Raymond BERTHELOT – 45229

Auschwitz, le 8 juillet 1942Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Raymond, Georges, Berthelot naît le 1er octobre 1907 à Paris 2e, fils d’Émile Berthelot et de Clémence Renault. Il est appelé à accomplir son service militaire en 1927. En 1930, Raymond Berthelot entre comme fonctionnaire de l’administration des Poste, Téléphone et Télégraphe (PTT). En avril 1932, après avoir réussi un concours, il devient vérificateur. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 5, rue Rataud à Paris 5e. Il est célibataire ; sa mère, veuve, habite dans la Nièvre, à Saint-Martin-sur-Nohain. Pendant un temps, jusqu’au déclenchement de la guerre, il est membre de la commission de contrôle d’un club sportif corporatif où il fait la connaissance d’André G., également vérificateur. Pendant un temps, il fréquente également La Famille nouvelle, section de République. À une date restant à préciser, Raymond Berthelot devient administrateur de l’Union coopérative du personnel des PTT, fondée en mai 1939 pour faciliter les achats des adhérents, soit directement auprès des fournisseurs, soit aux rayons du siège, au 16, boulevard Voltaire (Paris 11e) ; en septembre 1941, l’association groupera 6000 adhérents et emploiera deux vendeuses et une cuisinière. Connu des services des Renseignements généraux, signalé « au début des hostilités » comme dangereux pour la Défense nationale par la direction des PTT, Raymond Berthelot - mobilisé dans l’affectation spéciale - est déplacé à Rouen. Il reprend son poste à Paris après la Débâcle, comme vérificateur au central téléphonique Odéon, à Paris. Au premier trimestre 1941, il fait la connaissance d’une vendeuse de la coopérative du personnel PTT, Rose M., née le 7 janvier 1905 à Nice et mariée en 1923 avec Moïse M., né en 1890 à Lodz (Pologne),

Michel BERTAUX – (45228 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Michel Bertaux naît le 10 décembre 1923 à Caen (Calvados - 14), fils d’Édouard Bertaux, 24 ans, employé de la Compagnie des chemins de fer de l’État, et d’Yvonne Lafosse, son épouse, 23 ans. Il a un frère aîné, Gilbert Édouard Gaston, né le 21 février 1922. TD 1913-1922 vue 12/173 Au moment de son arrestation, Michel Bertaux habite chez ses parents, au 29, rue Louis-Savare à Caen. Il est célibataire (il dix-huit ans…). Il est manœuvre (dans quelle entreprise ? à vérifier…). Le 1er mai 1942, Michel Bertaux est arrêté par la police française en même temps que son père ; tous deux figurent comme “communistes” sur une liste d’arrestations demandées par la Feldommandantur 723 de Caen à la suite du déraillement de Moult-Argences (Airan) [1]. Le 3 mai, remis aux autorités d’occupation, ils sont au “petit lycée” de Caen où sont rassemblés les otages du Calvados.  Le 4 mai, son père est libéré. Mais, en fin d’après-midi, Michel Bertaux fait partie du groupe de détenus conduits à la gare de marchandises de Caen pour être transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Ils y arrivent le lendemain, 5 mai en soirée. La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, alignés transversalement, les six grands bâtiments du quartier C.Isolés par une clôture de barbelés, ils ont constitué le “camp juif” du 13 décembre 1941 au 6 juillet 1942.Ensuite, ils ont servi au regroupement des détenus pour le prochain convoi en partance.L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas). Carte postale. Coll. Mémoire Vive. Entre fin avril et fin juin 1942,

Armand BERNHEIM – 46268

Armand, Israël (?), Bernheim naît le 7 juin 1896 à Seppois-le-Bas (Haut-Rhin) - dans une Alsace annexée à l’Allemagne depuis 1870 -, fils de Léon Bernheim et de Rosalie Brunsching (?).Armand Bernheim semble affecté par un léger problème cardiaque.Le 2 septembre 1939, rappelé à l’activité militaire, il est incorporé au 36e RRDP (?). Le 19 mars 1940, il est classé S.A. sur sa demande par la commission de réforme de Caen. Le 24 juillet 1940, il est muté à la 4e compagnie du 26e R.R. Le 29 août suivant, il est démobilisé par le centre démobilisateur de Vic-Fezensac (Gers). Au moment de son arrestation, il est domicilié rue Saint-Jean à Caen (Calvados - 14). Armand Bernheim est fleuriste. Le 27 février 1942, son nom figure sur une liste de 34 Juifs domiciliés dans la région du Calvados et de la Manche transmise par le SS-Hauptsturmführer Müller au SS-Obersturmführer Dannecker, à Paris. La note accompagnant cette liste précise qu’il est prévu d'arrêter 100 hommes juifs âgés entre 18 et 65 ans aux alentours de Caen afin de les interner, sans que la date d'arrestation ni le camp d'internement ne soient mentionnés. Le 2 mai suivant, Armand Bernheim est arrêté par la police française ; il figure, comme Juif, sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur 723 de Caen à la suite du déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Moult-Argences (Airan) [1]. Il est conduit à la Maison centrale de la Maladrerie à Caen : le matin du 3 mai, il y partage un moment la même cellule que Marcel Cimier, Jean Doktor et Marc Pecker. Remis aux autorités d’occupation, ils sont emmenés au “petit lycée” où sont rassemblés les otages du Calvados et où ils passent la nuit. Le 4 mai au soir, Armand Bernheim fait

Pierre BERNARD – 45227

En 1938 (extrait dela photo ci-dessous). Pierre, Camille, BERNARD naît le 20 octobre 1906 à Paris 15e, fils de Jérôme Bernard, comptable, et de Pauline Jour, son épouse. Il a - au moins - un frère (à préciser…). Pendant un temps, il habite chez ses parents, d’abord au 5, rue Alexandre-Cabanel, à Paris 15e.Il commence à travailler comme machiniste sur bois. Le 12 novembre 1926, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 1er régiment de chasseurs afin d’y accomplir son service militaire. Cinq semaines plus tard, le 18 décembre, la commission de réforme d’Alençon (Orne) le classe “service auxiliaire” pour mauvaise vue. Le 17 avril 1928, il passe “dans la disponibilité”, titulaire d’un certificat de bonne conduite. En 1929, l’armée, qui a précédemment évalué son infirmité à 70 %, conclue à une « infirmité irrémédiable ». Il travaille comme serrurier, habitant toujours chez ses parents, alors domiciliés au 5, passage Jouvet, à Paris 15e. Le 12 février 1929 à la mairie du 15e, Pierre Bernard se marie avec Madeleine Ferrieu, née le 25 octobre 1909 dans cet arrondissement, couturière, habitant jusque-là chez ses parents au 14, rue Lakanal. Ils auront un fils, Pierre, né le 7 juillet 1932 à Paris 14e. Pierre Bernard en famille en 1938. De gauche à droite : Elise Ferrieu, sa nièce, Madeleine et Pierre Bernard derrière leur fils Jean,et Jean Ferrieu, père de son épouse. © Laurence Ménard. À partir de la fin septembre 1929 et jusqu’au moment de son arrestation, Pierre Bernard et son épouse sont locataires d’un logement au 63, rue de la Croix-Nivert à Paris 15e, au débouché de la rue Gramme. Pierre Bernard devient chaudronnier traceur (ouvrier métallurgiste). Le 25 janvier 1930, il

Charles BERNARD – 45226

Auschwitz, le 8 juillet 1942 Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Charles, Pierre, BERNARD naît le 30 août 1904 à la clinique d’accouchement - devenue hôpital Garnier rattaché à Cochin - du 89, rue d’Assas à Paris 6e, fils de Constant, Eugène, Bernard, 43 ans, comptable, et d’Anne-Marie Tircot, son épouse, 29 ans, couturière, domiciliés au 29, rue de Paris à Meudon (Seine-et-Oise / Hauts-de-Seine). Le 18 Juin 1923, à la mairie de Gouy (Aisne), Charles Bernard se marie avec Eugénie Durieux, née le 4 avril 1900 dans cette commune, sans profession. Ils ont un fils, Gaston, né le 1er mars 1925 à Meudon. Maçon, Charles Bernard se déclare au chômage en 1936. En 1935 et jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié avenue de Chevreuse [1] à Clamart [2] (92) ; au n° 91, puis au 155 (changement de numérotation ?). Le 15 mai 1937, la 14e chambre du tribunal correctionnel de la Seine le condamne à 48 heures d’emprisonnement pour outrages à agents (?). Sous l’occupation, la police française le considère comme un « agent actif de la propagande communiste », bien qu’il se défende d’y avoir jamais appartenu», bien que Charles Bernard se défende d’avoir jamais appartenu au PC. Le soir du vendredi 25 octobre 1940, Charles Bernard reçoit chez lui cinq militants clandestins dont René Fayolle et Gouédard (à vérifier…), lequel amène des tracts qu’il vient d’imprimer relatifs à l’anniversaire de la révolution en URSS et des affiches. Pour la diffusion par collage de cette propagande, ils sortent dans la nuit en deux groupes : Charles Bernard, Gouédard et un autre militant d’un côté, et, de l’autre, René Fayolle avec Pommier (à vérifier…) et un militant qui ne sera pas interpellé (et dont le

Alphonse BENOIT – 45225

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Alphonse Benoit naît le 30 novembre 1888 à Tourcoing (Nord - 59), fils de Henri Benoît, 27 ans, fileur (?), et de Célina Aelgvet, 26 ans, son épouse. Le 8 octobre 1909, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 43e régiment d’infanterie - stationné à Lille (59) - pour accomplir son service militaire. Le 24 septembre 1911, il est « envoyé dans la disponibilité », titulaire d’un certificat de bonne conduite. Pendant un temps, il demeure au 106, rue Achille-Testelin à Tourcoing et travaille comme rattacheur. Répondant au décret de mobilisation générale du 1er août 1914, il rejoint deux jours plus tard le 9e bataillon de chasseurs à pied, sa nouvelle unité. Le 30 janvier 1915, il est nommé soldat de 1ère classe. Le 15 juin suivant, il est cité à l’ordre du bataillon, « belle conduite au feu », puis de nouveau le 1er juillet, « agent de liaison depuis le début de la campagne, d’une conscience et d’un courage éprouvés, s’est dépensé sans compter dans l’exécution de ses missions malgré le bombardement et le feu des mitrailleuses ». Le 30 novembre 1915, il est cité à l’ordre de sa brigade : « A donné maintes fois à ses camarades l’exemple de la bravoure et du courage en assurant des liaisons particulièrement dangereuses et pénibles. S’est offert notamment le 20 novembre 1916 pour aller à la recherche d’un sous-officier blessé, étranger au corps, dans un terrain extrêmement difficile et sous un bombardement des plus violents ». Le 3 juin 1917, il est cité à l’ordre de la division : « Chasseur merveilleux de courage et d’énergie. A fait

Lucien BELLET – 45224

Auschwitz, le 8 juillet 1942.Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne.Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Lucien Bellet naît le 18 avril 1907 à Sotteville-les-Rouen (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] - 76), rive gauche, à l’intérieur du méandre de la Seine, chez ses parents, Louis Bellet, 31 ans, comptable, et Eugénie Cauchois, 22 ans, son épouse, domiciliés rue Jean-Baptiste Gilbert. Le 13 juillet 1931, à Notre-Dame-de-Bondeville, à l’ouest de l’agglomération de Rouen (76), il épouse Germaine Clatot. Ils ont ensemble cinq enfants : Lucien, 9 ans lors de l’arrestation de son père, Jacqueline, 5 ans, Yvette, 3 ans, Jean-Claude, 18 mois, et Denise, 3 mois. Le 22 mars 1932, le commissaire spécial de Rouen établit une notice individuelle à son nom, le désignant comme « sympathisant du PC, mais ne fait pas de propagande. A été nommé trésorier du Comité de lutte contre la guerre, section de Maromme ». Au moment de son arrestation, Lucien Bellet vient d’emménager au 3, impasse Bellevue, à Notre-Dame-de-Bondeville. Il est tourneur sur métaux et travaille chez Lethuillier-Pinel, à Sotteville, entreprise fabriquant des appareils de sûreté pour chaudières (et existant toujours en 2006), où il est délégué syndical CGT. Néanmoins, après son arrestation, son patron conserve sa place à l’atelier et aide son épouse. Communiste, Lucien Bellet est membre de la cellule Charles-Tierce de Maromme (76). Militant, il distribue des tracts et participe à des réunions qui se tiennent dans la salle Gadoulot, à Notre-Dame-de-Bondeville. Il rend sa carte à la suite du pacte germano-soviétique, signé fin août 1939. Le 21 octobre 1941, lors de la grande rafle de Rouen et de sa banlieue [2], les gendarmes de Maromme viennent à son nouveau domicile pour l’arrêter, mais ne trouvent que sa femme et ses enfants : il est en déplacement à l’usine textile des

Léon BELLENGER – 45223

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Léon, Adrien, Bellenger naît le 7 juin 1907 à Tancarville (Seine-Inférieure / Seine-Maritime - 76) [1], chez ses parents, Séraphin Bellenger, 37 ans, jardinier, et Marie Trinquet, 37 ans, son épouse. Au moment de son arrestation, Léon Bellenger est domicilié au 5, rue des Sapins (ou Sente des Hommes-d’Arme) à Sainte-Adresse, agglomération du Havre (76). Marié, il a cinq enfants âgés entre 4 et 11 ans au début 1941. Léon Bellenger est docker au port du Havre, employé de l’entreprise Dayde de 1937 à 1939. Syndicaliste, il est désigné par la police comme « communiste ancien, connu et actif ». Jusqu’à la déclaration de guerre, il est chargé de la diffusion de L’Humanité et autres journaux politiques. Après l’interdiction du Parti communiste, Léon Bellenger reste actif dans la clandestinité, diffusant les tracts que lui transmet Marcel Couillard. Le 27 janvier 1941, Léon Bellenger est arrêté avec M. Couillard, et Maurice Granjon, du Havre, pour diffusion d’écrits communistes : « distribution de tracts dans les queues de ravitaillement ». Pris dans la même affaire, Maurice Vernichon, du Havre, est arrêté quatre jours plus tard à Bordeaux où son travail l’a amené. Le 19 mars, le tribunal correctionnel du Havre condamne Léon Bellenger, Marcel Couillard et Maurice Vernichon à 13 mois d’emprisonnement chacun pour propagande communiste. Ils sont écroués à la Maison d’arrêt du Havre. La libération de Bellenger et Couillard doit s’effectuer le 27 février 1942, à l’expiration de leur peine mais ils sont maintenus en détention sous le statut d’internés administratifs en attendant d’être remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci, conformément aux procédures ordonnées dans le « Code des otages ». Dès le lendemain, 28 février, les deux hommes sont remis aux autorités d’occupation et transférés au camp allemand de Royallieu à

Fernand BÉE – (45222 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Fernand, Georges, Bée naît le 20 mai 1922 à Paris 8e, fils de Gabriel Bée, 33 ans, ouvrier ponceur au “Carbone”, usine de charbons à arcs, et de Léontine Stulmuler, 26 ans, son épouse, domiciliés au 83 avenue de Paris à Gennevilliers [1] (Seine / Hauts-de-Seine - 92). Selon une source, Fernand Bée est domicilié pendant un temps dans le Calvados (à vérifier…). En 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, il habite chez sa grand-mère maternelle, Julie Stulmuler, née Carlier en 1875 dans l’Oise, domiciliée au 5, rue Deslandes à Gennevilliers. Il est célibataire. Fernand Bée est manœuvre à la margarinerie Astra, 14 rue Pierre-Curie. Communiste, adhérent de la CGT, c’est par ailleurs un footballeur de très bon niveau (il est inscrit à un club de la Fédération sportive et gymnique du Travail, FSGT). Sous l’occupation, Fernand Bée est actif au sein du parti communiste clandestin. Le 26 décembre 1940, son groupe semble mener une action repérée par la police. Le 30 décembre, Fernand Bée est arrêté à son domicile par des inspecteurs du commissariat de la circonscription d’Asnières, en tant que membre des Jeunesses communistes reconstituées à Gennevilliers, soupçonné de propagande clandestine. Dix-huit autres militants sont pris dans la même affaire, dont neuf femmes et jeunes filles. Toutes les personnes arrêtées sont inculpées pour infraction au décret du 26 septembre 1939 (un garçon semble inculpé pour vol ; à vérifier…). Fernand Bée est écroué à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e). Le samedi 10 mai 1941, tous les inculpés comparaissent devant la chambre des mineurs (15e) du tribunal correctionnel de la Seine ; douze pères et

Félix BÉDIN – (45221 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Félix Bédin naît le 10 août 1896 à Marnes (Deux-Sèvres - 79), fils de Pierre Bédin, 34 ans, boulanger, et de Delphine Barret, son épouse, 35 ans. Le 10 avril 1915, Félix Bédin est incorporé sous les drapeaux comme 2e canonnier au 20e régiment d’artillerie. Vers 1915, exercice de mise en batterie d’un « 155 long », un des canons composant l’artillerie lourde française.Carte postale non datée, collection Mémoire Vive. Le 21 avril 1916, il passe au 109e régiment d’artillerie lourde, le 7 juillet au 49e régiment d’artillerie, le 1er octobre 1917 au 20e régiment d’artillerie, le 21 décembre au 115e régiment d’artillerie lourde, le 8 février 1918 au 104e régiment d’artillerie lourde, le 1er mars au 143e régiment d’artillerie lourde. Le 12 avril, il passe administrativement dans la réserve de l’armée active, mais est maintenu sous les drapeaux en application du décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Le 4 septembre, il est promu brigadier. Le 16 janvier 1919, il revient au 115e régiment d’artillerie lourde et passe enfin au 13e régiment d’artillerie le 1er février. Le 23 août suivant, il est mis en congé définitif à Marnes (chez ses parents ?), titulaire d’un certificat de bonne conduite (le 2 mars 1930, il recevra la carte du Combattant). Le 5 octobre 1919, Félix Bédin est classé affecté spécial de l’administration des Chemins de fer de l’État (4e section de chemins de fer de campagne, Subdivisions complémentaires), en qualité d’homme d’équipe à Thouars (79) ; il est déclaré embauché par cette société trois jours plus tard, le 8 octobre. Le 6 avril 1920 à

Go to Top