René SALÉ – 46090
Droits Réservés.René, Maxime, Salé naît le 11 juillet 1917 à Wissous [1] (Seine-et-Oise / Essonne), fils de Maxime Germain Augustin Salé, 28 ans, charretier (puis chauffeur de taxi), et de Léa Eugénie Gallier, 20 ans, couturière, son épouse, domiciliés au 8 rue Neuve. Après René, naissent trois autres garçons : Germain, en 1919, Robert, en 1923, et Roger, en 1928. En 1929, la famille habite au 6 boulevard Brune (Paris 14e). Le 26 février 1934, René Salé - âgé de 16 ans 1/2 - est embauché comme monteur-ajusteur aux établissements Sanders, au 48-50, rue Benoît-Malon à Gentilly [2] (Seine / Val-de-Marne) ; usine qui fabrique des « machines comptables » (caisses enregistreuses) sous licence américaine. Gentilly. La station de la « ligne de Sceaux » (R.E.R. ligne B).L’usine Sanders occupait le bâtiment visible à droite et qui existe encore aujourd’hui (2023).La fille de Marceau Baudu se souvient que son père lui faisait parfois signe par une lucarnequand elle prenait le train pour Paris sur le quai situé à gauche en contrebas.Carte postale oblitérée en 1935. Collection Mémoire Vive En 1936, il habite chez ses parents au 10 boulevard Brune (Paris 14e).La police française désigne René Salé comme adhérent au Syndicat des Métaux et sympathisant communiste. La section syndicale CGT Sanders réunie à Paris, fin des années 1930.Parmi eux, plusieurs futurs déportés : Georges Abramovici, Joseph Daniel, Marceau Baudu, René Salé, Francis Joly…Collection Jacqueline Lefebvre. Droits réservés. Extrait du portrait de groupe ci-dessus : René Salé brandit sa casquette ; à droite, Francis Joly, portant chapeau.Conscrit de la classe 1938, il est matelot de 1re classe lorsqu’il est démobilisé le 21 septembre 1940. Le 17 mai 1941, René Salé épouse Marguerite Coquelin, née le 25 février 1920 à Gentilly, ouvrière, domiciliée au 4, avenue