Marcel GENVRIN – 45590
Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Marcel, Jules, André, Genvrin naît le 29 janvier 1902 au Pin, 13 km au nord-Est de Lisieux (Calvados), chez ses parents, Arnaud Genvrin, 50 ans, terrassier (« casseur de pierre »), et Anne Marie Croc, 38 ans, son épouse, domiciliés au hameau du Mesnil. Marcel a deux frères et deux sœurs plus âgés : Henri, Ferdinand, Jeanne et Henriette. Leur mère décède le 25 février 1904, âgée de 41 ans ; Marcel a 2 ans… Lors du recensement de 1906, il ne vit plus avec son père. Le 11 avril 1925, à Darnétal (Seine-Maritime / Seine-Inférieure [2] - 76), Marcel Genvrin épouse Marie Juliette Pichon, née le 28 mars 1893 à Rouen, file d’ouvriers de filature, elle-même confectionneuse. Le 22 juillet suivant, Marcel Genvrin est embauché par l’Administration des chemins de fer de l’État qui fusionnera avec des compagnies privées au sein de la SNCF début 1938 [1]. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 120, rue des Belges, à Darnétal (76), à l’est de l’agglomération de Rouen ; près de la gare. Marcel Genvrin est conducteur d’auto au dépôt SNCF de Sotteville-lès-Rouen, réseau de la région Ouest (n° d’agent : 44303). Sotteville-les-Rouen, sortie des ateliers SNCF.Carte postale, collection Mémoire Vive. Le 4 août 1941, répondant à une note du préfet de Seine-Inférieure datée du 22 juillet, le commissaire principal de police spéciale de Rouen transmet à celui-ci une liste nominative de 159 militants et militantes communistes de son secteur dont il préconise de prononcer l’internement administratif dans un camp de séjour surveillé, tous anciens dirigeants ou militants convaincus ayant fait une propagande active et soupçonnés de poursuivre leur activité clandestinement et « par tous les moyens ». Parmi