Robert HENRY – 45658
Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Robert, André, HENRY naît le 29 ou 30 avril 1917 à Fouquerolles (Oise - 60). Sa mère, Palmyre Gasté, née en 1882, est veuve en 1921 ; elle est alors brossière chez Pillon à Bresles. Robert a (au moins) deux sœurs : Suzanne, née en 1902, brossière avec sa mère en 1921, et Louise, née en 1906, ouvrière agricole. Au moment de son arrestation, Robert Henry est domicilié au 25, rue Jean-Mazille à Beauvais (60). Il est célibataire (il a 23 ans…). Cheminot, il est scieur de bois (ou menuisier) à la SNCF. La gare de Beauvais. Carte postale oblitérée en 1935, mais plutôt éditée dans les années 1920. Coll. Mémoire Vive.Le 12 décembre 1940, Robert Henry est arrêté avec René Driesen [1] et Georges Varinot [2]. Le 14 décembre, le tribunal correctionnel de Beauvais condamne Robert Henry à six mois de prison pourdistribution de tracts. Georges Varinot est condamné à un an. Le 30 juillet 1941, le tribunal correctionnel de Beauvais condamne Robert Henry à six mois de prison pour infraction au décret-loi sur « la dissolution des organisation communistes », confondant sa peine avec celle prononcée auparavant. Le 17 octobre 1941, le commissaire de police spécial de Beauvais remet une liste des communistes de l’arrondissement à la Kreikommandantur. Robert Henry y est inscrit avec René Driesen. À une date restant à préciser, Robert Henry est transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Il y est enregistré sous le matricule n° 1457. Gaston Jouannet, cheminot de Notre-Dame-du-Thil, y est enregistré avec le matricule 1458 : ont-ils été pris dans la même affaire ? (Michel Varinot, fils de Georges, ayant le n° 1459 et René Driesen le 1832). La caserne