Pierre PICQUENOT – 45984

Collection Sylvie Picquenot. D.R. Pierre, Jean, Marin, Picquenot naît le 6 juillet 1900 à Hainneville [1], agglomération de Cherbourg (Manche), fils de Marin Picquenot et de Marie Boissy, son épouse. Le 10 février 1925 à Cherbourg, Pierre Picquenot - chaudronnier en fer - épouse Marie-Louis Enault, née le 21 février 1903 dans cette ville, fille de salle (employée d’hôpital). Ils ont deux enfants : Pierre, né le 2 juin 1926, et Roger, né le 22 juin 1931. Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 129, rue Saint-Sauveur à Octeville, agglomération de Cherbourg [2]. Ouvrier métallurgiste, Pierre Picquenot est employé à l’Arsenal de Cherbourg, comme Lucien Levaufre, d’Octeville, et Lucien Siouville, de Cherbourg. Cherbourg. Le port militaire et les ateliers des forges de l’Arsenaldans les années 1900. Carte Postale. Coll. Mémoire Vive. Militant communiste, il diffuse notamment la presse du parti. Après l’entrée en guerre de septembre 1939, Pierre Picquenot est révoqué de l’Arsenal. C’est probablement alors qu’il est embauché par la Maison Ratti, à Cherbourg. Sous l’occupation, il poursuit son engagement militant dans la clandestinité, en participant à la répartition et à la diffusion de tracts, intégrant le Front national [3] après sa création en mai 1941. Le 21 octobre 1941 à 21 h 30, un sous-lieutenant de la Feldgendarmerie, accompagné de quatre gendarmes se présente au domicile de Pierre Picquenot afin, soit-disant, d’y opérer une perquisition à la recherche d’armes. Bien que celle-ci soit infructeuse, Pierre Picquenot est arrêté - devant son fils Roger. Pierre Picquenot est conduit à la prison maritime de Cherbourg, comme Levaufre, Siouville, Pierre Cadiou, d’Equeurdreville, ouvrier paveur à l’Arsenal, qui seront déportés avec lui (et Matelot, Lecour, Sizou ?). Le 3 décembre, remis aux autorités d’occupation à leur demande,

Georges PICOT – (45983 ?)

Droits réservés.Georges, Louis, Jean-Baptiste, Picot naît le 14 novembre 1892 à Saint-Amand-Montrond (Cher), fils d’Étienne Picot, 33 ans, tailleur d’habit, et de Louise Durand, 29 ans, son épouse, domiciliés au 64 (?), route du Pondy (8e quartier). Les témoins pour l’enregistrement à l’état civil sont deux vignerons. Georges, Louis a une sœur de trois ans plus âgée : Noémie. La famille a changé d’adresse lors du recensement de 1911. Georges Picot commence à travailler comme tailleur d’habits, habitant à Savigny-sur-Braye (Loir-et-Cher). Le 10 octobre 1913, Georges Picot est incorporé au 170e régiment d’infanterie afin d’effectuer son service militaire. Le 13 juin 1914, il passe au 62e régiment d’artillerie. L’ordre de mobilisation générale publié le 2 août suivant le maintient sous les drapeaux : il est mobilisé durant toute la Première Guerre mondiale. Il fait l’objet de deux citations et reçoit la Croix de guerre. Le 16 mai 1919, il passe au 7e régiment d’artillerie. Le 26 août suivant, il est envoyé en congé illimité de démobilisation et se retire à Saint-Amand, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Le 14 février 1920, à Saint-Amand-Montrond, il se marie avec Renée D., 19 ans, employée de commerce. À une date restant à préciser, ils divorceront. De ce premier mariage probablement, Georges Picot a une fille, Jeannine, née le 10 décembre 1923 à Saint-Amand. Le 11 juillet 1931, à Paris 18e, il épouse en secondes noces Claudia, Louise, Garric, née le 25 avril 1898 à Carmaux (Tarn). Il habite alors au 13, rue Boinod, dans le même arrondissement. Fin novembre, ils demeurent au 71, avenue d’Italie (Paris 13e). Ils auront une fille, Simone, née le 2 octobre 1934, à Paris 16e, et un autre enfant âgé de 17 ans en 1941.

Auguste PICARD – (45982 ?)

Droits réservés.Auguste Picard naît le 8 juillet 1896 à Saint-Léger, commune de Marigny-Brisay (Vienne - 86), fils de Benjamin Picard, 43 ans, cultivateur journalier, et d’Alexandrine Couturier, son épouse, 35 ans. Auguste a deux frères plus âgés, Roger, né en 1889, et Henri, né en 1894 ; et une sœur plus jeune, Germaine, née en 1900. Lors du recensement de 1901, la famille habite au Châtelet, autre lieu-dit de la commune. Le 6 septembre 1916, Auguste Picard est incorporé au 169e régiment d’infanterie. Le 12 février 1917, il passe au 82e R.I. Le 11 août suivant, il passe au 147e R.I. Le 3 octobre 1918, à Marvaux (Ardennes), il est intoxiqué par les gaz de combat. Le 2 septembre 1919, il est « envoyé en congé illimité de démobilisation » et se retire à Marigny-Brisay, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Le 25 septembre 1920 à Châtellerault (86), Auguste Picard se marie avec Blanche Bussereau, née le 4 janvier 1901 dans cette ville. Ils auront six enfants : d’abord Georges, né en 1920, Edgard, né en 1921, Henriette, née en 1923, et Maurice, né en 1925, tous quatre à Beaumont (86). Le 11 octobre 1920, Auguste Picard est embauché comme cantonnier à l’essai par la Compagnie des chemins de fer d’Orléans (Paris-Orléans, P.O.) qui fusionnera au sein de la SNCF début 1938 [1]. En mai 1921, il est classé “affecté spécial” dans l’armée de réserve comme cantonnier à Châtellerault pour cette compagnie. En septembre 1927, il a la même affectation à La Tricherie, lieu dit de Beaumont, où il demeure. En 1929, il est domicilié à Ingrandes-sur-Vienne (86), où naissent Jacques et enfin Yves, en 1933. En janvier 1931, Auguste Picard y est sous-chef de rayon au P.O. Ingrandes. La gare (« Station d’Ingrandes »).Carte postale oblitérée en 1938. Coll.

Pierre PIAZZALUNGA – (45981 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Louis, Pierre, Piazzalunga naît le  le 26 février 1912 dans une maternité au 25 rue Gazan à Paris 14e, fils de Marthe (Édith ?) Piazzalunga, 17 ans, journalière, domiciliée au 78 rue de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre (Seine / Val-de-Marne), et de père “non dénommé”. En 1936, Pierre Piazzalunga est domicilié au 6, avenue des Mésarmes à Bondy [1] (Seine / Seine-Saint-Denis - 93). Il vit en ménage avec Germaine Langlois, née le 15 août 1909 aux Pavillons-sous-Bois (93). Ils ont une fille, qui porte le nom de son père : Louise Berthe, née le 25 juin 1931 à Livry-Gargan (Seine-et-Oise / Seine-Saint-Denis). En 1937, Pierre Piazzalunga se déclare comme couvreur. Le 17 avril de cette année-là, son fils Pierre Louis naît à Bondy. En 1936, Pierre Piazzalunga adhère au Parti communiste. Il deviendra également membre du Secours populaire de France. À une date restant à préciser, il rejoint le Comité des chômeurs de Bondy. Pendant la guerre d’Espagne, il part s’engager dans les Brigades internationales pour défendre la République espagnole contre la rébellion du général Franco soutenue militairement par Hitler et Mussolini. Le 19 juillet 1937, sur une liste établie à la base des brigades internationales d’Albacete, il est inscrit parmi les volontaires rapatriés la veille : Pierre Piazzalunga - désigné comme italien (?) rentre chez lui pour « raisons de famille ». Insigne de l’Association des volontairespour l’Espagne républicaine,ayant appartenu à Christophe Le Meur.Produit entre la mi-1938 et la mi-1939.Coll. André Le Breton. Il devient terrassier. Le 11 février 1939, Louis, Pierre, Piazzalunga et Germaine Langlois officialisent leur union en se

Jean “Robert” PHILIPPOT – (45980 ?)

Robert Philippot en 1936.© Assemblée nationale. Jean, dit “Robert” (son deuxième prénom), Philippot naît le 14 mars 1889 à Castets [1] (Gironde), sur la Garonne à l’est de Langon, fils de François Philippot, marin, et de Marie Barrau (mariés le 11 mai 1883). Pendant un temps, Robert Philippot travaille comme garçon de café. Le 30 mars 1908, il s’engage volontairement pour trois ans comme soldat de 2e classe au 9e régiment d’infanterie, 26e bataillon du génie, en garnison à Marmande (Lot-et-Garonne - 47). Le 28 septembre, il est nommé soldat-musicien. Le 4 août 1909, il se rengage pour deux ans comme 2e sapeur-télégraphiste au 26e bataillon du Génie et arrive au corps le 22 août. Le jour même, il embarque à Port-Vendre pour débarquer à Alger le lendemain. Il revient en métropole du 14 juillet au 27 septembre 1910. Le 2 mars 1911, il est rapatrié d’Algérie. Le 12 juin suivant, il est affecté au 24e bataillon de sapeurs, au Mont-Valérien, qu’il rejoint deux jours plus tard. Le 1er mars 1913, il passe dans la disponibilité de l’armée active (démobilisé), titulaire d’un certificat de bonne conduite. Il entre comme facteur dans l’administration des Postes, télégraphes et téléphones (PTT). Le 16 octobre 1913 à Saint-Laurent (47), il se marie avec Claire Clarius. Ils auront trois enfants. En novembre 1913, le couple habite Monclar, près de Marmande (47). Fin janvier 1914, il demeure à Feugarolles, commune limitrophe de Saint-Laurent (47). Rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914, Robert Philippot rejoint son unité le 1er septembre. Le 28 juillet 1915, il est nommé caporal par le chef du service télégraphique de première ligne du D.A.L. Le 1er janvier 1917, il est nommé

Henri PHILIPPART – 45979

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Henri, Eugène, Louis, Philippard (parfois orthographié Philippart) naît le 22 mars 1909 à l’« hospice » de Lisieux (Calvados - 14), 2 rue de Paris (devenu hôpital Henri Chéron), fils d’Alfred Éléonor Philipppard, 30 ans, dresseur de chevaux, et de Célestine, Albertine, Lefrançois, 20 ans, chemisière, mariés à Beuzeville (Eure) où celle-ci est née, et domiciliés au 28, place Victor-Hugo à Lisieux. Ils y habitent encore en avril 1914, au n° 64. Après Henri, ses parents auront trois autres enfants : d’abord Yvonne Léontine Choulotte, née le 22 mars 1911, et Louise Georgette Émilienne, née le 8 avril 1912, toutes deux à Lisieux… Le 25 août 1914, à la suite du décret de mobilisation générale, Alfred Philippard est rappelé à l’activité militaire et rejoint le 20e régiment territorial d’infanterie à Lisieux. Il passe (?) au 319e régiment d’infanterie. Le 7 juin 1915, à Écurie, près de Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais), lors d’un assaut dans le secteur du “Labyrinthe”, il est porté disparu (il sera déclaré décédé à cette date par jugement du tribunal civil de Lisieux le 1er décembre 1920). Le 11 février 1916, naît Georges Victor Albert, frère d’Henri. Le 6 septembre 1918, les quatre enfants Philipppard sont adoptés par la Nation par jugement du même tribunal. Au moment de son arrestation, Henri Philippart est domicilié au 49, rue Albert-Fracasse à Deauville (14). Marié et père de deux enfants, il est jardinier. Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, il est arrêté à son domicile par la police française ; il figure comme “communiste” sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur 723 de Caen

Jean PHILIBERT – (45978 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Jean, Henri, Philibert naît le 17 décembre 1892 à Romans-sur-Isère (Drôme), à l’hospice de la ville, fils de Mélanie Philibert, 26 ans, domestique. Considérant son âge, il devrait avoir été mobilisé au cours de la guerre 1914-1918 (à vérifier…). Le 25 février 1919 à Puteaux [1] (Seine / Hauts-de-Seine - 92), Jean Philibert se marie avec Anne Pinon. Le 15 janvier 1921, il est nommé concierge titulaire à la ville de Puteaux. Le 27 juin 1925 à Puteaux, Jean Philibert se marie avec Louise Hinault, née le 20 janvier 1899 à Trégeux (Côtes-du-Nord / Côtes-d’Armor). Ils ont deux enfants : Ginette, née le 18 juillet 1926 à Paris 8e, et Serge, né le 2 juin 1932 à Paris 18e. Le 21 avril 1926, il est nommé cantonnier titulaire à la ville d’Ivry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne - 94). Le 1er août de la même année, il est nommé cantonnier à la ville de Clichy-la-Garenne [2] (92), exerçant les fonctions de concierge de l’école Paul-Bert au 3, rue Gobert (devenue rue du Docteur-Calmette). Louise, son épouse, intègre le personnel communal de Clichy en 1929, comme femme de service. Jean Philibert est un militant communiste. Le 6 décembre 1940, il est arrêté une première fois à Clichy par la police française pour « reconstitution de ligue dissoute » (le Parti communiste a été interdit à l’automne 1939), en même temps qu’Alexandre Antonini (à vérifier !). Le 24 juin 1941 [3], alors qu’il est presque aveugle, il est de nouveau arrêté et interné le 27 juin au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), Frontstalag 122 - Polizeihaftlager. Enregistré sous le matricule 386, il fait partie des militants qui inaugurent ce camp de

François PEYRONIN – (45977 ?)

Francis, Georges, Peyronin naît le 21 novembre 1907 au 16 rue Liancourt à Paris 14e, fils de Joseph Francis Peyronin, 21 ans, chaudronnier, et d’Eugénie Maréchal, 20 ans, raffineuse, son épouse, domiciliés au 72 rue de Patay (Paris 13e). Parmi les quatre témoins pour la déclaration du nouveau-né à l’état civil… trois sages femmes. Du 8 octobre 1908 au 25 septembre 1910, son père effectue son service militaire au 102e régiment d’infanterie. Le 3 août 1914, il est rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale, passant au 355e R.I. Le 20 septembre suivant, il est “porté disparu” sur le plateau de Nouvron (Aisne). Déclaré tué à l’ennemi, il est inhumé le 23 octobre sur le plateau de Berny ou Berry. Les combats du 17 au 20 septembre ont occasionné 75 tués connus, 484 blessé et 231 disparus, dont au moins une soixantaine de prisonniers des 17e et 19e compagnies). Le 19 mars 1916, un « secours de 150 » (?] est accordé à sa veuve. Le 16 juin 1920, Francis Peyronin est adopté par la Nation en vertu d’un jugement rendu par le Tribunal civil de la Seine. Il commence à travailler comme confiseur. Le conseil de révision le classe dans la 5e partie de la liste de recrutement de l’année 1927 pour « faiblesse ». Incorporé à compter du 10 mai 1928, il « arrive au corps » le 22 mai. Mais, le 15 juin suivant, la commission de réforme du 30e corps d’armée le réforme définitivement pour « Néphrectomie droite (suite de traumatisme), crises convulsives d’ordre névropathique … ». Il est renvoyé dans ses foyers deux jours plus tard. Le 1er mars 1930 à Ivry-sur-Seine [1] (Seine / Val-de-Marne -

René PETITJEAN – 45976

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. René, Henri, Petitjean naît le 1er septembre 1900 à Vincelles (Yonne), fils d’Athanase Petitjean, 38 ans, chef cantonnier aux Ponts-et-Chaussées, et de Marie Jouard, 41 ans, alors sans profession, domiciliés Route Nationale. René à un frère, Honoré Eugène, né le 18 octobre 1886 à Venoy, où leur père était alors vigneron. En 1901, Charles Jouard, le père de Marie, âgé de 69 ans habite alors avec eux. Après avoir accompli son service militaire (1906-1908), son frère est d’abord parti vivre à La Fère (Aisne). En 1911, ses parents sont installés rue de l’Abreuvoir et la mère de famille est devenue cabaretière (marchande de vins en 1921). Le 14 janvier 1913, son frère Honoré se marie à Meaux avec Blanche Oré. En juillet suivant, il habite au 2 rue Nicolas-Rotet à Paris 13e. D’août 1914 à avril 1919, il est mobilisé à la 5e section de Commis et ouvriers militaires d’administration à Nuits-sous-Ravières (Yonne), jusqu’à être promu adjudant. Le 17 mars 1920, René Petijean est appelé à accomplir son service militaire comme soldat de 2e classe aux 1er groupe d’aérostation. Le 16 novembre suivant, il est nommé soldat de 1re classe. Le 16 février 1921, il est nommé caporal. Le 4 mars 1922, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Le 3 juin 1922 à Vincelles, René Petitjean se marie avec Lucie Hubert. En mars 1923, ils sont domiciliés au 11 rue Abel-Lovelaque (Paris 13e). Mais le couple divorce le 17 juin 1925. En janvier 1926, René Petitjean habite au 12, rue Lahire (Paris 13e).

Isidore PETAT – 45974

Musée de la Résistance de Blois. Cliché ARMREL.Isidore, Louis, Petat naît le 18 novembre 1892 à Dun-le-Poëlier (Indre - 36), fils de Henri Petat, 38 ans, vigneron, cultivateur, et de Marie Louise Depins, 28 ans, son épouse. Isidore a un frère plus âgé : Charles, né le 13 juin 1887. Au recensement de 1901, leur père est déclaré comme maçon. Isidore Petat commence à travailler comme serrurier. Le 10 octobre 1913, il est incorporé au 1er ou au 14e régiment d’artillerie comme canonnier de 2e classe afin d’y commencer son service militaire. Il est encore sous les drapeaux quand la guerre est déclarée, début août 1914. Le 1er juin 1916 - alors passé au 37e RA -, il est cité à l’ordre du régiment : « … excellent soldat ayant constamment fait preuve de dévouement dans ses fonctions de téléphoniste, le 27 mai 1915, la batterie étant très violemment bombardée, s’est porté spontanément à la réfection des lignes ». Le 20 octobre 1916, il est cité à l’ordre de la 12e Division (3e et 4e groupe du 37e d’artillerie) : « se dépensant sans compter de jour et de nuit malgré des pertes considérables pour donner à l’infanterie du secteur d’attaque l’appui le plus vigilant et le plus efficace ». Le 28 août 1919, il est mis en congé de démobilisation par le 33e RA et se retire à Dun-le-Poëlier. En décembre 1921, l’armée l’affecte comme réserviste au 1er groupe d’ouvriers d’aviation, pour être employé au magasin d’aviation n° 3 à Romorantin (Loir-et-Cher), où il est peut-être ajusteur de précision. Entre février 1923 et juin 1929, il habite rue de la Halle à Romorantin. Le 17 décembre 1930, à Dun-le-Poëlier, âgé de 38 ans, Isidore

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