Adolphe HONORINE – 45666

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Adolphe, Pierre, Honorine, naît le 22 septembre 1915 à Chartres (Eure-et-Loir - 28), chez ses parents, Adolphe Xavier Charles Louis Honorine, 31 ans, mouleur, et Thérèse Eugénie Buffétrille, 29 ans, son épouse, domiciliés au 19 rue de la Corroirie (canton Nord). Le 21 décembre 1914, le conseil de révision de l’Eure a reconnu son père bon pour le service armé. Le 22 février 1915, il a été incorporé comme soldat de 2e classe au 101e régiment d’infanterie. Le 12 juin suivant, il est passé au 117e R.I., « aux armées ». Le 8 octobre, Adolphe Xavier Honorine est évacué, malade, rentrant au dépôt le 3 décembre. Deux jours plus tard, le 5 décembre, il est détaché comme mouleur aux Établissements Teisset, Chapron et Brault, à Chartres, travaillant pour la Défense nationale. Le 1er juillet 1917, il passe au 102e R.I. tout en restant détaché dans son entreprise (Teyset et Chapron). Le 8 mars 1919, il est envoyé en congé de démobilisation et rentre chez lui. En 1920, la famille emménage au 5 rue de la Porte Guillaume à Chartres. Chartres. Le pont Bouju et la rue (de la) Porte Guillaume, dans les années 1910.Le n° 5 devrait être la troisième maison à gauche après la lanterne.Carte postale, collection Mémoire Vive. En 1931, Adolphe Pierre Honorine, 16 ans, qui habite chez ses parents, travaille comme typographe à l’imprimerie Durand. Son père est mouleur à la Grande Fonderie, sa mère est blanchisseuse. Il est possible que son père décède en 1936 (à vérifier…). En 1939, Adolphe Pierre Honorine habite toujours au 5 rue Porte Guillaume. À des dates et pour un motif restant à

René HOMMET – 45665

Collection Roger Hommet. Droits réservés.René Hommet naît le 25 janvier 1914 à Paris (14e), parce que ses parents - Charles Hommet, 24 ans, né à Grandcamp–Maisy (Calvados - 14), alors conscrit, et Aline Cauchard, 21 ans, née à Port-en-Bessin (14) - ne sont pas encore mariés. Ce sera chose faite le 16 juin 1915. René est l’aîné d’une famille de sept enfants, les six autres étant nés à Port-en-Bessin : Clotilde, née le 12 avril 1920, Gilberte, le 19 janvier 1923, André, né le 16 mai 1925, Marcel, le 15 janvier 1930, Roger, le 17 mai 1932, et Charles, le 14 avril 1938. La famille Hommet, probablement fin des années 1930. De gauche à droite : René (le poing levé), Gilberte, Clotilde et une cousine ; devant : André, roger et Marcel. Collection Roger Hommet. Droits réservés.Au moment de son arrestation, célibataire, René Hommet est domicilié chez ses parents, à l’angle de la rue Traversière et de la rue Michel-Lefournier à Port-en-Bessin. Port-en-Bessin dans l’immédiat après-guerre.Carte postale oblitérée en août 1949. Coll. Mémoire Vive. René Hommet à Bayeux (Calvados), devant la fontaine de la place Saint-Patrice. Collection Roger Hommet. Droits réservés.Il est peintre en bâtiment dans l’entreprise artisanale de son père, Charles Hommet. Militant communiste, René Hommet participe - entre autres - à l’aide aux enfants espagnols réfugiés dans le Calvados après la défaite de la République espagnole. La famille fin 1939 ou début 1940.De gauche à droite, derrière : Clotilde, René, Charles (leur frère), leur mère Aline, et Gilberte ; devant : Roger et Marcel. Collection Roger Hommet. Droits réservés.Pendant, la “drôle de guerre”, René ne semble pas avoir été mobilisé ; peut-être pour problème de santé. Le dimanche 2 juin 1940, à la suite de plusieurs perquisitions domiciliaires, et bien avant l’arrivée de l’occupant, son père,

Isidore HOFFMANN – (46245) ?

Isidore Hoffmann naît le 17 octobre 1918 au Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] - 76). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 3, rue de la Fontaine, au Havre. Il est employé de commerce ou marchand forain. Le 26 février 1942, Isodore Hoffmann est arrêté « comme otage israélite » à la suite de l’attentat de la place de l’Arsenal [2]. Selon une notice fournie par les Archives du Havre, il passe par le camp de Drancy avant son transfert, le 15 mai 1942, au camp allemand de Royallieu à Compiègne [3] (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). On suppose qu’il a été sélectionné entre fin avril et fin juin 1942, avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande, en application d’un ordre de Hitler. Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif. Le 8 juillet 1942, Isidore Hoffmann est peut-être enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I), sous le numéro 46245, selon les listes reconstituées (aucune photo de détenu de ce convoi n’a été retrouvée après le matricule 46172). Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block

Marcel HODIESNE – 45664

Droits réservés. Marcel, Maurice, Hodiesne naît le 18 avril 1898 dans le village des Douets sur la commune de Flers (Orne - 61), fils de Constant Hodiesne, 34 ans, charpentier, et de Maria Raimbault, 32 ans, dévideuse (tissage), son épouse ; ses parents seront décédés au moment de son arrestation. De la classe 1918, Marcel Hodiesne est appelé au service armé par le bureau de recrutement de Montargis. Le 16 avril 1917, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 103e régiment d’infanterie. Il part « aux armées » le 20 octobre suivant, affecté au 9e bataillon, 36e compagnie. Le 27 mai 1918, au Mont Kemmel - point culminant (alt. 156 m) de la province de Flandre-Occidentale, en Belgique - il est blessé par un éclat d’obus qui lui occasionne une petite plaie à la face antérieure de la jambe gauche et une fracture du péroné. Il est cité à l’ordre du régiment : « Soldat dévoué et courageux, s’est particulièrement distingué […] dans une contre attaque au cours de laquelle il a été blessé ». Évacué, il retourne au front le 20 août suivant. Le 2 mars 1918, il passe au C.I.D. (?), dans la 12e compagnie, et, une semaine plus tard, au 1er bataillon, 3e Cie. Le 28 mai, il passe au C.I.D. (?), dans la 4e Cie. Le 20 octobre, il est évacué comme malade (suite blessure de guerre ?), rentrant au dépôt le 13 janvier 1919. Le 18 février, il passe au C.R.P.N., 2e Cie. Le 27 avril suivant, il passe au 84e régiment d’infanterie. Le 23 juin 1919, son unité rejoint l’armée d’Orient (décret du 23 décembre 1919 ?). Le 17 octobre, en Cilicie, Marcel Hodiesne passe au 18e régiment de

Jacques HIRTZ – (45663 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Jacques, Eugène, Hirtz naît le 17 juillet 1918 à Paris 5e, chez ses parents, Samuel Hirtz, 33 ans, alors sculpteur sur bois, et Sophie Hirtz, son épouse, 29 ans, domiciliés au 32 boulevard Saint-Marcel. Jacques Hirtz est fils unique. N’appartenant à aucun culte, il se considérera comme aryen, bien qu’ayant deux grands-parents juifs. Lors du recensement de 1926, la famille est domiciliée au 8, rue Sedaine (Paris 11e). Après 1931 (?), celle-ci emménage dans un bel immeuble au 26 bis, rue Charles-Baudelaire à Paris 12e (face au square Trousseau). En 1932, le père est devenu employé de commerce. En 1936, il travaille pour les Établissements M. Meyer, sis au 30 rue Beaurepaire (Paris 10e), et son épouse est employée par la Maison M. Meyer (sic) au 60 rue de Cléry (Paris 2e). Plus tard (?), ils deviendront marchands de meubles. La poursuite de ses études amène Jacques Hirtz jusqu’à une licence en Droit. Le 30 décembre 1935, le bureau central et du personnel du Service d’exploitation des tabacs et allumettes, dépendant du ministère des Finances, écrit à la préfecture de police pour demander si rien ne s’oppose à l’inscription de Jacques Hirtz à un concours de recrutement du personnel de cette administration devant avoir lieu les 24 et 25 février suivants. Le rapport rendu par la direction des renseignements généraux le 27 janvier suivant répond que les renseignements recueilles sur son compte sont favorables. Le 7 août 1936, le directeur régional des Postes et des télégraphes de Paris écrit à la préfecture de police pour demander de lui transmettre des renseignements sur Jacques Hirtz, qui sollicite un emploi de « surnuméraire » (sic)

Paul HERVY – (45662 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Paul, Charles, Hervy naît le 25 mars 1915 à Paris 11e (75), fils de Charles Hervy et de Marie Guilloux. Au moment de son arrestation, Paul Hervy est domicilié au 72, avenue de Versailles à Créteil [1] (Val-de-Marne - 94). Célibataire, il se déclare comme manœuvre. Il est secrétaire de la section locale des Jeunesses communistes. Le 1er juin 1940, Paul Hervy est arrêté pour distribution de tracts. Inculpé de propagande communiste par un juge d’instruction du Tribunal de première instance de la Seine, il est écroué en détention préventive à la Maison d’arrêt de Fresnes (94) le 3 juin (n° d’écrou 5785). La maison d’arrêt de Fresnes après guerre. Carte postale. Collection Mémoire Vive. Mais, le 26 juin, il est remis en liberté par les “autorités d’occupation” qui évacuent un quartier de la prison pour leur propre usage. Dans la nuit du 27 au 28 octobre 1940, vers quatre heures du matin, alors que Paul Hervy colle des affiches (tracts communistes), accompagné du jeune René Besse, de Créteil, ils sont surpris par une ronde de gendarmes de la brigade de Créteil (“flagrant délit”). Quand ils veulent s’enfuir, la chaîne du vélo de Paul Hervy casse : il est arrêté et conduit au commissariat de Créteil où il est durement interrogé. Le 1er novembre, inculpé d’infraction au décret du 26 septembre 1939 et placé sous mandat de dépôt, il est écroué à la Maison d’arrêt de la Santé à Paris 14e. Le 18 novembre, la 12e Chambre du Tribunal correctionnel de la Seine le condamne à treize mois d’emprisonnement pour la première infraction (celle de juin). Palais de Justice de Paris, île de la Cité, Paris 1er. Tribunal correctionnel, un des porches du rez-de-chaussée. (montage photographique)Palais de Justice de Paris, île de la Cité,

Raymond HERVÉ – 45661

Raymond HERVÉ, photographie réalisée en studio.© Division des archives des victimes des conflits contemporains,ministère de la Défense,direction des patrimoines de la mémoire et des archives, Caen Raymond Hervé naît le 22 juillet 1908 à Trélazé (Maine-et-Loire - 49), fils de Charles Hervé, facteur des Postes et Télégraphes, et de Claudine Neuder, son épouse. Il a un frère aîné, Lucien, né le 7 septembre 1906 à Trélazé. À l’été 1930, Raymond Hervé habite au 103, rue des Haies à Paris 20e, avec sa future épouse, Adelphine Jeanne Marie Le Mené, née le 22 septembre 1919 à Saint-Pierre de Quiberon (Morbihan - 56). Leur première enfant, Raymonde, naît le 7 juin 1930 à Paris 20e. Ils reviennent à Trélazé, rue Jean-Jaurès. Le 20 septembre 1930, à la mairie de Trélazé, Raymond Hervé, 22 ans, se marie avec Jeanne (« Jeannette ») Le Mené, 19 ans. Ils auront trois autres enfants : Marcelle, née le 3 novembre 1932, Charles (« Charlot »), né le 12 mai 1937, et Jeanne (« Jeannette », elle aussi !), née le 12 décembre 1939. Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 14, rue de Belgique à Lorient-Keryado (56). Raymond Hervé travaille comme ouvrier plombier à l’usine à gaz de Lorient, appartenant alors à la Compagnie Industrielle d’Éclairage. Dans le quartier de la Nouvelle Ville, l’usine occupe un grand espace de 200 sur 100 mètres, clos par un haut mur entre les rues du Gaz (actuelle rue Raymond Pitet), Duguay-Trouin et Sainte-Marie (actuelle rue Lesage ou Le Sage) [1]. Le site est dominé par deux hautes cheminées et trois gazomètres. Lorient, l’usine à gaz, vue aérienne en janvier 1947.À la suite des bombardement, de nombreux bâtiments n’ont

Robert HERVAUX – 45660

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Robert, Octave, Hervaux naît le 9 février 1903 à Romorantin (Loir-et-Cher - 41), fils de Louis Hervaux, journalier, et de Pauline Blanchet, journalière, son épouse. À une date restant à préciser, Octave Hervaux épouse Micheline Noël, confectionneuse ; ils ont un enfant. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 18, rue du Lys à Romorantin ou rue de Beauvais à Lanthenay. Octave Hervaux est électricien. Le 30 avril 1942, à Romorantin, cinq résistants communistes sont découverts par des soldats allemands alors qu’ils distribuent des tracts. Armés, ils ne se laissent pas arrêter et blessent les soldats dont un sous-officier qui succombe à ses blessures. Les mesures de représailles prévoient l’exécution immédiate de dix communistes, Juifs et de proches des auteurs présumés. Vingt autres personnes doivent être exécutées si au bout de huit jours les « malfaiteurs » ne sont pas arrêtés. Des rafles ont lieu afin de pouvoir « transférer d’autres personnes vers l’Est, dans les camps de travaux forcés. » Un barrage est érigé autour de la ville. Le lendemain 1er mai, Octave Hervaux est arrêté par la Feldgendarmerie et la gendarmerie française ; il est pris comme otage avec quatre autres Romorantinais et un habitant de Pruniers qui seront déportés avec lui. Il est interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”,désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”.À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine de Venette qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp.Carte postale. Collection Mémoire Vive. Le 11 juin, le préfet

Jean HERNANDO – 45659

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,Oswiecim, Pologne.Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Jean Hernando naît le 27 janvier 1921 à Thourotte, à 10 km au nord de Compiègne (Oise), dans une famille d’ouvriers espagnols venus travailler en France sur les grand chantiers ; il est le fils de Louis Hernando, 32 ans (né le 4 septembre 1888 à Fresno de Cautespino), maçon puis cimentier, et de Herménéjilda des Castello, 27 ans, son épouse (les témoins pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil sont deux autres maçons espagnols). Jean Hernando a une sœur ainée, Maria-Louisa (dite “Carmen” ?), née le 23 juin 1916 en Espagne et naturalisée française en même temps que ses parents ; un frère plus âgé, Louis, né le 8 juillet 1919 à Nantes (Loire-Atlantique), une autre sœur, Émilia, née à Thourotte le 18 septembre 1922, et un frère plus jeune Edmond, né le 29 novembre 1924 à Noyelles-sous-Lens (Pas-de-Calais). De 1935 à 1945, le père de famille est domicilié au 11, impasse des Vauloyers à Vitry-sur-Seine [1] (Seine / Val-de-Marne - 94), à la limite de la commune, près du fort d’Ivry. Célibataire, Jean Hernando est d’abord manœuvre dans le bâtiment, puis polisseur sur métaux à Vitry. Lors de la guerre d’Espagne, son frère Louis - 17 ans ! - part combattre pour défendre la République espagnole contre la rébellion du général Franco soutenue militairement par Hitler et Mussolini ; son nom figure sur une liste de volontaires français rapatriés le 19 novembre 1938. Au moment de son arrestation, Jean Hernando est domicilié « dans un passage à hauteur du » 40, rue du Fort, « deuxième maison à droite », peut-être chez son frère Louis, manœuvre, ou chez sa sœur Marie, devenue épouse Beunon, alors ouvrière sur machine. Sous l’occupation, Jean Hernando est actif

Valère HENRY – 46244

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Valère Henry naît le 20 décembre 1900 à Auboué (Meurthe-et-Moselle - 54), fils de Joseph Henry, ouvrier d’usine, et Marie Marchal, ménagère. Le 11 décembre 1926, à Auboué, il épouse Marie Christine Colson, née en 1902 à Fleury. Ils ont trois filles : Georgette, née en 1928, Gisèle, née en 1929, et Fernande née en 1934, toutes trois à Auboué. Au moment de son arrestation, Valère Henry est domicilié au 31 ou au 35, rue de (cité) Coinville à Auboué (54). Valère Henry est mineur de fer. Secrétaire du syndicat des mineurs d’Auboué de 1936 à 1939, délégué, membre de la Commission exécutive de la Fédération régionale des mineurs de l’Est, il milite également au Parti communiste, vendant L’Humanité. Il est licencié en novembre 1938. Entre le 5 et le 7 février 1942, Valère Henry est arrêté par la police française (ou la Feldgendarmerie ?) à la suite du sabotage du transformateur électrique de l’usine d’Auboué dans la nuit du 4 au 5 février 1942, lequel déclenche une vague d’arrestations dans le département (70, dont plusieurs dizaines de futurs “45000”) ; interpellé par la 15e brigade régionale de la police judiciaire (brigade de Police Mobile) venue de Nancy, il est inculpé de « menées communistes » le 8 février et écroué (probablement à la Maison d’arrêt de Nancy - Charles-III ? - comme René Favro, d’Auboué). Son dossier est transmis au Parquet de Briey. Nancy. La prison Charles III. Carte postale écrite en août 1915. Collection Mémoire Vive. Le 13 février, il figure pourtant sur une liste de dix « personnes [d’Auboué] arrêtées par la police allemande » dont quatre ont été relâchées. À une

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