Roland SOYER – (46112 ?)
Roland Soyer en 1931.© Collection Michel Winkel, son neveu. Roland, Henri, Anatole, Soyer naît le 7 février 1911 à Fouilloy (Oise - 60) - village traversé par la route nationale 15 bis - fils de Henri Soyer, 33 ans, employé des chemins de fer à la Compagnie du Nord, et de Marguerite Daverton, son épouse, 26 ans, couturière (il est possible que celle-ci meurt en couches). Roland a trois sœurs, Liliane, née en 1904, Madeleine, née en 1905, et Cécile, née en 1907. Tout au long de la Première Guerre mondiale, leur père est mobilisé comme "affecté spécial” sur le réseau du Nord. Mais il décède le 9 septembre 1921 à Cailly (Seine-Inférieure / Seine-Maritime). Roland Soyer enfant.© Collection Michel Winkel. Roland Soyer conscrit.© Collection Michel Winkel. Au moment de son arrestation, Roland Soyer est domicilié à Abancourt (60) ; son adresse reste à préciser. Mariage de Roland et Émilia.© Collection Michel Winkel. Marié à Émilia, ils ont deux enfants : Pierre et Rolande. Roland Soyer est cheminot, homme d’équipe à la gare d’Abancourt (désigné comme aiguilleur sur un document). Abancourt. La gare. Carte postale envoyée en 1936. Coll. Mémoire Vive. La police ne lui connaît pas d’activité politique. En septembre 1941, il est surpris au moment où il dessine, « dans un lieu public [?], les attributs du Parti communiste ». Il prend alors « l’engagement de ne plus se livrer à aucune propagande subversive ». Le 17 octobre, le commissaire de police spécial de Beauvais remet une liste des communistes de l’arrondissement à la Kreiskommandantur. Roland Soyer y est inscrit parmi quatre cheminots d’Abancourt. Le 20 octobre, Roland Soyer est arrêté et rapidement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Il y est