Étienne PESSOT – 45973
Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Étienne, Guillaume, Pessot naît le 14 mars 1914 à Paris 14e, chez une sage-femme (dans une maternité ?) au 4 passage des Thermopyles, fils de Guillaume Pessot, 30 ans, tanneur, et Pauline Beuvelet, 24 ans, chapelière, domiciliés au 199 rue de Bagneux à Montrouge (Seine / Hauts-de-Seine). Tous deux seront décédés avant son conseil de révision : Pauline, le 31 octobre 1917 au 96 rue Didot à Paris 14e. Quand il est encore mineur, Étienne Pessot a pour tutrice Madame Veuve Pessot, domiciliée au 4 avenue des Panoramas à Cachan (Seine / Val-de-Marne). Pendant un temps, il habite au 122 bis rue de la Tombe-Issoire (Paris 14e). Il commence à travailler comme manœuvre. Le 24 avril 1934, il rejoint le 16e bataillon de chasseurs à pied auquel il est affecté afin d’y accomplir son service militaire. Mais, le 16 mai suivant, la commission de réforme de Saint-Avold le classe “service auxiliaire” pour « conjonctivite chronique bilatérale, trouble de la transparence cornéenne par séquelle d’une kératose conjonctivite photophobie ». En avril 1935, il est domicilié au 77 rue de Bagneux à Montrouge [1] (Seine / Hauts-de-Seine). Le 21 août 1937, à Montrouge, Étienne Pessot se marie avec Henriette Cécile Léonie Billiamattes. Ils n’auront pas d’enfant. Étienne Pessot est plombier-couvreur. Du 4 au 24 octobre 1936, l’armée l’appelle à effectuer une période d’exercices au titre de la réserve, à l’issue de laquelle il reçoit le “certificat de bonne conduite”. En mars 1939, il habite au 20 rue du Docteur Hénouille à Cachan [1] (Seine / Val-de-Marne - 94). Le 1er septembre 1939, rappelé à l’activité militaire par le