Auguste, Pierre, TAILLADE – 46124

Auguste, Pierre, Taillade, dit « Pierrot », naît le 17 janvier 1905 à Tassin-la-Demi-Lune, agglomération de Lyon (Rhône), fils de Pierre Taillade, 40 ans, terrassier, et d’Élisabeth, née Charlat, 39 ans, son épouse, domiciliés route de Saint-Bel. Le 24 mai 1924 à Vitry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne), Auguste, Pierre, Taillade se marie avec Philomène, Fanchon, Péjoux, née le 30 octobre 1902 au lieu dit L’Hôpital à Ydes (Cantal), fille d’un mineur de charbon. Ils ont deux filles : Pierrette, née en 1924 à Vitry, et Renée, née en 1929 à Draveil. Pendant un temps, le couple est hébergé par les parents de Philomène au 137, rue Faidherbe à Vitry ; le père de celle-ci, Jean Péjoux, est devenu maçon, comme l’est Auguste en 1926. En 1927, la famille s’installe au 74, rue Eugène-Delacroix à Draveil-Champrosay [1] (Seine-et-Oise / Essonne). En 1931, la situation s’est inversée : c’est au tour d’Auguste et Philomène d’héberger les parents de celle-ci, ainsi qu’un de ses neveux, Louis Péjoux, né en 1924 à Albert (Somme). Cette année-là, Auguste Taille est forgeron chez Pelosi. Serrurier de formation, Auguste Taillade devient cantonnier municipal, puis contremaître sapeur-pompier. Militant communiste, il est secrétaire de la cellule “Danton” de Draveil, secrétaire adjoint de la section locale du PCF, « très écouté par la population laborieuse » de la ville, selon la police. À une date restant à préciser, il est élu conseiller municipal de Draveil. Quand le Parti communiste est interdit à l’automne 1939, il conserve sa carte d’adhérent. Refusant de rendre publique une rupture politique, il est probablement déchu de son mandat électoral. Le 30 décembre 1939, à la suite d’une distribution de tracts, il est arrêté par des agents du commissariat de Montgeron pour reconstitution du Parti communiste. Un gendarme de la

Antoine SUE – 46261

Prisonnier de guerre à l’été 1940.© BAVCC, Caen. Antoine, Jean-Baptiste, Sue (peut-être orthographié Süe) naît le 17 février 1902 à Anor (Nord - 59) à proximité de Fourmies et à la limite Sud-Est du département avec celui de l’Aisne, fils d’Antoine Sue et d’Élisabeth Baudin. Antoine Sue a (au moins) deux sœurs plus âgées. Pendant un temps, il habite dans le quartier de la Verrerie (au n° 5 ?), à Hirson (Aisne), à 8 km de son village de naissance. Le 29 octobre 1921, à Hirson, Antoine Sue se marie avec Marthe Desmasures, née le 23 janvier 1902 dans cette ville. Leur fils, Pierre Antoine, est né le 11 octobre 1921. Le 1er janvier 1922, Antoine Sue adhère à la CGT. Le 6 décembre 1923, il entre à la Compagnie des Chemins de fer du Nord (qui fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF). Il est ouvrier ajusteur au dépôt d’Hirson. En mai 1924, il adhère au Parti communiste. Il habite alors un baraquement du quartier Godon (Alfred Godon, maire d’Hirson en 1891 et 1892). En mai 1926, Antoine Sue est délégué syndical de son entreprise au titre de la CGT. Il est domicilié dans le baraquement 39 de la rue Legros prolongée. Hirson. Dépôt des machines de la SNCF. En haut à droite,de l’autre côté des voies, la cité des Champs-Élysées.Carte postale éditée après guerre (la rotonde a été achevée en 1948). Collection Mémoire Vive. D.R. Marthe, sa première épouse, décède le 22 juin 1927. Le 30 août 1930, à Hirson, Antoine Sue épouse en secondes noces Simone Marchandise, née le 11 mai 1905 à l’hôpital Brisset, déjà mère de Jacques (Marchandise), né le 16 avril 1927. À partir de 1936 et jusqu’au

Moses STURM – 46310

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Moses, Israël, Sturm naît le 21 octobre 1899 à Storozynetz (Ukraine). Naturalisé français, il est domicilié à Bruxelles ou à Anvers - en néerlandais : Antwerpen - en Flandre (Belgique) ; à vérifier… Il est monteur-électricien. Sous l’occupation, il est arrêté en tentant de quitter la France et interné au camp de Savigny, en Haute-Savoie (74). Il s’en évade avec Hartwig Goldschmidt, d’Anvers, et tente avec lui de retourner en Belgique. Sans papiers, tous deux sont pris dans le train Dijon-Lille en gare de Joinville (Haute-Marne - 52). Le 19 mars 1942, ils sont jugés par le tribunal allemand de Chaumont (52) puis écroués dans la prison de la ville. À une date restant à préciser, les deux hommes sont internés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Entre fin avril et fin juin 1942, Moses Sturm est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Il est sur la liste des hommes déportés comme otages juifs. Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif. Le 8 juillet 1942, Moses Sturm est enregistré

Albert STOLTZ – (46123 ?)

Albert, Charles, Stoltz naît le 11 novembre 1905 à Mulhouse-Dornach (Haut-Rhin), fils d’Albert Stoltz, ouvrier d’usine, et de Caroline Scleich, son épouse. Le 22 septembre 1928, à Belfort (Territoire de Belfort), Albert Stoltz fils se marie avec Marcelle, Julie, Grime, née le 22 septembre 1903, ouvrière d’usine. Ils ont un fils, né le 10 juillet 1931. Au moment de son arrestation, Albert Stoltz est domicilié au 15, rue de la Poissonnerie à Belfort (Territoire de Belfort). Il est ajusteur à l’usine Alsthom de Belfort. Il est adhérent du Parti communiste. Sous l’occupation, il reste actif dans la clandestinité, faisant partie du groupe de Charles Grosperrin et diffusant des tracts et des journaux à l’intérieur de son entreprise. Son épouse ignore le détail de ses activités. Fin avril, un jeune membre du groupe est arrêté en flagrant délit de distribution de tracts au café Espagnol, faubourg des Vosges à Belfort. Au cours de son interrogatoire, il met en cause Albert Stoltz. Dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1941, celui-ci fait le guet pour des camarades traçant une (ou plusieurs) inscription(s) sur la chaussée. Le lendemain, il est arrêté dans son jardin, à Pérouse, 3 km à l’est de Belfort, par la police municipale de Belfort. Charles Grosperrin est arrêté le même jour. Le 24 juillet suivant, le tribunal correctionnel de Belfort condamne Albert Stoltz à un an d’emprisonnement et 100 francs d’amende, et Charles Grosperrin, par contumace (?) [1], à trois ans de prison et 300 francs d’amende « pour reconstitution d’association politique ». Albert Stoltz est aussitôt écroué à la maison d’arrêt de Belfort, puis transféré le 16 octobre à la maison d’arrêt d’Épinal. Début mai 1942, à l’expiration de sa peine, il

Émile STEVANCE – 46121

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Émile, Georges, Stévance naît le 25 février 1905 à Wassigny (Aisne - 02), fils d’Émile Stévance, 35 ans, manouvrier, et de Marie Dujardin, 32 ans, son épouse (tous deux seront décédés lors de son arrestation). De la classe 1925, Émile Stévance effectue son service militaire au 170e régiment d’Infanterie à Kehl. Le 2 octobre 1926 à Mormant (Seine-et-Marne - 77), il se marie avec Carmen Gavel. Ils auront cinq enfants. Il est cantonnier départemental, affecté au service vicinal, sur le chemin départemental n° 215. Militant communiste, il est secrétaire de la cellule de Mormant, ayant pour adjoint Paul Briquet. Le 16 février 1940, après que son attention ait « été attirée d’une façon particulière », le préfet de Seine-et-Marne demande au commissaire spécial de Melun de mener une enquête sur les agissements d’Émile Stévance et Paul Briquet, et de lui faire « toutes propositions utiles en ce qui concerne notamment l’opportunité de leur maintien dans la région […] ». Le 20 février, le commissaire lui répond : « Bien queles agissements des intéressés ne tombent pas sous le coup des décrets relatif à la répression des menées anti-nationales, il y aurait lieu […] de leur appliquer une peine disciplinaire. Cette mesure aurait pour effet de diviser les membres de la cellule de Mormant, qui, bien que dissoute, peut encore avoir, à l’occasion, un caractère agissant. » Le 19 mars, l’ingénieur en chef des Ponts et chaussée écrit au préfet pour lui indiquer des postes vacants permettant de changer de résidence les cantonniers Stévance et Briquet « en raison de leur attitude politique ». Le 10 avril, le préfet prend un arrêté nommant Émile Stévance cantonnier sur le chemin départemental n° 75 avec résidence à Leudon-en-Brie (77), canton de la Ferté-Gaucher. Effectivement, au moment de

Jean-Louis STERVINOU – (46122 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Jean, Louis, Stervinou naît le 15 juin 1905 à Landeleau (Finistère - 29), fils de Henri Stervinou, 39 ans, cultivateur, et de Marguerite Goavec, 29 ans, son épouse, domiciliés au lieu-dit Stang. En 1927, il habite au 5 rue de Villejuif (devenue avenue Stéphen Pichon) à Paris 13e. Il est déclaré comme infirmier de l’Assistance publique. Le 21 août 1929, âgé de 24 ans, Jean-Louis Stervinou épouse Marie M., 31 ans, infirmière, veuve, habitant à la même adresse. Un des deux témoins est infirmier au 83 boulevard de L’Hôpital. Le père de Jean-Louis, veuf, est alors domicilié route d’Achères à Poissy (Seine-et-Oise / Yvelines), toujours cultivateur. Suite à l’ordonnance de non conciliation du 3 janvier 1936, ce premier mariage est dissous par jugement de divorce “prononcé de plano” le 3 décembre suivant par le Tribunal civil de la Seine. Le 19 août 1939 à Landeleau, Jean-Louis Stervinou se marie avec Jeanne Rachel Rigal. Ils auront un enfant. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 78, quai de la Rapée, près du pont d’Austerlitz (Paris 12e). Jean Stervinou est agent des services hospitaliers à la Salpêtrière, infirmier boulevard de l’Hôpital (Paris 13e). Cour d’honneur de l’« hospice » de la Salpêtrière dans les années 1900.Collection Mémoire Vive. Selon sa déclaration ultérieure à la police, il ne serait pas membre du Parti communiste avant-guerre, mais sympathisant et cotisant à ce titre (?). À la fin de l’automne 1940, un cadre du parti communiste clandestin vient trouver Jean Stervinou chez lui pour lui dire qu’il faut recommencer à « travailler ». Celui-ci accepte. Une quinzaine de plus

François STÉPHAN – 46120

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. François, Émile, Marie, Stéphan naît le 19 mai 1908 à Nantes (Loire-Inférieure / Loire-Atlantique [1] - 44). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 110, rue de Geôle à Caen (Calvados - 14). Il est métallurgiste (tourneur) à la Cartoucherie de Mondeville (à vérifier…). Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, François Stéphan est arrêté par la police française ; il figure comme “communiste” sur une liste d’arrestations exigées par la Felkommandantur 723 de Caen à la suite du deuxième déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Moult-Argences (Airan) [2]. Il est détenu à la Maison centrale de la Maladrerie à Caen, puis au “petit lycée” Malherbe. Le 4 mai, considéré comme otage communiste, il fait partie du groupe de détenus transféré en train au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag122 - Polizeihaftlager). Ils y arrivent le lendemain, 5 mai, en soirée. La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, les six grands bâtiments alignés du quartier C,qui semblent avoir souvent servi au regroupement des internés sélectionnés pour la prochaine déportation.L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas). Entre début mai et fin juin 1942, François Stéphan est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne,

André STEFF – 46119

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. André, Henri, Steff naît le 7 août 1904 à Pacy-sur-Eure (Eure), chez ses parents, Henri Steff, 26 ans, chaisier, et Berthe Taverne, son épouse, 20 ans, couturière, domiciliés au 18, rue Montferrand. Auguste Steff, 49 ans (son grand-père ou un oncle ?), chaisier également, est un des deux témoins pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil. André est baptisé à l’église de Pacy le 27 août ; il a pour marraine sa tante Berthe Steff. Plus tard, ses parents iront s’installer à Versailles [1] (Seine-et-Oise / Yvelines) - en juillet 1923, ils habitent au 4 rue Saint-Julien -, puis à Colombes (Seine / Hauts-de-Seine). En 1924, André Steff est inscrit au bureau de recrutement militaire de Versailles. Le 27 octobre 1923 à Versailles, âgé de 19 ans, André Steff se marie avec Jeanne Oury, née le 4 février 1904 à Paris 14e, gainière . Ils auront deux fils : Robert, né le 24 mars 1924 à Versailles, et Bernard, né le 21 septembre 1926. Mais André Steff quitte le foyer en 1927 ; la Justice le poursuit pour abandon de famille (pour ce motif, il sera condamné avec sursis en juillet 1932). Leur mariage est dissous le 8 mai 1928 par un jugement de divorce prononcé par le tribunal civil de la Seine. Il est plus que probable que les garçons restent avec leur mère, laquelle se remarie en juillet 1931. En 1932, André Steff demeure au 33 rue de Seine, à Paris 6e. Dans cette période, il vit en ménage avec Fernande C., laquelle décède prématurément. Polisseur

Marcel STARCK – 46118

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Marcel Starck (parfois orthographié STARK) naît le 12 juin 1901 à Paris 11e arrondissement, fils de Jacob Starck, 26 ans, ébéniste,, célibataire, domicilié 113, rue de Montreuil. Pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil - sur un acte de reconnaissance établi le 18 juin, alors que l’acte de naissance n’avait pas été établi - les témoins sont Jean Starck, 56 ans, et Philippe Starck, 21 ans, respectivement père et frère de Jacob, tous deux ébénistes et domiciliés au 127, rue de Montreuil ; la mère de Marcel, Alexandrine Multier, 28 ans, “journalière”, n’y est pas mentionnée. Le 11 mars 1907, son père, âgé de 32 ans, domicilié au 268, rue Étienne-Marcel à Bagnolet (Seine / Seine-Saint-Denis) décède à l’hôpital Tenon (Paris 20e). Le 23 juillet 1919, sa mère, âgée de 47 ans, et habitant avec lui au 83, rue de la Réunion (Paris 20e), décède à l’hôpital Saint-Antoine (Paris 12e). À l’approche de ses vingt ans, Marcel Starck n’a pas de tuteur. Pendant un temps, il habite encore au 83, rue de la Réunion et commence à travailler comme tourneur sur métaux. Le 9 avril 1921, il est affecté au 21e régiment d’infanterie afin d’y accomplir son service militaire. Du 2 juillet au 15 septembre suivant, il participe à l’occupation de la Ruhr, en Allemagne, avec son unité ; puis, de nouveau, du 9 février au 15 mai 1923. Le 30 mai, il est “renvoyé dans ses foyers”, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Le 7 juillet 1923, à la mairie du 20e arrondissement, Marcel Starck se marie avec Lucienne Marcelle

Roland SOYEUX – (46113 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.Roland, Louis, Eugène, Soyeux naît le 16 janvier 1912 à Reims (Marne - 51), fils de Louis Soyeux et de Julie Jacob, son épouse. Le 17 août 1931, à Vitry-le-François (51), déjà employé de chemin de fer, Roland Soyeux se marie avec Sylviane Ghislain, née le 28 mai 1911 à Saint-Quentin (Aisne). Ils ont deux enfants : Liliane, née le 7 septembre 1934, et Denis, né le 12 août 1936, tous deux à Frignicourt, commune limitrophe au sud de Vitry-le-F. Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domicilié au 62, rue du Docteur-Thomas à Reims, à proximité de la voie ferrée. Cheminot, mécanicien ou chauffeur de route au dépôt SNCF de Reims (agent n° 43 824), Roland Soyeux est un militant très connu de la cellule d’entreprise du Parti communiste, notamment au moment desaccords de Munich (septembre 1938). Reims. La gare (dans les années 1930 ?). Carte postale non datée. Collection Mémoire Vive.Après l’armistice, il fonde le premier groupe de résistance de la SNCF à Reims, avec Maurice Roussel, René Manceau (déportés le 6 juillet 1942), et Gaston Lelaurain (arrêté dès le 24 juin 1941, déporté en 1943 à Oranienbourg où il meurt en 1945). Le jeudi 26 février 1942, vers 8 heures du matin, en rentrant chez lui après son travail de nuit, Roland Soyeux est arrêté sans explication par deux Feldgendarmes. Pris comme otage en représailles après des attentats contre des soldats allemands à Chalon-sur-Saône et à Montceau-les-Mines, en même temps que dix-sept autres Marnais (membres de la communauté juive, militants syndicaux et politiques dont Jules Huon, Marcel Gauthier, René Manceau, Félix Reillon, Maurice Roussel et Henri Roy - tous suspectés d’activité communiste clandestine et futurs compagnons de déportation),

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