Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz lors de l’évacuation du camp en janvier 1945. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz
lors de l’évacuation du camp en janvier 1945.
Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

André, Arsène, Bisillon naît le 8 décembre 1895 au hameau de Montzeron [1], sur la commune de Toutry (Côte-d’Or), fils de Jean Baptiste Bisillon, 43 ans, ajusteur, et de Geneviève, Honorine, Voisin, 33 ans, son épouse. Il a une sœur, Jeanne, née le 21 novembre 1882 (mariée à Léon Bitard à Paris 2e en 1912, décédée à Vence en 1969).

Pendant un temps, André Bisillon habite chez ses parents au 10, Grande-Rue à Saint-Maurice (Seine / Val-de-Marne) et travaille comme mécanicien.

Dès le 21 septembre 1914, André Bisillon, de la classe 1915, s’engage volontairement à la mairie de Paris 12e pour la durée de la guerre. Deux jours plus tard, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 168e régiment d’infanterie. Le 6 janvier 1915, il passe au 3e régiment de tirailleurs algériens. Le 18 mars, il est nommé caporal. Le 11 avril, il passe au 7e régiment de tirailleurs indigènes. Le 5 septembre, il est nommé caporal fourrier. Le 27 septembre 1915, au troisième jour de la Bataille de Champagne, lors d’une offensive en direction de la rivière Dormoise et du village détruit de Ripont (commune supprimée de la Marne), il est blessé par balle à la cuisse droite. Côté français, le bilan de cette Bataille de Champagne est de 70000 soldats tués et disparus, 7000 prisonniers et 100 000 blessés. Cité à l’ordre n° 115 du 1er régiment mixte de zouaves-tirailleurs – « Très bon gradé, grièvement blessé à l’attaque d’une forte position ennemie » – André Bisillon recevra la Croix de guerre avec étoile de bronze. À l’issue des soins reçus, la fracture occasionnée au quart supérieur du fémur entraîne un raccourcissement de 7 cm de sa jambe. Atteint de claudication, il est réformé définitif n° 1 le 17 décembre 1917 pour un taux d’invalidité de 45 %.

Le 6 avril 1929, à la mairie de Suresnes [2] (Seine / Hauts-de-Seine – 92), André Bisillon épouse Germaine Helluin, née le 7 janvier 1895 à Reims (Marne), divorcée d’un précédent mariage duquel elle a eu un fils, né vers 1915. Ils n’auront pas d’enfant ensemble. En octobre suivant, ils habitent au 10, rue du Puits à Suresnes.
À partir de 1933 et jusqu’au moment de son arrestation, André Bisillon est domicilié 16, rue Hoche à Puteaux [1] (92).

Vers 1925, il devient employé d’octroi. Après quinze ans de carrière, il est surveillant titulaire à l’octroi intercommunal de la région parisienne, affecté au poste “Magenta”, situé sur la place du même nom et sur la route nationale n° 185, à Saint-Cloud (Seine-et-Oise / Hauts-de-Seine).

Saint-Cloud, la place Magenta et la rue Gounod au début des années 1900. À droite, le poste d’octroi. Carte postale coll. Mémoire Vive.

Saint-Cloud, la place Magenta et la rue Gounod au début des années 1900.
À droite, le chalet du poste d’octroi. Carte postale coll. Mémoire Vive.

En 1936, André Bisillon adhère au Parti communiste, membre de la section de Puteaux de la région Paris-Ouest. Pendant quelques mois, en 1937-1938, il est secrétaire de la cellule des Bouvets. La police considère qu’il exerce une influence certaine sur ses camarades.

En janvier 1940, il rapport de police note : « … depuis la dissolution de ce parti, il observe une attitude réservée au point de vue politique. Toutefois, dans son entourage, on pense généralement qu’il est resté fidèle aux théories moscoutaires, car il n’aurait élevé aucune protestation contre la pacte germano-soviétique ou l’attitude des chefs communistes français. »

Au cours du mois de janvier 1941, le commissariat de police de la circonscription de Puteaux « découvre » une nouvelle organisation communiste divisant Puteaux en quatre sections et comprenant trente membres, dont René Bisillon. Celui-ci est arrêté le 27 janvier, mais, selon un document, il n’est conduit au dépôt de la préfecture de police que le 9 février. Il nie alors avoir participé à l’activité de ce groupement. Le 13 février, les services de la préfecture de police rendent compte qu’au « au terme d’une série d’enquêtes et de multiples surveillances », ils ont appréhendé 26 militants pour « recrutement d’éléments susceptibles de participer d’une manière particulièrement active à l’organisation de la propagande communiste clandestine à Puteaux » et confection, répartition et diffusion du « matériel de propagande (tracts, papillons, placards) », parmi lesquels Louis Leroy et André Arsène Bisillon, Lucien Pairière, Émile Poupleau, qui seront déportés avec lui. À l’exception de deux d’entre eux, laissés en liberté provisoire, tous sont inculpés d’infraction au décret du 26 septembre 1939 et passent par le dépôt de la préfecture de police où ils sont mis à la disposition du procureur de la République.

Le 18 mars, le préfet de police informe le bureau du personnel communal de la préfecture de la Seine qu’il a ordonné l’internement administratif d’André Bisillon en application du décret du 18 novembre 1939. Cependant, le 12 avril, le juge instruisant son inculpation le met en liberté provisoire, sans que la police (RG) soit informée du motif de cette décision : insuffisance de charges ou mesure de bienveillance… Le lendemain, condition probable afin de pouvoir rentrer chez lui, André Bisillon signe un document rédigé selon une formule stéréotypée : « [je] déclare désapprouver formellement l’action communiste clandestine sous toutes ses formes. Je m’engage sur l‘honneur à ne me livrer dans l’avenir, directement ou par personne interposée, à aucune activité communiste. »

Le 26 juin 1941, André Bisillon est appréhendé à son domicile « par les soins du commissariat de Puteaux » dans le cadre d’une vague d’arrestations ciblées visant 92 militants ouvriers : le préfet de police signe le jour même les arrêtés ordonnant leur internement administratif en application du décret du 18 novembre 1939, mais ces opérations sont menées en concertation avec l’occupant [3]. En effet, pendant quelques jours, des militants de Paris et de la “petite couronne” arrêtés dans ces conditions sont conduits à l’hôtel Matignon où ils sont aussitôt livrés aux « autorités d’occupation » qui les rassemblent au Fort de Romainville (HL 122), sur la commune des Lilas (Seine / Seine-Saint-Denis). Rapidement, ils sont conduits à la gare du Bourget où des trains les transportent à Compiègne (Oise). André Bisillon fait probablement partie de ces hommes ainsi transférés au camp allemand de Royallieu, administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager) et qui inaugurent ce camp de police [4].
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

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Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

e 8 juillet 1942, André Bisillon est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45251 (sa photo d’immatriculation n’a pas été retrouvée).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau où ils sont répartis dans les Blocks 19 et 20.

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos.

Le 13 juillet, après l’appel du soir – l’ensemble des “45000” ayant passé cinq jours à Birkenau – André Bisillon est dans la moitié des membres du convoi ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp. Son nom figure sur une liste de détenus affecté au Block 4.

Portail de l’entrée principale d’Auschwitz-I , le « camp souche ».  « Arbeit macht frei » : « Le travail rend libre »  Carte postale. Collection mémoire Vive. Photo : Stanislas Mucha.

Portail de l’entrée principale d’Auschwitz-I , le « camp souche ». « Arbeit macht frei » : « Le travail rend libre »
Carte postale. Collection mémoire Vive. Photo : Stanislas Mucha.

À une date restant à préciser, il est admis au Block de médecine interne (n° 28) de l’hôpital d’Auschwitz [5].

André Bisillon meurt à Auschwitz le 29 août 1942, d’après les registres du camp [6]. L’acte d’état civil du camp indique comme cause de décès : « cardiopathie » (Herzwassersucht). Ce jour-là, sous prétexte d’enrayer une épidémie de typhus dans le camp principal, le nouveau médecin SS de la garnison, Kurt Uhlenbroock, ordonne d’effectuer une sélection dans les Blocks de l’hôpital, notamment le Block 20. 746 détenus atteints du typhus et convalescents, sélectionnés dans la cour fermée séparant les Blocks 20 et 21, sont chargés dans deux grands camions bâchés qui les transportent par rotation jusqu’aux chambres à gaz de Birkenau. Il s’agit de la première grande opération d’extermination des détenus malades. La désinfection du Block 20 dure dix jours ; du 29 août au 8 septembre, le registre du Block ne comporte aucune inscription.

(aucun “45000” de Puteaux n’a survécu)

Le 3 mars 1945, son épouse est entendue dans le cadre d’une procédure d’épuration visant un brigadier de la police municipale de Puteaux. Le 15 mars, elle est convoquée comme témoin face à un autre policier. Le 5 avril, elle est entendue en exécution d’une commission rogatoire relative à un troisième fonctionnaire.

Fin 1947, Germaine Bisillon, alors trésorière de la section des Bouvets de l’Union des femmes françaises (UFF), dépose auprès du ministère des Anciens combattants et Victimes de la Guerre une demande de pension de victime civile en raison de l’arrestation et du décès en déportation de son mari. Début 1952, elle dépose une demande d’attribution du titre d’interné (sic) résistant.

La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. du 10-09-1987).

Notes :

[1] Le hameau de Montzeron, commune de Toutry, est situé près des usines métallurgiques Bouhey (SOMUA) installées sur le Serein

[2] Suresnes et Puteaux : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, ces communes font partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).

[3] L’ “Aktion Theoderich : L’attaque de l’Union soviétique, le 22 juin 1941, se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est définit le bolchevisme comme «  l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive. » Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre. Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – perquisitions à leur domicile et arrestations – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante.

En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés en zone occupée par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux de détention contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne, créé à cette occasion pour la détention des « ennemis actifs du Reich » sous l’administration de la Wehrmacht.

Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. 131 d’entre eux, arrêtés entre le 21 et le 30 juin, font partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.

[4] Arrestations de la fin juin 1941 dans le département de la Seine, trois témoignages :
Jean Lyraud (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943). Le 26 juin, à 5 heures du matin, il est réveillé par des policiers français : « Veuillez nous suivre au poste avec une couverture et deux jours de vivres. » Un autobus le prend bientôt avec trois autres personnes arrêtées. Le véhicule fait le tour des commissariats de Montreuil et du 11e arrondissement. Un crochet à l’hôtel Matignon, puis c’est le transport jusqu’aux portes du Fort de Romainville. Avec ses compagnons, Jean Lyraud passe la nuit dans les casemates transformées en cachots. « Le lendemain 27 juin dans l’après-midi, nous embarquons en gare du Bourget dans des wagons spéciaux pour Compiègne. Nos gardes ont le revolver au poing et le fusil chargé, prêts à faire feu. Dans la soirée nous arrivons au camp. Quelques jours après, d’autres contingents de la région parisienne nous rejoignent. »
Henri Pasdeloup (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943), cheminot de Saint-Mihiel (Meuse), est arrêté le 23 juin 1941 par la Gestapo qui le conduit à la prison de la ville. Le 27 juin, avec d’autres détenus emmenés à bord de deux cars Citroën, il arrive devant le camp de Royallieu vers 16 h 30 :
« À l’arrivée face au camp, nos gardiens nous font descendre. Alignement sur la route, comptages et recomptages. En rangs par trois nous passons les barbelés… À 19 heures, environ 400 prisonniers en provenance de la région parisienne entrent en chantant L’Internationale… Le lendemain 28 juin, réveil à 7 heures : contrôle d’identité, toise, matricule. J’ai le numéro 556. Pour notre groupe de la Meuse, cela va de 542 à 564. Ceux de la région parisienne, bien qu’arrivés après nous, sont immatriculés avant… »
Henri Rollin : « Le 27 juin 1941, vers 6 heures de matin, ma femme et moi nous sommes réveillés par un coup de sonnette. Trois inspecteurs de la police française viennent nous arrêter ; perquisition rapide sans résultat (nous avions la veille au soir distribué les derniers tracts que nous avions). Nous arrivons à l’hôtel Matignon où nous trouvons de nombreux cars et camions, résultat d’une rafle dans toute la région parisienne. Nous sommes remis par la police française aux autorités allemandes. Au moment de ma remise aux Allemands, j’ai aperçu qu’on leur donnait une petite fiche portant mon nom et la mention “communiste”, soulignée à l’encre rouge. Nous subissons un court interrogatoire d’identité… Attente… Vers la fin de l’après-midi, départ en car. Arrivée au fort Romainville, fouille, identité. Départ de Romainville le 1er juillet, au matin, par train spécial et bondé au Bourget, arrivée l’après-midi à Compiègne. Le lendemain, même cérémonie, refouille et identité, ensuite la vie de camp... »

[5] L’hôpital d’Auschwitz : en allemand Krakenbau (KB) ou Häftlingskrakenbau (HKB), hôpital des détenus. Dans Si c’est un Homme, Primo Lévi utilise l’abréviation “KB”.
Mais les « 31000 » et Charlotte Delbo – qui ont connu l’hôpital de Birkenau – ont utilisé le terme “Revier” : « abréviation de Krakenrevier, quartier des malades dans une enceinte militaire. Nous ne traduisons pas ce mot que les Français prononçaient révir, car ce n’est ni hôpital, ni ambulance, ni infirmerie. C’est un lieu infect où les malades pourrissaient sur trois étages. », Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1967, p. 24.

[6] Différence de date de décès avec celle inscrite sur les actes d’état civil en France : Dans les années qui ont suivi la guerre, devant l’impossibilité d’obtenir des dates précises de décès des déportés, mais soucieux d’établir les documents administratifs nécessaires pour le versement des pensions aux familles, les services français d’état civil – dont un représentant officiait au ministère des Anciens combattants en se fondant sur diverses sources, parmi lesquelles le témoignage approximatif des rescapés – ont très souvent fixé des dates fictives : le 1er, le 15, le 30, le 31 du mois, voire le jour (et le lieu !) du départ.

Concernant André Bisillon, c’est le 15 septembre 1942 qui a été initialement retenu pour certifier son décès. Leur inscription sur les registres d’état civil rendant ces dates officielles, certaines ont quelquefois été gravées sur les monuments aux morts.

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 127 et 128, 383 et 395.
- Archives départementales de Côte-d’Or, site internet : état civil de Toutry 1895-1902 (p. 20 et 21), recensement de 1896.
- Archives de Paris, site internet, archives en ligne : registre matricule du recrutement militaire, classe 1915, 4e bureau de recrutement de la Seine, n° 3810.
- Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles, le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : cartons “occupation allemande”, liste des internés communistes (BA 2397) ; cartons “Parti communiste” (BA 1928) ; dossier individuel du cabinet du préfet (1 W 587-17996) ; dossier individuel des Renseignements généraux (77 W 1485-27024).
- Sachso, Amicale d’Orianenburg-Sachsenhausen, Au cœur du système concentrationnaire nazi, Collection Terre Humaine, Minuit/Plon, réédition Pocket, mai 2005, page 36 (sur les arrestations du 26 juin 1941).
- Gérard Bouaziz, La France torturée, collection L’enfer nazi, édité par la FNDIRP, avril 1979, page 262 (sur les arrestations du 27 juin 1941).
- Auschwitz, camp de concentration et d’extermination (version française), ouvrage collectif sous la direction de Franciszek Piper et Teresa Swiebocka, éd. du Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau à Oświęcim, version française 1993-1998, p. 175.
- Auschwitz 1940-1945, Les problèmes fondamentaux de l’histoire du camp, ouvrage collectif sous la direction de Wacław Długoborski et Franciszek Piper, éd. du Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau à Oświęcim, version française 2011, volume II, pages 391 et 409-410.
- Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : copies de pages du Sterbebücher provenant du Musée d’Auschwitz et transmises au ministères des ACVG par le Service international de recherches à Arolsen à partir du 14 février 1967, carton de A à F (26 p 840).
- Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 94 (25794/1942).
- Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne, Bureau d’information sur les anciens prisonniers (Biuro Informacji o Byłych Więźniach) ; relevé dans les archives (01-2009).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 19-04-2020)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.