà ont été fusillés en représailles d’attentats commis contre les membres de l’armée d’occupation, il est à craindre que ces autorités aient l’intention de se servir de mon avis pour désigner de nouveaux otages parmi ceux pour lesquels j’aurais émis un avis défavorable à la libération. Me référant au procès-verbal de la conférence des préfets régionaux du 4 février 1942, qui précise “qu’en aucun cas les autorités françaises ne doivent, à la demande des autorités allemandes, procéder à des désignations d’otages”, j’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien me donner vos directives sur la suite qu’il convient de réserver à la demande dont je suis saisi… »

Le 24 avril, Paul Vacquier transmet à la Feldkommandantur 580 les notices individuelles des « personnes internées au camp de Compiègne, figurant sur la liste [qui lui a été] communiquée et domiciliées dans le département de l’Oise » qui mentionnent uniquement « des renseignements concernant l’état civil, la parenté et la situation matérielle ».

Le 13 avril, le commissaire principal aux renseignements généraux de Beauvais transmet au préfet de l’Oise soixante-six notices individuelles concernant des individus internés au Frontstalag 122 à Compiègne, dont dix-neuf futurs “45000”. Sur la notice qui le concerne – à la rubrique « Renseignements divers » -, Georges Gourdon est qualifié comme « Ex-militant très actif du Parti communiste. N’a rien renié des théories moscoutaires qu’il est prêt à reprendre à nouveau dès sa libération ».

Le 11 mai, le maire de Senlis écrit au sous-préfet de cette ville pour lui demander d’intervenir en faveur de la libération de Georges Gourdon, au motif que celui-ci a nécessairement changé d’opinion politique en devenant un « négociant important et avisé » et en considérant l”importance du bon fonctionnement d’un commerce « qui assure le ravitaillement en vins d’une partie de la population de Creil ».

Enfin, le 29 juin, Paul Vacquier écrit à la Feldkommandantur 580 pour essayer d’obtenir la sortie duFrontstalag 122 de soixante-quatre ressortissants de son département – dont Georges Gourdon – au motif « qu’aucun fait matériel d’activité communiste n’a été relevé à leur encontre depuis l’arrivée des forces allemandes dans la région », envisageant la possibilité d’interner certains d’entre eux « dans un camp de concentration français ». Sa démarche ne reçoit pas de réponse.

Le mal est probablement déjà fait : quand elles ont procédé à des arrestations dans l’Oise entre juillet et septembre 1941, les forces d’occupation ne disposaient-elles pas déjà d’informations et d’appréciations transmises par certains services de la police française ? N’en ont-elles pas obtenu d’autres par la suite ? Le préfet craignait la fusillade. Ce sera la déportation.

Entre fin avril et fin juin 1942, Georges Gourdon est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

TransportAquarelle

Le voyage dure deux jours demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Georges Gourdon est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45622 (ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib (le premier créé).

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, Georges Gourdon est dans la moitié des déportés du convoi ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp.

Portail de l’entrée principale d’Auschwitz-I , le “camp souche” : « Arbeit macht frei » (le travail rend libre).  Carte postale. Collection mémoire Vive. Photo : Stanislas Mucha.

Portail de l’entrée principale d’Auschwitz-I , le “camp souche” : « Arbeit macht frei » (le travail rend libre).
Carte postale. Collection mémoire Vive. Photo : Stanislas Mucha.

Pendant un temps, il est affecté au Block 22 A.

D’août 1942 à janvier 1943, il est affecté dans un Kommando chargé de construire des routes dans “l’espace d’intérêt” du camp, notamment entre Auschwitz-I et Birkenau. Sur une cinquantaine de Français qui y sont affectés, ils ne sont plus que deux au bout de six mois.

Un jour, Georges Gourdon aide à ramener au camp Robert Jarry, qui a été durement été frappé par un kapo alors qu’il était en Kommando disciplinaire au Strassenbau. Celui-ci sera opéré du bras gauche au Block 20 de l’hôpital.

En juillet 1943, la plupart des détenus “politiques” français d’Auschwitz (essentiellement des “45000”) reçoivent l’autorisation d’écrire – en allemand et sous la censure – à leur famille et d’annoncer qu’ils peuvent recevoir des colis (à vérifier le concernant…).

À la mi-août 1943, Georges Gourdon est parmi les “politiques” français rassemblés (entre 120 et 140) au premier étage du Block 11 – la prison du camp – pour une “quarantaine”. Exemptés de travail et d’appel extérieur, les “45000” sont témoins indirects des exécutions massives de résistants, d’otages polonais et tchèques et de détenus du camp au fond de la cour fermée séparant les Blocks 10 et 11.

Auschwitz-I. La cour séparant le Block 10 - où se pratiquaient les expérimentations “médicales” sur les femmes détenues - et le Block 11, à droite, la prison du camp, avec le 1er étage de la “quarantaine”. Au fond, le mur des fusillés. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Auschwitz-I. La cour séparant le Block 10 – où se pratiquaient les expérimentations “médicales” sur les femmes détenues -
et le Block 11, à droite, la prison du camp, avec le 1er étage de la “quarantaine”.
Au fond, le mur des fusillés. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Le 12 décembre 1943, à la suite de la visite d’inspection du nouveau commandant du camp, le SS-Obersturmbannführer Arthur Liebehenschel, – qui découvre leur présence – et après quatre mois de ce régime qui leur a permis de retrouver quelques forces, ils sont pour la plupart renvoyés dans leurs Blocks et Kommandos d’origine.

Le 3 août 1944, Georges Gourdon est parmi les trois-quarts des “45000” présents à Auschwitz qui sont de nouveau placés en “quarantaine” en préalable à un transfert.

Le 29 août 1944, il est parmi les trente “45000” [4] intégrés dans un convoi disciplinaire de 807 détenus (incluant de nombreux “Prominenten” polonais) transférés au KL Sachsenhausen, dans la ville d’Oranienbourg, au Nord-Ouest de Berlin (matricule 94257).

Début octobre, il est parmi les huit “45000” transférés avec d’autres détenus à Kochendorf (Kommando de Natzweiler-Struthof), dans le massif du Neckar, une ancienne mine de sel aménagée en usine souterraine pour la construction des V2.

Fin mars 1945, le même groupe est intégré à une colonne de détenus évacués à marche forcée jusqu’à Augsbourg, puis en train jusqu’au KL Dachau, où ils arrivent le 8 avril. Dans ce camp, Georges Gourdon est admis dans le Comité clandestin de libération. Le 28 avril, cette organisation de résistance prend en charge les détenus après la fuite des dernières unités SS. Le lendemain, Georges Gourdon salue l’arrivée des unités de la 7e Armée américaine.

Georges Gourdon est rapatrié en mai 1945. Il est ensuite (?) domicilié au 9 bis, rue Boursier à Creil (Oise).

Il porte plainte contre l’ancien commissaire de police de Creil et son secrétaire qui ont pris part à son arrestation. Ceux-ci sont condamnés à quinze ans de prison (ce type de peine est levé au début des années 1950 par les lois d’amnistie votées par le Parlement).

Georges Gourdon reprend ses combats politiques : secrétaire de la section du Parti communiste de Creil, membre du bureau de la fédération de l’Oise en 1947-1948, il est élu conseiller municipal de Creil avec André Mercier sur la liste communiste de 1947 à 1959.

Il reçoit la carte de “Déporté résistant” et, pendant une vingtaine d’années, il est désigné comme Président des associations départementales de la FNDIRP et de l’ARAC. Il reçoit la médaille d’officier de la Légion d’Honneur.

Le 28 janvier 1961 à Creil, Georges Gourdon épouse en secondes noces Clairette Marie Valun.

Il se retire à Mougins (Alpes-Maritimes), où il est en tête de liste communiste lors d’élections municipales.

Georges Gourdon décède à Mougins le 3 novembre 1986.

Notes :

[1] Loire-Atlantique : département dénommé “Loire-Inférieure” jusqu’en mars 1957.

[2] Jean Catelas : arrêté par la police française le 15 mai 1941, il sera jugé et condamné à mort les 20 et 21 septembre 1941 par un “Tribunal d’État” doté de pouvoirs spéciaux par Pétain.

[3] Paul Vacquier, nommé préfet de l’Oise le 22 mai 1940, cherche à maintenir un semblant de souveraineté française à l’échelon local, ce qui lui vaut son départ le 30 octobre 1942.

[4] Les trente d’Auschwitz vers Sachso (ordre des matricules, noms de G à P) : Georges Gourdon (45622), Henri Hannhart (45652), Germain Houard (45667), Louis Jouvin (45697), Jacques Jung (45699), Ben-Ali Lahousine (45715), Marceau Lannoy (45727), Louis Lecoq (45753), Guy Lecrux (45756), Maurice Legal (45767), Gabriel Lejard (45772), Charles Lelandais (45774), Pierre Lelogeais (45775), Charles Limousin (45796), Victor Louarn (45805), René Maquenhen (45826), Georges Marin (45834), Jean Henri Marti (45842), Maurice Martin (45845), Henri Mathiaud (45860), Lucien Matté (45863), Emmanuel Michel (45878), Auguste Monjauvis (45887), Louis Mougeot (45907), Daniel Nagliouk (45918), Émile Obel (45933), Maurice Ostorero (45941), Giobbe Pasini (45949), René Petijean (45976) et Germain Pierron (45985).

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 108, 129, 243, 348 et 349, 358, 397 et 397.
- Cl. Cardon-Hamet, notice pour l’exposition de Mémoire Vive sur les “45000” et “31000” de Bretagne, citant : témoignages et récits de Georges Gourdon (lettres à Roger Arnould 1972-73, lettre à Roger Abada 8/8/1972) – Mémorial du camp de Sachenhausen.
- Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier français (DBMOF), sous la direction de Jean Maitron ; site du Maitron en ligne, Université Paris-1.
- Archives départementales de l’Oise, Beauvais : Exécutions d’internés, camp de Royallieu, mesures contre les communistes (33W 8253/1) ; Internement administratif (141w 1162).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 12-09-2023)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous dispose (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.