Louis Briand dans son uniforme de douanier. © Dominique Dard, son petit-fils.

Louis Briand dans son uniforme de douanier.
© Dominique Dard, son petit-fils.

Louis, Marie, Briand naît le 13 février 1901 à Trézény (Côtes-du-Nord / Côtes-d’Armor [1] – 22), fils d’Yves-Marie Briand, 32 ans, cultivateur, et d’Anne Even, son épouse, 36 ans (tous deux seront décédés au moment de son arrestation), domiciliés dans le quartier de Crec’h ar Bider ; les témoins sont deux autres cultivateurs du village. Louis Briand a, au moins, une sœur et un frère aîné, Marie-Yvonne, née en 1890 à Langoat, et Auguste, âgé de 9 ans, et un frère cadet, Alexandre, né le 28 juillet 1905 à Trézény.
Pendant un temps, Louis Briand habite à Servel [2], dans le canton de Lannion (22).
Le 24 novembre 1919, il s’engage volontairement pour trois ans au titre des équipages de la Flotte, et rejoint le 2e dépôt des équipages à Brest comme apprenti-marin. Le 17 janvier 1921, il passe matelot de 3e classe sans spécialité. Il est « congédié » le 24 novembre 1922, au terme de son engagement.
Le 23 avril 1923 à Brélévenez, faubourg de Lannion (22), Louis Briand se marie avec Mathilde Le Sec’h, née le 13 mai 1903 à Lannion, couturière. Ils auront une fille, Gilberte, née le 4 août 1933.
Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée dans un immeuble HBM au 12, rue Gustave-Flaubert, à Grand-Quevilly (Seine-Maritime [3] – 76), au sud-ouest de l’agglomération de Rouen, dans la boucle de la Seine.
Employé des Douanes (probablement sur les installations portuaires de Rouen), Louis Briand est militant de la CGT et du Parti communiste (depuis 1923 ou 1928), membre de la cellule des douanes actives et de la cellule de Grand-Quevilly extension. Selon la police, il est un « collaborateur immédiat » du « chef » de cellule Cocagne et d’Hilaire Castelli, ancien douanier et « chef » de la section communiste de Petit-Couronne.
Le 2 septembre 1939, après la déclaration de guerre de la France à l’Allemagne, il est mobilisé comme soldat de 1re classe au 23e bataillon de Douaniers. Le 7 octobre, le commissaire spécial de Rouen transmet à tous les commissaires de Seine-Inférieure, et à certains maires, une circulaire leur demandant de lui « fournir, dès que possible, la liste des principaux militants du Parti communiste qui faisaient partie des cellules de (leur) ville ou circonscription » en indiquant, nom, prénoms, âge si possible, profession, domicile et « situation actuelle (présent ou mobilisé) ». En réponse, le commissaire de la circonscription de Grand-Quevilly envoie une liste des quatre principaux militants parmi lesquels Louis Briand, douanier maintenu à son poste, suspect dont l’activité « s’est modérée ».
Le 18 mars 1940, celui-ci est versé au dépôt d’infanterie n° 32, puis passe au dépôt d’infanterie n° 31 le 25 avril. Le 6 août 1940, il est démobilisé par le centre de démobilisation du canton de Marmande (Lot-et-Garonne). Il rentre dans ses foyers le 1er septembre.À son retour, Louis Briand reste actif au sein du Parti communiste clandestin, en contact notamment avec André Pican et Lanchamp, de Rouen, Chevalier, Guillot, Person, Valentin, Voranget, de Grand-Quevilly. Selon une attestation ultérieure, il intègre le Front national [4] dès sa création en mai 1941 : chef de groupe, organisation de la Résistance au sein de la CGT clandestine, « colportage, distribution, affichage d’écrits anti-allemands, sabotage wagons lubrifiants et service transmission allemand ».Le 3 octobre 1940, il fait l’objet d’une notice individuelle établie par le commissariat central de Caen, qui note : « Élément néfaste et dangereux pour l’ordre social en cas de mouvement intérieur. À surveiller ». Ultérieurement, son épouse mettra en cause le service des renseignements généraux de la préfecture de Seine-Maritime.

Le 4 août 1941, répondant à une note du préfet de Seine-Inférieure datée du 22 juillet, le commissaire principal de police spéciale de Rouen transmet à celui-ci une liste nominative de 159 militants et militantes communistes de son secteur dont il préconise de prononcer l’internement administratif dans un camp de séjour surveillé, tous anciens dirigeants ou militants convaincus ayant fait une propagande active et soupçonnés de poursuivre leur activité clandestinement et « par tous les moyens ». Parmi eux, Louis Briand…

Le 23 juin 1941, peu avant midi, deux soldats allemands viennent le chercher à son domicile. Comme il est absent, encore à son travail, ils lui font savoir qu’il est convoqué à la Kommandantur de Rouen en début d’après-midi. Appréhendé une fois sur place, Louis Briand est conduit au Palais de Justice de Rouen, où il retrouve Hilaire Castelli [5].

Rouen. Le Palais de Justice. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Rouen. Le Palais de Justice. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Le 27 juillet probablement, il est transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne [6] (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). Enregistré sous le matricule n° 1394, il est assigné pendant un temps au bâtiment A4, avec Hilaire Castelli.

Le quartier “A” de la caserne de Royallieu à Compiègne, futur “camp des communistes” du Frontstalag 122 ; à droite, sont visibles les bâtiments A4, A5, A6, A7 et A8. Carte postale des années 1930. Collection Mémoire Vive.

Le quartier “A” de la caserne de Royallieu à Compiègne, futur “camp des communistes” du Frontstalag 122 ;
à droite, sont visibles les bâtiments A4, A5, A6, A7 et A8.
Carte postale des années 1930. Collection Mémoire Vive.

Louis Briand est désigné comme otage après le sabotage du chemin de fer Quevilly-Couronne.

À la mi-juin 1942, selon un message clandestin de Louis Jouvin, Louis Gangloff, de Villerupt, accepte de servir de prête-nom pour recevoir des colis qui lui sont destinés.

Entre fin avril et fin juin 1942, Louis Briand est définitivement sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

transportaquarelle

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Louis Briand est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet – après cinq jours passés par l’ensemble des “45000” à Birkenau – la moitié des membres du convoi ramenée au camp principal (Auschwitz-I) après l’appel du soir. Aucun document ni témoignage ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a été affecté Louis Briand.Il meurt à Auschwitz le 23 août 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher) [7].

À une date inconnue, son frère, A. Briand (Alexandre ?), domicilié au 1, rue du Printemps, au Pecq [8] (Seine-et-Oise / Yvelines – 78), engage une demande d’information sur la situation de Louis Briand qui parvient au Comité international de la Croix-Rouge, basé à Genève (Suisse).

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En-tête de la Croix-Rouge allemande
sous le IIIe Reich.
BAVCC, Caen.

Le 28 février, puis le 31 mai 1944, l’organisation internationale transmet cette demande à sa délégation allemande, laquelle s’adresse à son tour au Bureau central de sécurité du Reich (la « Gestapo ») à Berlin. Le 9 juin, la police répond à la Croix-Rouge allemande : « pour des raisons de police d’État, aucun renseignement ne peut être donné sur son lieu de séjour ni sur son état de santé. »

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Tampon du bureau du chef
de la police de sécurité du Reich
(“Gestapo”), à Berlin.
BAVCC, Caen.

Le 17 juillet, ce refus d’information est transmis au Comité international de la Croix-Rouge. Le 26 juillet, celui-ci écrit une dernière fois à sa délégation allemande pour accuser réception sa réponse et la remercier du renseignement donné [sic].

Le 12 novembre 1944, son frère, alors domicilié au 40, boulevard de la République à Chatou [8] (78), écrit au Ministre des Anciens combattants et victimes de guerre pour demander des nouvelles de Louis, précisant qu’il s’est précédemment adressé « à Genève », d’où il lui fut répondu que les autorités allemandes ne pouvaient donner aucun renseignement à son sujet. Il effectue cette démarche afin de rassurer également l’épouse de Louis Briand et leur petite fille. Le 30 janvier 1945, le chef du bureau des fichiers et renseignement des déportés et internés politiques lui répond que, malgré les recherches effectuées dans les fichiers du ministère, il n’est pas en mesure de lui fournir de plus amples détails sur le sort de Louis Briand.

Le 25 octobre 1945, au verso d’une fiche de de demande de renseignement du ministère des Anciens combattants et victimes de guerre, avenue Foch à Paris 16e, il est noté que Robert Gaillard, rescapé du convoi des “45000”, a attesté du décès de Louis Briand (sans autre précision).

Après leur retour, Louis Jouvin et Adrien Fontaine signent conjointement un certificat à l’en-tête de la ville de Grand-Quevilly – l’un étant maire et l’autre conseiller municipal de la commune – attestant que Louis Briand est décédé au camp d’Auschwitz dans une période qu’ils estiment située courant octobre 1942. En avril 1950, ils rédigeront chacun un nouveau certificat.

Le 7 mai 1946, Mathilde Briand – toujours domiciliée rue Gustave-Flaubert, à Grand-Quevilly – écrit au chef du bureau de l’état civil et des fichiers du ministère des Anciens combattants pour solliciter l’ouverture d’un dossier en vue de l’établissement de l’acte de décès de son mari, ainsi que l’attribution de la mention “Mort pour la France”. Le 14 août 1946, l’acte de décès est officiellement établi par un officier d’état civil du ministère.

Louis Briand est déclaré “Mort pour la France” (4/2/1947).

Le 17 février 1953, sa veuve rempli un formulaire de demande d’attribution du titre de “Déporté Politique” auprès du ministère des Anciens combattants. Comme motif de la déportation, elle indique « syndicaliste ». Cette homologation est accordée le 18 août 1954 (carte n° 1103.12522).

À Grand-Quevilly, le nom de Louis Briand est inscrit parmi les morts en déportation sous la plaque de la rue des Martyrs de la Résistance.

© Photo de Marc Le Dret, petit-fils de Marcel Le Dret.

© Photo de Marc Le Dret, petit-fils de Marcel Le Dret.

Son nom est également visible parmi ceux des 218 militant.e.s inscrit.e.s sur plusieurs plaques apposées dans la cour du siège de la fédération du PCF, 33 place du Général-de-Gaulle à Rouen, avec un extrait d’un poème de Paul Éluard (Enterrar y callar) : « Frères, nous tenons à vous. Nous voulons éterniser cette aurore qui partage votre tombe blanche et noire, l’espoir et le désespoir. » et sous une statue en haut-relief dont l’auteur reste à préciser.

Monument dédié aux militant.e.s mort.e.s au cours de la guerre dans la cour du siège de la Fédération du PCF de Seine-Maritime à Rouen. © Claudine Ducastel pour Mémoire Vive (2014).

Monument dédié aux militant.e.s mort.e.s au cours de la guerre dans la cour du siège de la Fédération du PCF de Seine-Maritime à Rouen. © Claudine Ducastel pour Mémoire Vive (2014).

Au siège de la Fédération du PCF de Seine-Maritime à Rouen, la première des six plaques dédiées aux militant.e.s mort.e.s au cours de la guerre. Significativement, les noms de Georges Déziré et d’André Pican sont placés en exergue. © Claudine Ducastel pour Mémoire Vive.

Au siège de la Fédération du PCF de Seine-Maritime à Rouen, la première des six plaques dédiées aux militant.e.s mort.e.s au cours de la guerre.
Significativement, les noms de Georges Déziré et d’André Pican sont placés en exergue. © Claudine Ducastel pour Mémoire Vive.

Sur le registre des naissances de Trézény – acte n° 1 de l’année 1901 -, une main anonyme a modifié la mention marginale de la date de décès en indiquant celle figurant sur l’acte établi au camp d’Auschwitz.

Mathilde Briand décède le 12 mars 1986 à Grand-Quevilly.

Son frère Alexandre, qui s’était marié le 19 décembre 1939 à Paris 14e, décède le 29 août 1988 à Saint-Germain-en-Laye (78).

Notes :

[1] Côtes-d’Armor : département dénommé “Côtes-du-Nord” jusqu’en février 1990.

[2] Servel : le 9 novembre 1960, cette commune fusionne volontairement avec celle de Lannion pour devenir un quartier de la ville.

[3] Seine-Maritime : département dénommé “Seine-Inférieure” jusqu’en janvier 1955.

[4] Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France : mouvement de Résistance constitué en mai 1941 à l’initiative du PCF clandestin (sans aucun lien avec l’organisation politique créée en 1972, dite “FN”, jusqu’à son changement d’appellation le 1er juin 2018).

[5] L’ “Aktion Theoderich : L’attaque de l’Union soviétique, le 22 juin 1941, se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est définit le bolchevisme comme « l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive. » Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre. Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – perquisitions à leur domicile et arrestations – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante. En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne, créé à cette occasion pour la détention des « ennemis actifs du Reich » sous l’administration de la Wehrmacht. Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Fin août, 200 d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.

[6] Sous contrôle militaire allemand, le camp de Royallieu a d’abord été un camp de prisonniers de guerre (Frontstalag 122), puis, après l’invasion de l’URSS, un « camp de concentration permanent pour éléments ennemis actifs ». À partir de septembre 1941, on y prélève – comme dans les autres camps et prisons de zone occupée – des otages à fusiller. À partir du 12 décembre 1941, un secteur du sous-camp “C” est réservé aux Juifs destinés à être déportés à titre de représailles. Le camp des Juifs est supprimé le 6 juillet 1942, après le départ de la plupart de ses internés dans le convoi transportant les otages communistes vers Auschwitz. Les derniers détenus juifs sont transféré au camp de Drancy (Seine / Seine-Saint-Denis).

[7] Différence de date de décès avec celle inscrite sur les actes d’état civil en France :Dans les années qui ont suivi la guerre, devant l’impossibilité d’obtenir des dates précises de décès des déportés, mais soucieux d’établir les documents administratifs nécessaires pour le versement des pensions aux familles, les services français d’état civil – dont un représentant officiait au ministère des Anciens combattants en se fondant sur diverses sources, parmi lesquelles le témoignage approximatif des rescapés – ont très souvent fixé des dates fictives : le 1er, le 15, le 30, le 31 du mois, voire le jour (et le lieu !) du départ.

S’agissant de Louis Briand, c’est le 15 octobre 1942 qui a été initialement retenu pour certifier son décès.

Leur inscription sur les registres d’état civil rendant ces dates officielles, certaines ont quelquefois été gravées sur les monuments aux morts.

[8] Le Pecq et Chatou : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, ces communes font partie du département de la Seine-et-Oise (transfert administratif effectif en janvier 1968).

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 375 et 397.
- Cl. Cardon-Hamet, notice pour l’exposition de Mémoire Vive sur les “45000” et “31000” de Basse-Normandie (2000), citant : Liste d’otages, Centre de Documentation Juive Contemporaine (CDJC), Paris – Liste établie par Louis Jouvin (45697), du Grand-Quevilly – Liste établie par CGT, p. 2 – Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), ministère de la Défense, Caen – Certificat de décès n° 76120 L.T. 2801 (DDle de la Seine-Inférieure).
- Louis Eudier (45523), listes à la fin de son livre Notre combat de classe et de patriotes (1939-1945), imprimerie Duboc, Le Havre, sans date (2-1973 ?).
- Archives départementales des Côtes-d’Armor, site internet, archives en ligne : état civil de Trézény, registre des naissances de l’année 1901, acte n°1 (vue 3/28) ; concernant Alexandre Briand, année 1905, acte n° 5 (vue 27/28) ; concernant Mathilde Le Sech, état civil de Lannion, registre des naissances de l’année 1903, acte n° 68 (vue 190/340) ; registres matricules du recrutement militaire, classe 1921, bureau de Guingamp (01R1619), matricule n° 1310.
- Archives départementales de Seine-Maritime, Rouen, site de l’Hôtel du Département, cabinet du préfet 1940-1946 (cote à vérifier : 51 w …), recherches conduites avec Catherine Voranger.
- Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine ; Archives restituées par la Russie, commissariat spécial de Rouen 1920-1940 (20010223/2, doc. 96-98).
- Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 132 (24119/1942).
- Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), ministère de la Défense, Caen : dossier de Louis Briand (21 P 430 538), recherches de Ginette Petiot (message 12-2012).
- Catherine Voranger, petit-fille de Louis Jouvin ; messages (02-2013).
- Dominique Dard, petits-fils de Louis Briand, fils aîné de Gilberte Briand (1933-2018) ; messages (03 et 06-2020).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 25-06-2020)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.