Joseph GILLES – 45600
Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Joseph GILLES naît le 26 novembre 1897 à Épinac-les-Mines (Saône-et-Loire - 71), fils de Henri Gilles, 25 ans, verrier chez Trunel et Compagnie, et de Marie, née Chevalier, 20 ans, son épouse, domiciliés au Chatelot. Joseph a un frère cadet, Joanny, né un an après lui. Joseph Gilles est ouvrier verrier. De la classe 1917, il devrait avoir été mobilisé au cours de la guerre 1914-1918 (à vérifier…). Le 8 mars 1919, à Montmagny [1] (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), il épouse Jeanne Clavel, née en 1899 à Lyon. Ils ont deux enfants. Le 10 septembre de cette même année, leur fille Claudia Émilienne, naît à Paris 10e (2 rue Alexandre-Parody) ; ses parents sont alors domiciliés au 166 avenue du Chemin de Fer à Épinay (Seine / Seine-Saint-Denis). En 1921, la petite famille habite au 2 route de Saint-Leu à Montmagny. Joseph est verrier chez Gillis (?) à Courbevoie. Pendant un temps, Joseph Gilles est domicilié au 19, passage Guimas, dans le quartier des Gondoles à Choisy-le-Roi [2] (Seine / Val-de-Marne). Lors des scrutins des 5 et 12 mai 1929, il est élu conseiller municipal de Choisy-le-Roi - représentant son quartier - sur la liste du Parti communiste menée par Louis Damaron. En mars 1935, Joseph Gilles est radié des listes électorales et ne réapparaît pas sur celles de 1939 : il a très probablement quitté la commune pour celle de Bagneaux-sur-Loing, au sud de Nemours (Seine-et-Marne), où habitent des membres de sa famille. Le dimanche 19 octobre 1941, Joseph Gilles est appréhendé à son domicile dans le cadre d’une vague d’arrestations décidée par l’occupant contre des communistes de Seine-et-Marne, pris comme otages en représailles de distributions de tracts et de destructions