Maurice SIGOGNE – 46103
Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Maurice, André, Sigogne naît le 17 avril 1900 à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire - 49), fils de Jean Sigogne, 38 ans, cordonnier, et de Marie Jamain, son épouse, 23 ans (tous deux seront décédés au moment de son arrestation). Pendant un temps, André Sigogne travaille comme agriculteur. Le conseil de révision le classe dans la 5e partie de la liste du canton de Montreuil-Bellay en 1918, ajourné pour « faiblesse ». En mai 1920, le conseil de révision le déclare bon pour le service armé. Le 1er octobre suivant, il est incorporé au 1er régiment de zouaves. Mis en route le 26 octobre, il rejoint son unité au Maroc le 30. Le 16 février 1921, il est nommé soldat de 1re classe. Le 4 mars, il passe au 13e régiment de tirailleurs algériens, et est nommé caporal trois jours plus tard. Le 1er juillet suivant, sur sa demande, il est remis soldat de 1re classe. Sa campagne au Maroc se termine le 7 juillet 1922. Le 26 septembre, il est envoyé dans la disponibilité, titulaire d’un certificat de bonne conduite. En décembre 1923, Maurice Sigogne habite au 35, rue Saint-Laud, à Angers (49). En mars de l’année suivante, il demeure chez M. Goullier, au Puy-Notre-Dame, à Cholet (49). En février 1925, on le retrouve au 13, rue Saint-Samson, à Angers. Trois semaines plus tard, en mars, il est domicilié chez M. Fayola, au 2, rue des Platanes, à Épinay-sur-Seine [1] (Seine / Seine-Saint-Denis - 93) . Le 2 mai suivant, à la mairie de cette commune, Maurice Sigogne se marie avec Marcelle Fayola. Ils