Henri, Jules, PERNOT – 45964

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.   Henri, Jules, Joseph, Pernot, naît le 15 avril 1902, à Couillet [1], dans l’agglomération de Charleroy (Hainaut - Belgique). Il est français « par option ». Pendant un temps, Henri Pernot habite à l’Île-Saint-Denis (Seine /Seine-Saint-Denis - 93). Le 13 novembre 1920 à Saint-Denis (93), il épouse Marie Laz (?), née le 3 septembre 1904 à Laz (Finistère). Ils ont deux enfants : Georges, Henri, né le 21 juillet 1921, et Henri, né le 20 septembre 1924, tous deux à Paris 14e. En 1926, Henri, Jules, Pernot est embauché comme chauffeur de chaudière à l’usine à gaz de Gennevilliers (Seine / Hauts-de-Seine), appartenant à la Société d’éclairage, chauffage et force motrice (ECFM) [2]. À partir de 1932 et jusqu’à son arrestation, il habite dans une maisonnette de bois dont il est propriétaire au 58, chemin de halage à Épinay-sur-Seine [3] (93), sur le bord du fleuve. À cette époque, Henri Pernot est adhérent à la Chambre syndicale des employés de la ECFM et membre du rayon de Saint-Ouen de la région Paris-Nord du Parti communiste. Il est membre de la Jeunesse sportive ouvrière d’Épinay, probablement comme animateur ; la police ne lui connaît pas d’autre activité militante. Fin 1936, il est au chômage. Son épouse est alors infirmière aux « Enfants assistés » (pris en charge par l’Assistance publique). Début 1937, Henri Jules, Pernot postule pour un emploi à l’Imprimerie Nationale (suite à vérifier…). Sous l’occupation, il serait « en relation avec des groupes de résistance », selon un rapport ultérieur de la police française… qui n’en sait pas

Maurice PENVERNE – 45963

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Maurice, Denis, Penverne naît le 24 mars 1920 à Paris à la “clinique d’accouchement” - devenue hôpital Garnier rattaché à Cochin - du 89 rue d’Assas à Paris 6e, fils de Joseph Penverne, 44 ans, journalier (terrassier), et d’Anne Marie Duverger, 40 ans, son épouse, demeurant au 22 rue de Lourmel à Paris 15e. Maurice a (au moins) deux frères, Alexandre Joseph, né 2 octobre 1903, et Georges Vincent, né le 9 mars 1910. De novembre 1936 a septembre 1939, Maurice Penverne est employé comme tourneur sur métaux aux Usines de Mécanique générale, 13 rue du Mont-Valérien à Puteaux (Seine / Hauts-de-Seine). Puis il est inscrit au fonds du chômage du 15e arrondissement, jusqu’en mai 1940. De la classe 1940, du recrutement de la Seine (2e bureau), il effectue un stage dans un camp de jeunesse à la fin de l’année 1940. Puis il trouve du travail dans plusieurs chantiers de la région parisienne et de province, et notamment à Montdésir (Seine-et-Oise / Essonne), aérodrome militaire d’Étampes, où il travaille « pour le compte des autorités allemandes ». Il est fiancé à Madeleine A., née en 1923 (Seine), domiciliée chez ses parents, 7 rue Jean Perrin à Saint-Ouen (Seine / Seine-Saint-Denis), et dont le père est manœuvre à la T.C.R.P. Au moment de son arrestation, Maurice Penverne habite toujours chez ses parents. Le 23 mars 1941, il est arrêté par les services du commissariat de police du quartier de Grenelle, étant trouvé en possession d’un tract communiste intitulé « L’Allemagne exige le retour de Laval au Pouvoir », qu’il déclare avoir trouvé dans le train en rentrant

Lucien PENNER – 45962

Lucien, Jean, Penner naît le 11 mars 1912 à la maternité de l’hôpital Cochin, 123 boulevard de Port-Royal à Paris 14e, fils de Xavier Marcel Penner, 22 ans, tôlier, et de Joséphine Gueury, 25 ans, son épouse, domiciliés au 12 rue Saint-Sébastien à Nogent-sur-Marne (Seine / Val-de-Marne). Lucien a une sœur aînée, Marcelle, née en 1906 au Perreux, et un frère, Raymond André, né le 14 mars 1919 à Nogent. À la mi-mars 1929, la famille habite toujours à la même adresse, à Nogent. De la classe 1932, du 4e bureau de recrutement de la Seine, Lucien Penner effectue probablement son service militaire cette année-là. Il travaille ensuite comme tuyauteur. Le 11 août 1934 à Vanves [1] (Seine / Hauts-de-Seine), Lucien Penner se marie avec Reine Boureille, née le 8 janvier 1912 à Nemours (Seine-et-Marne), couturière, domiciliée au 26 rue Corot à Vanves (voie aujourd’hui disparue, 2023). Ils auront un enfant, Claude, né le 6 novembre 1934 à Paris 6e. Au moment de son arrestation, Lucien Penner est domicilié au 26 ou au 28, rue Corot à Vanves. Il est inscrit pour la première fois sur les listes électorales de la commune en 1935. Il devient secrétaire de la Société municipale d’éducation physique de Vanves. En 1936, Lucien Penner est tuyauteur chez Renault. Plus tard, Lucien Penner, est ajusteur aux Ateliers de construction d’Issy-les-Moulineaux, au 247 quai d’Issy (voie dénommée “quai de la Bataille Stalingrad” après guerre). Le 26 août 1939, avant la mobilisation générale, il est rappelé sous les drapeaux au 4e régiment d’autos-mitrailleuses stationné à Verdun, unité placée ensuite en avant-poste de la ligne Maginot. Après avoir sollicité à trois reprises sa réintégration dans son entreprise (“usines Chars Nationaux Renault” ; une appellation de guerre ?)

Gaston PELLETIER – (45960 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Gaston, Eugène, Pelletier naît le 24 avril 1908 à Saint-Firmin (Saône-et-Loire), probablement au lieu-dit Les Caillots, fils d’Eugène Pelletier, 29 ans, tailleur de pierre (patron) et de Mariette (Marie) Lauriot, son épouse, 23 ans. Il a - au moins - une sœur, Yvonne, née en 1905 à Saint-Firmin. En octobre 1913, la famille est installée à Paris, au 37 rue David d’Angers (19e arr.). Le 16 septembre 1914, le père est rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale et rejoint le 37e régiment d’artillerie. Peut-être accompagne-t-il auparavant sa famille chez ses propres parents à Saint-Firmin… Le 27 décembre suivant, il est détaché aux Aciéries de Firminy. Le 1er juillet 1917, il passe au 86e régiment d’infanterie. Le 10 février 1919, Eugène Pelletier est envoyé en congé de démobilisation et se retire rue David d’Angers, à Paris. En 1926, Gaston, 18 ans, vit encore chez ses parents. Il a commencé à travailler comme ébéniste. Le 24 septembre 1927 à la mairie du 19e, il se marie avec Rachel Yvonne Tabuteau, 22 ans, née le 19 décembre 1904 à Pussay (Seine-et-Oise / Essonne), employée de commerce, domiciliée au 65 rue du Mont-Cenis. En 1931, le couple habite au 125 rue du Colonel Marchand à Villejuif [1] (Seine / Val-de-Marne - 94) ; Gaston est menuisier chez Citroën. Rachel est employée commerciale chez Poulain. À partir du 5 octobre 1935, Gaston Pelletier est infirmier à l’Asile d’aliénés de Villejuif (titularisé en juin 1936). Entrée de l’asile de Villejuif (aujourd’hui hôpital Paul Guiraud).Carte postale oblitérée fin août 1930. Coll. Mémoire Vive. En 1936 et

Lucien PELLETIER – 45961

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Lucien, Eugène, Pelletier naît le 19 septembre 1904 à Yvetot (Seine-Maritime [1] - 76), au domicile de ses parents, Georges Lucien Pelletier, 23 ans, domestique, et Marie Darnanville, 20 ans, tisserande, son épouse, domiciliés rue de Rétimare. Lucien a quatre frères et sœurs nés après lui : Georges Jules, né le 10 juillet 1906 à Yvetot, Marie Louise, née 7 janvier 1911, Madeleine, née le 9 mars 1912, André, né le 2 mars 1914, tous trois à Rocquefort (76). Leur père décède à Rocquefort le 16 mai 1914, âgé de 35 ans. Le 17 avril 1915 à Rocquefort, sa mère se remarie avec Hilaire Godefroy, exempté de service militaire, puis de mobilisation en novembre 1914. Ensemble, ils ont trois autres enfants : Yvonne, née le 17 octobre 1917, Jean, né le 11 juillet 1921, tous deux à Rocquefort, et Maurice, né en 1925 à Barentin (76). Dès 1922, la famille est installée à Barentin, à 17 km au nord-ouest de Rouen. Depuis le 26 décembre de cette année, Lucien est “ouvrier spécialisé” (?) dans la filature de coton Badin (grand fournisseur d’emplois de la ville), comme son beau-père. En 1926, la famille habite rue du Coton (n° 36 ?). Le 6 novembre 1926, à Barentin, Lucien Pelletier se marie avec Alice Delu, née le 1er décembre 1904 à Carville, lieu dit de Darnétal (76), elle aussi ouvrière à la filature Badin. Ils ont un enfant, né vers 1936 (?). Barentin dans les années 1910. La filature (au second plan), la cité Badin (au dernier plan).Carte postale, collection Mémoire Vive. Lucien

François PELLETAN – 45959

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. François, René, Jean, Pelletan naît le 7 juillet 1911 à Pauillac (Gironde - 33), fils de Jean Pelletan, 26 ans, sans profession (?), et de Marie Louise (Lucienne) Hervé, 20 ans, alors domiciliés au lieu dit Mousset. En décembre 1912, la famille est installée à Périssac (33). En août 1914, rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale, le père est considéré comme mobilisé à son emploi du temps de paix : cantonnier à la Compagnie des chemins de fer de l’État. En 1915, un autre enfant, Marc ou May ou Marie, naît dans ce village. Au premier trimestre 1921, la famille habite au lieu dit Frouin, toujours à Périssac. En octobre 1925, à 14 ans, François Pelletan entre comme apprenti aux chemins de fer de l’État, réseau qui fusionnera avec différentes compagnies privées au sein de la SNCF début 1938 [1]. Trois ans plus tard, il est ajusteur, confirmé l’année suivante. Il s’engage volontairement dans la Marine pour quatre ans. Le 31 mai 1934, il reprend son emploi d’ajusteur-mécanicien à l’atelier des Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] - 76). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 35, rue du Pré (de la Bataille ?), à Rouen (76). Il est marié avec Solange (Huguette) Foucault. Le 17 septembre 1941, une distribution de tracts communistes est effectuée dans les ateliers SNCF des Quatre-Mares, sur le territoire de Saint-Étienne-du-Rouvray. Le commissaire de police de la circonscription de Sotteville n’en découvre pas immédiatement les auteurs. Cependant, il est invité par les autorités allemandes à assister à l’interrogatoire de plusieurs

Clément PELLERIN – 45958

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Clément Pellerin naît le 2 janvier 1907 à la ferme de Vaucouleurs à Saint-Agnant-les-Marais (Charente-Inférieure / Charente-Maritime), fils de Hyacinte Pellerin, 35 ans, et de Clémence Pasquier, 33 ans, cultivateurs ; dans une famille de huit enfants : Abel, né en 1896, Paul, né en 1899, Augustine, née en 1900, Julien, né en 1902, Gaston, né en 1904, Georgette, née en 1905, Clément, puis Émile, né en 1908. Lors du recensement de 1911, la famille a déménagé au lieu-dit L’Houmée, sur la commune voisine d’Échillais. En 1918, ils habitent à Saint-Hippolyte, autre commune voisine. En 1930, Clément Pellerin habite rue des Hautes-Nouvelles (?), à Suresnes [1] (Seine / Hauts-de-Seine - 92), et travaille comme chauffeur. Le 5 juin 1930, à Paris 17e, il se marie avec Henriette Bothier, née le 23 novembre 1905 à Orléans (Loiret), femme de chambre, domiciliée au 6, rue Édouard-Detaille. Les témoins des mariés sont deux voisins de l’époux : un ajusteur et un employé de la STCRP ayant entre eux un lien de famille. Les parents de Clément sont alors partis vivre dans le Var. Clément et Henriette Pellerin ont une fille. Lui est membre du Parti communiste. Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 1, rue Grotius à Suresnes. En juin 1941, le commissaire de police de la circonscription de Puteaux propose son arrestation à la préfecture de police pour « participation active à la propagande communiste (distribution de tracts) ». Le 26 juin, Clément Pellerin est arrêté à son domicile par des policiers de Puteaux sur arrêté du préfet de police

Roger PÉLISSOU – 45957

Droits réservés.Roger, Louis, Xavier, Pélissou naît le 9 juillet 1914 Paris 9e, chez ses parents, Henri Louis Pélissou, 35 ans, tailleur d'habits, et Thérèse Feld, 35 ans, hôtelière, domiciliés au 66 rue Rochechouart. Ayant rejoint le 22e régiment d’infanterie coloniale le 18 mars 1915, son père est “tué à l’ennemi” à Massiges (Marne) le 6 novembre suivant. Le 2 juillet 1919, Roger Pélissou est adopté par la Nation en vertu d’un jugement du tribunal civil de la Seine. Le 3 janvier 1938, Roger Pélissou entre en qualité de “garçon de bureau” à la Compagnie du Métropolitain de Paris (ancêtre de la RATP).. Les quais de la station Place d’Italie dans les années 1930. Carte postale. Collection Mémoire Vive.Le 5 février 1938, il est appréhendé par la police alors qu’il quête sur le voie publique en faveur de l’Espagne républicaine (suite à vérifier…). Le 4 novembre 1939, à Paris 5e, il se marie avec Jeanne (« Jeannette ») Le Guillou, née le 25 octobre 1921 à Trebeurden (Côtes-d’Armor). Ils n’ont alors pas d’enfant. Pendant un temps, il milite au sein de la section des Jeunesses communistes du 5e arrondissement. Le 30 août 1939, il est mobilisé dans le corps des Sapeurs pompiers à la caserne de Grenelle. Il est “renvoyé dans ses foyers” le 9 juillet 1940. D’avril 1941 jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié dans un pavillon au 62, avenue Raspail à Bagnolet [1] (Seine / Seine-Saint-Denis - 93). Le 4 octobre 1941, Roger Pélissou est arrêté avec son épouse. Lui est conduit au dépôt de la préfecture de police, la Conciergerie sur l’île de la Cité (Paris 1er) où il retrouve d’autres militants et en “accueille” d’autres, tel Pierre Bertolino. Le 8

Henri PEIFFER – 45956

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Henri Peiffer naît le 1er février 1910 à Russange, en Moselle annexée par le Reich allemand, à la frontière avec le Luxembourg. Le 31 mars 1930, à Villerupt, il se marie avec Peppina Violanda Pepoli, née en 1912 à Zurich. Ils ont une fille, Huguette Lydia Bernadette, née le 25 octobre 1930, et un fils, Albert Francis Rodolphe, né le 8 décembre 1931, tous deux à Villerupt. En 1931 et jusqu’au moment de son arrestation, Henri Peiffer est domicilié rue des Acacias à Villerupt (Meurthe-et-Moselle - 54), ville-frontière avec le Luxembourg. Henri Peiffer est ajusteur à l’usine sidérurgique de Micheville, lieu-dit de Villerupt. Sous l’occupation, il facilite l’entrée en France de prisonniers de guerre évadés. Les conditions de son arrestation et son trajet en détention restent à préciser. Il est probablement arrêté comme otage à la suite du sabotage, dans la nuit du 4 au 5 février 1942, du transformateur électrique de l’usine sidérurgique d’Auboué qui alimente également 17 puits de mine (fer) du bassin de Briey ; action de résistance qui déclenche une vague d’arrestations dans le département (70, dont plusieurs dizaines de futurs “45000”) ; à vérifier… Il est finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Le camp militaire de Royallieu en 1956.Au premier plan, en partant de la droite, les huit bâtiments du secteur A : « le camp des communistes ».En arrière-plan, la ville de Compiègne. Carte postale, coll. Mémoire Vive. Entre fin avril et fin juin 1942, Henri Peiffer est sélectionné

Marc PECKER – 46304

Marc, Raphaël, Pecker naît le 22 novembre 1891 à Paris 14e - maternité de Port-Royal -, fils de Peretz (Pierre) Pecker, 25 ans, né à Sébastopol, et de Wera Triwous, 25 ans, née à Berdraunk (?), mariés à Bordiansk (Russie) le 23 septembre 1889, étudiants en médecine, domiciliés au 46, rue de la Santé. Marc, qui est l’aîné, a deux frères, Victor Noël, né le 25 novembre 1893 à Maule (Seine-et-Oise / Yvelines - 78), André Benjamin, né le 23 janvier 1902 à Saint-Germain-en-Laye (78), et une sœur, Anna Nathalie, née le 9 février 1895 à l’hôpital de la Charité, 47 rue Jacob, Paris 6e. En 1896, la famille - qui a toujours la nationalité russe - est domiciliée rue du Ponceau à Maule, où le père s’est établi comme médecin. Leur foyer héberge alors également un jardinier-domestique de 24 ans. En 1902, la famille est installée au 23, rue de Mantes à Saint-Germain-en-Laye. En 1906, tous ont acquis la nationalité française ; leur foyer héberge une gouvernante allemande. En 1911, ils hébergent une jeune cuisinière et un domestique danois. Afin de poursuivre ses propres études de médecine, Marc Pecker bénéficie à trois reprises d’un sursis pour l’accomplissement de son service militaire. Le 14 août 1914, Marc Pecker est mobilisé au 5e régiment d’infanterie. Le 4 octobre suivant, il est nommé médecin auxiliaire. Le 25 novembre, il passe à la 18e section d’infirmiers. Le 10 novembre 1916, il passe au service auto du 13e régiment d’infanterie. Le 18 décembre suivant, il est nommé médecin aide-major de 2e classe à titre temporaire. Le 6 janvier 1917, il passe à l’état-major du  4e groupe (7e et 8e batteries) du 87e régiment d’artillerie lourde à traction automobile, alors formé au camp de Saint-Maur.

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