BATOT-Elie45205

Élie Batôt naît le 22 octobre 1891  au lieu-dit La Truche, à Plainfaing, près de Fraize (Vosges – 88), au domicile de ses parents, Émile Bâtot, 36 ans, manœuvre, et Marie Pierret, 27 ans, tisserande, tous deux décédés lors de l’arrestation de leur fils.

Pendant un temps, Élie Batôt travaille comme manœuvre.

De la classe 1911, il est mobilisé pendant la guerre 1914-1918, au cours de laquelle il est blessé deux fois.

Le 15 mai 1918 à Saint-Dié, alors qu’il est encore sous les drapeaux au 18e régiment de chasseurs à cheval, il épouse Constance Bodin, née le 12 décembre 1892 à Plainfaing, tisserande.

Élie Batôt est ouvrier maçon et/ou cimentier.

De 1924 à 1928, il est secrétaire du syndicat CGTU de Saint-Dié (88) et secrétaire de l’Union locale CGTU du Bâtiment. Le 27 janvier 1924, il est élu secrétaire de l’UD-CGTU des Vosges, constituée (ou reconstituée) ce jour. En 1925, il est chargé de représenter les militants de Saint-Dié au comité confédéral de la CGTU à Paris. La même année, il devient secrétaire de la Fédération des syndicats unitaires des Vosges, et tente de reconstituer des syndicats en organisant une tournée dans le département. En 1928, il est remplacé dans ces différents postes.

Cette année-là, le couple emménage dans un immeuble au 61, route de Versailles, à Fresnes [1] (Seine / Val-de-Marne – 94) ; il est possible que le même bâtiment se voit ensuite attribuer une nouvelle numérotation dans la rue (à vérifier…)

Le 16 juin 1929, Élie Batot est élu membre du conseil d’administration du Syndicat unitaire des cimentiers et maçons d’art du département de la Seine.

Cette année-là, il adhère au Parti communiste, comme membre du 4e rayon de la région parisienne.

Dès le 31 janvier 1931, il fait l’objet d’une note établie par les Renseignements généraux de la police.

Le couple Bâtot a un fils, Jacques Jean, né le 10 février 1931 à Paris 14e.

Du 26 janvier 1932 au 21 septembre 1938, Élie Bâtot est employé comme compagnon maçon au service Régie-Architecture de la ville d’Ivry-sur-Seine [1] (94).

En 1936, il est recensé avec sa famille au 59, avenue de Versailles. Son épouse est déclarée sans profession. Par la suite, ils habiteront au 22, avenue de Versailles (qui deviendra l’avenue Paul Vaillant-Couturier).

Aux élections partielles des 27 juin et 4 juillet 1937, Élie Bâtot est élu conseiller municipal de Fresnes sur la liste communiste dirigée par Maurice Catinat. Il est alors déclaré comme cimentier.

Hebdomadaire communiste du “rayon” de Villejuif.

Hebdomadaire communiste du “rayon” de Villejuif.

Fresnes. La mairie, à gauche. Carte postale oblitérée en 1939. Collection Mémoire Vive.

Fresnes. La mairie, à gauche. Carte postale oblitérée en 1939. Collection Mémoire Vive.

En septembre 1938, il est inscrit au chômage. Il devient membre de la Commission paritaire du chômage de Fresnes et secrétaire du Comité local de chômage.

Son dernier employeur est l’entreprise Amiot, au 151, boulevard du Havre, à Colombes, où il est peut-être mobilisé comme « affecté spécial » travaillant pour l’industrie de guerre entre septembre 1939 et mai 1940.

Le 4 octobre 1939, le Président de la République – Albert Lebrun -, par décret et « sur la proposition du ministre de l’intérieur, suspend jusqu’à cessation des hostilités les Conseils municipaux » de 27 communes de la banlieue parisienne à majorité communiste, dont celui de Fresnes, et les remplace par des Délégations spéciales composées de notables désignés.

Un rapport (RG) daté du 22 janvier 1940 établit que « dans son entourage, il est réputé comme communiste notoire. Toutefois, depuis la dissolution du Parti communiste, on n’apprend pas qu’il se soit livré à de la propagande antinationale ».

Le 9 février 1940, le conseil de préfecture de la Seine déchoit Élie Bâtot de son mandat municipal, ainsi que 21 autres élus municipaux de Fresnes – avec effet rétroactif au 21 janvier – pour ne pas avoir « répudié catégoriquement toute adhésion au Parti communiste ».

Le Populaire, quotidien édité par la SFIO, édition du 17 février 1940. Archives de la préfecture de police, Paris.

Le Populaire, quotidien édité par la SFIO,
édition du 17 février 1940.
Archives de la préfecture de police, Paris.

Le 24 juillet, il assisterait « à une réunion clandestine chez son camarade Bessé », selon une note du commissaire de police de la circonscription de Choisy-le-Roi.

La police le désigne comme un « agent actif de la propagande clandestine ».

Le 5 octobre, Élie Bâtot est arrêté à son domicile par la police française, comme onze autres élus et trois membres du PC de Fresnes, lors de la grande vague d’arrestations organisée dans les départements de la Seine et de la Seine-et-Oise par les préfets du gouvernement de Pétain contre des hommes connus avant guerre pour être des responsables communistes (élus, cadres du PC et de la CGT) ; action menée avec l’accord de l’occupant. Après avoir été regroupés en différents lieux, 182 militants de la Seine sont conduits le jour-même en internement administratif au “centre de séjour surveillé” (CSS) d’Aincourt (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), créé à cette occasion dans les bâtiments réquisitionnés d’un sanatorium isolé en forêt.

Le “sana” d’Aincourt transformé en camp. Tel qu’il est photographié, le pavillon Adrien Bonnefoy Sibour ne laisse pas entrevoir la grande forêt qui l’entoure et l’isole de la campagne environnante

Le “sana” d’Aincourt transformé en camp. Tel qu’il est photographié, le pavillon Adrien Bonnefoy Sibour ne laisse pas entrevoir la grande forêt qui l’entoure et l’isole de la campagne environnante

Conçus à l’origine pour 150 malades, les locaux sont rapidement surpeuplés : en décembre 1940, on compte 524 présents, 600 en janvier 1941, et jusqu’à 667 au début de juin.

Le 29 mars 1941, quinze épouses de détenus Fresnois – dont Constance Batôt – adressent une lettre commune au préfet de la Seine afin d’être autorisées à leur rendre visite avec leurs enfants ; « attendu que les prisonniers de droit commun (criminels, voleurs) ont droit à des visites, nous ne pouvons comprendre que nos maris et pères, étant des hommes honnêtes, n’y ont pas droit. » Le 11 avril, le chef de cabinet du préfet demande au commissaire de police de la circonscription de Choisy-le-Roi d’ « avertir les pétitionnaires, en la personne de Mme Soupion » (probablement à l’origine de la lettre) que « le règlement intérieur du camp (interdit) les visites aux détenus. »

Le 11 février 1942, Élie Bâtot fait partie des 21 militants communistes de la Seine que les “autorités d’occupation” « extraient » d’Aincourt sans en indiquer les motifs ni la destination au chef de centre. Tous sont conduits au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

Le camp militaire de Royallieu en 1956. Au premier plan, en partant de la droite, les huit bâtiments du secteur A : « le camp des communistes ». En arrière-plan, la ville de Compiègne. Carte postale, coll. Mémoire Vive.

Le camp militaire de Royallieu en 1956.
Au premier plan, en partant de la droite, les huit bâtiments du secteur A : « le camp des communistes ».
En arrière-plan, la ville de Compiègne. Carte postale, coll. Mémoire Vive.

Entre fin avril et fin juin, Élie Bâtot est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

TransportAquarelle

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet, Élie Bâtot est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45205 (sa photo d’immatriculation a été retrouvée).

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.

Après l’enregistrement, les 1170 arrivants sont entassés dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied à Birkenau où ils sont répartis dans les Blocks 19 et 20.

Portail du secteur B-Ib du sous-camp de Birkenau par lequel sont passés tous les “45000”. © Mémoire Vive 2015.

Portail du secteur B-Ib du sous-camp de Birkenau par lequel sont passés tous les “45000”. © Mémoire Vive 2015.

Le 10 juillet, après l’appel général et un bref interrogatoire, ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos.

Le 13 juillet – après les cinq premiers jours passés par l’ensemble des “45000” à Birkenau – Élie Bâtot est dans la moitié des membres du convoi qui reste dans ce camp en construction choisi pour mettre en œuvre la “solution finale” (contexte plus meurtrier).

Selon une annexe récapitulative du registre des décès du camp tenu par l’administration SS, Élie Bâtot meurt en novembre 1942. Mais Pierre Monjault, resté lui aussi à Birkenau, signera à son retour de déportation une déclaration attestant que ce camarade « est décédé du typhus à Birkenau le 25 octobre 1942 et brûlé le même jour  ». Cependant, dans un récit autobiographique ultérieur, ce rescapé présentera une version des faits sensiblement différente : « Un dimanche, à l’inspection des poux, pour la fantaisie du kapo[polonais], tous les Français – et seulement eux – reçoivent dix coups de matraque chacun. Il y avait parmi nous le camarade Bâtot qui avait un certain âge [51 ans]. Nous l’avons caché pour lui éviter la torture. Mais ils nous ont aligné pour vérifier si nous avions tous été battus. Ils se sont aperçus que notre camarade n’avait pas de marques, car après avoir reçu dix coups de matraque flanquée à toute volée, nos fesses étaient plus que meurtries. Alors ils ont attrapé notre camarade et lui ont administré vingt coups. Nous étions horrifiés. Je n’ai jamais revu ce camarade. » Si Élie Batôt n’est pas mort immédiatement sous les coups, succombant plus tard, la date réelle de son décès ne peut être qu’approximative.

Le 30 septembre 1944, lors de l’assemblée plénière du Comité local de libération de Fresnes, Élie Bâtot est encore considéré comme « conseiller déporté en Allemagne » (… supposé vivant).

Après son rapatriement, le 18 mai 1945, Raymond Saint-Lary, seul rescapé de la commune, informe les Fresnois de la disparition des camarades déportés dans son convoi.

Le 2 octobre suivant, André Faudry, rescapé du convoi domicilié à Saint-Maur-des-Fossé, est mentionné par le Comité parisien de la Fédération nationale des centres d’entraide des internés et déportés politiques (10 rue Leroux, Paris 16e) comme ayant témoigné du décès d’Élie Bâtot à sa veuve.

Le 11 novembre 1945, le nom d’Élie Bâtot est inscrit sur la plaque apposée à l’extérieur de la mairie de Fresnes  « Hommage du conseil municipal et de la population de Fresnes à leurs conseillers municipaux victimes de la barbarie Nazie » ; sur ces onze élus, sept furent déportés dans le convoi du 6 juillet 1942. Le nom d’Élie Bâtot est également inscrit sur le monument aux morts de de la commune, à l’intérieur du cimetière, parmi les “déportés politiques et fusillés”.

Le 13 mars 1946, Constance Batôt se voit adresser par le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre (ACVG) un certificat “Modèle M” attestant officiellement que son mari, déporté politique, « n’a pas été rapatrié à ce jour ».

Le 3 juin suivant, Constance Bâtot écrit au ministère des ACVG pour demander que soit établit un acte de décès au nom de son mari. Le 24 juin, à la mairie de Fresnes, elle complète et signe un formulaire du ministère des ACVG pour demander la « régularisation de l’état civil d’un “non rentré” ». À la rubrique consacrée aux « précisions sur la capture ou l’arrestation », elle écrit « arrêté le 6 octobre 1940 en qualité d’ancien conseiller municipal de Fresnes », sans aucun autre motif. Elle indique Birkenau comme lieu de décès.

Le 18 septembre, Pierre Monjault, rapatrié le 13 juin 1945, signe la déclaration citée plus haut. Dans un courrier joint à ce certificat, il transmet les coordonnées d’Aimé Obœuf, rescapé de Vincennes.

Le 22 octobre 1946, l’officier d’état civil alors en fonction au ministère des ACVG dresse l’acte de décès officiel d’Élie Bâtot « sur la base des éléments d’information figurant au dossier du de cujus, qui nous a été présenté ce même jour », en l’occurrence le témoignage de Pierre Monjault, reprenant la date que celui-ci a indiqué.

Fin janvier 1947, Madame Batôt remplit un formulaire de demande d’inscription de la mention “Mort pour la France” sur l’acte de décès « d’un déporté politique ou d’un déporté du travail ». La dite mention est inscrite dans les registres d’état civil de la mairie de Fresnes le 25 septembre 1947.

Le 4 décembre 1948, le secrétariat d’État aux forces armées établit au nom d’Élie Bâtot un certificat d’appartenance à la Résistance intérieure française (homologation RIF) au sein de l’organisation Front National, lui attribuant le grade fictif d’adjudant et mentionnant son arrestation à la date du 5 octobre 1940.

Le 24 septembre 1952, à Fresnes, Constance Bâtot complète et signe un formulaire du ministère des ACVG pour demander l’attribution du titre de déporté résistant à son mari à titre posthume. Comme « renseignements relatifs à l’activité qualifiée de résistance à l’ennemi qui a été la cause déterminante de l’exécution de l’internement ou de la déportation », elle indique « collage de papillon anti-hitlériens » et mentionne son homologation dans la RIF. Le 27 septembre, le secrétaire national du Front national signe une (nouvelle ?) attestation au nom d’Élie Batôt « arrêté pour distribution de tracts et collage de papillons antiallemands [et] activité résistante ».

Dans sa séance du 28 octobre 1954, la commission départementale des déportés et internés résistants prononce un avis défavorable, « les éléments de l’enquête établissant que l’intéressé a été arrêté pour des raisons d’ordre politique » ; la participation au Front national ayant été enregistrée pour une période antérieure au 1er mai 1941 (date officiellement reconnue de création du mouvement) ; cet avis négatif est repris par la commission nationale. Le 28 janvier 1955, le bureau des fichiers et de l’état civil-déportés du ministère des ACVG prononce la double décision de rejet du titre de déporté résistant et de l’attribution titre de déporté politique (DP). Par le courrier du 11 février suivant, l’administration envoie à sa veuve la carte DP 1101.14356.

Le 7 septembre 1955, Constance Bâtot présente un “recours gracieux” contre cette décision. Mais, le 26 octobre suivant, un fonctionnaire du Bureau des déportés et des statuts divers lui répond : « … cette requête ayant été formulée plus de deux mois après la notification de la décision de rejet, vous n’êtes plus dans les délais pour introduire un pourvoi devant le Tribunal administratif. (…) la décision de rejet a été prise sur avis défavorable de la Commission nationale des déportés et internés résistants qui a conclu de l’examen du dossier de Monsieur Bâtot que les faits qui ont provoqué son arrestation le 5 octobre 1940 et la déportation consécutive ne peuvent être qualifiés de résistance à l’ennemi. »

Le 17 août 1988, la mention “Mort en déportation” est apposée en marge de l’acte de décès d’Élie Bâtot sur le registre d’état civil de Fresnes (arrêté du 17/05/1987 / J.O. du 3-07-1987).

Notes :

[1] Ivry-sur-Seine et Fresnes : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, ces communes font partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).

[2] Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France : mouvement de Résistance constitué en mai 1941 à l’initiative du PCF clandestin (sans aucun lien avec l’organisation politique créée en 1972, dite “FN” et toujours existante).

Sources :- Claude Pennetier, notice dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, sous la direction de Jean Maitron, Editions de l’Atelier/Editions Ouvrières, 1990-1997, CD (qui cite : Arch. Nat. F7/13023, rapport du 17 février 1924 – Arch. Dép. Vosges, 8 M 102 – Arch. Dép. Seine, D M/3 et Versement 10451/76/1 – Arch. PPo. 101 – Arch. Com. Fresnes – L’Humanité, 3 février 1924).
- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 165, 355, 387 et 394.
- Françoise Wasserman, Juliette Spire et Henri Israël, 1939-1944, Fresnes dans la tourmente, ouvrage édité par l’Écomusée de Fresnes à la suite de l’exposition présentée du 18-10-1994 au 8-05-1995.
- Nadia Ténine-Michel, Le camp d’Aincourt (Seine-et-Oise), 5 octobre 1940 – 15 septembre 1942, article in Les communistes français de Munich à Châteaubriant (1938-1941), sous la direction de Jean-Pierre Rioux, Antoine Prost et Jean-Pierre Azéma, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, novembre 1987.
- Lucie Kerjolon, transcription du témoignage de Pierre Montjault, Quatre années de souffrance pour rester français (validée le 23-07-1984), page 27.
- Archives communales de Fresnes (recensement, liste de candidats aux élections de 1937, listes de déportés…), recherches conduites par Dominique Couderc.
- Archives municipales d’Ivry-sur-Seine, dossier individuel rassemblé par Michèle Rault, conservatrice, à partir de différentes sources (certificat, feuille de paie…).
- Archives départementales des Yvelines (AD 78), Montigny-le-Bretonneux : centre de séjour surveillé d’Aincourt ; cotes 1w74 (révision trimestrielle), 1W80, 1W88 (notice individuelle).
- Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), site du Pré-Saint-Gervais : cartons “occupation allemande” (BA ?) ; dossier individuel au cabinet du préfet (1 W 193-53548) ; dossier individuel des Renseignements généraux (77 W 1448-15993).
- Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué).
- Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne, Bureau d’information sur les anciens prisonniers (Biuro Informacji o Byłych Więźniach), relevé dans les archives (01-2009), Sterbe Annex (01-2009).
- Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : dossier individuel (21 P 421-966).
- Site internet Mémorial GenWeb.
- Association Mémoire et création numérique, site Les plaques commémoratives, sources de mémoire.MÉMOIRE VIVE(dernière mise à jour, le 17-04-2023)Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes (FNDIRP) qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.